• Pas fringant mon muguet ! Et même déjà un peu rouillé !

     

    Pas fringant, le muguet !

     

    On ne peut guère lui en vouloir ! Depuis trois mois, il n'a pas eu un instant de répit : froid, pluie, vent, froid encore, et pluie et...ô ! du soleil, trop fort, le soleil ! et puis, c'était reparti, froid, vent, pluie... A tel point qu'il s'est même demandé si cela valait le peine de sortir de son tonneau gorgé d'eau...

    Mais, il est consciencieux, le muguet, il a sorti quand même une, deux puis plusieurs petites têtes timides , frigorifiées, mouillées...

    Autre stress : avec ce temps, quand ses clochettes seraient-elles "mûres" ?  La grande incertitude !

    Mais voilà que le jour J est arrivé, il a réussi quelques tiges (courtes, pas fou, avec ce vent de balancer impudemment de longues hampes printanières ), quelques clochettes (pas trop nombreuses, à quoi bon gâcher la marchandise ?).

    Tel qu'il est, il revient de loin, mon muguet,  et mérite ma reconnaissance émue. Pour lui montrer que je l'aime, j'en ai cueilli trois brins symboliques et  parfumés pour fêter dignement le 1er mai !

     

    Pas fringant, le muguet !

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  • Mai est traditionnellement le mois des roses...Cette année, la mi-avril (le 16) a vu déjà la petite course à qui sera la première ! (pourtant, il fait froid !)

    Trois ex-æquo se partagent le podium :

    Deux des rosiers nains : Coral babylon eyes et Maestro Babylon eyes :

    Comme l'an dernier, il arrive bon premier,  Coral Babylon eyes qui change de couleur au fil de la floraison

    Premières roses

    Premières roses

    Son petit frère à la magnifique robe rose perlée de gouttelettes,  Maestro Babylon eyes !

    Premières roses

     

    Et puis, jamais en reste lui non plus, mon beau Pacific dream à la robe changeante...Pour l'instant les premières fleurs semblent venues en éclaireur pour tester le temps, guère engageant...Mais plus tard...!

    Premières roses

    Premières roses

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  • Ce sont les troncs de fruitiers morts qui m'ont servi de support pour mes nichoirs...jusqu'à la chute de celui de feu le pommier, que j'ai dû remplacer par des tiges pour y accrocher le nichoir des mésanges charbonnières...

    L'an dernier, pas de nichée dans celui-ci puisque des frelons asiatiques y avaient élu domicile...

    Cette année, j'ai la joie  d'avoir repéré le mâle charbonnière qui lance ses "titou titou" de propriétaire depuis le charme voisin. Dimanche, des gazouillis timides venant de là m'ont bien confirmé que, cette fois, nichée il y avait !

    J'ai donc surpris les allées et venues des parents qui entrent et sortent comme des boulets, sans se poser...

    Photos des voltiges, donc...

     

    Du côté des nichoirs

    Du côté des nichoirs

    Du côté des nichoirs

     

    Derrière, c'est le quatre étoiles des  mésanges bleues, avec ses trois entrées..

    Les mésanges bleues, je l'ai déjà remarqué, ont une prédilection pour les petites chenilles vertes pour nourrir leurs petits. Celle-ci ne fait pas exception...

    Mais, que se passe-t-il ? "Capucyyyne ! il y a quelque chose qui pendouille devant la porte ! Je ne peux pas entrer !"

    Du côté des nichoirs

     

    Hésitation..."Qu'est-ce que c'est que ce fil ?"

    Du côté des nichoirs

    Du côté des nichoirs

     

    Le béton de bois dont est fait le nichoir, doit offrir une tiédeur bienvenue sous ce petit vent du nord frisquet qui sévit en ce moment, et la petite tiédeur, ils aiment ça, les lézards !

    Mais il en faut plus pour décourager les intrépides que sont les mésanges bleues...Celle-ci a une livraison de chenille verte en cours...elle a donc fini par pousser cette queue mal placée et entrer !

    Du côté des nichoirs

     

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    L'ail des ours

     ail des ours en sous-bois

    C'est le moment  de profiter de cette petite plante très aromatique... par les yeux (ce tapis fleuri a été pris dans la vallée du cens), par le nez 

    (ah ! un sous-bois qui sent (délicatement) l'ail !), et par les papilles...

    J'en ai fait de la soupe,

     

    du pesto

    (ail des ours finement coupé,

    huile d'olive,

    parmesan)

    Les délices de l'ail des ours

    une tarte,

    mal photographiée,

    mais fort bonne !

    Les délices de l'ail des ours

     

    Les délices de l'ail des ours

    le baryton a fait un cake,

    pas très levé

    mais très bon aussi !

    Pour ceux qui craignent de se tromper et de s'intoxiquer avec du muguet ou des colchiques (!), je vous ai mis les feuilles, plus souples que celles du muguet ou des colchiques et surtout...plus odorantes quand on les froisse ! Quant à la fleur, qui se mange aussi, aucune confusion n'est possible !

     

    Feuilles de l'ail des ours

    Les délices de l'ail des ours

     

    Ail des ours en boutons

    Les délices de l'ail des ours

     

    Ail des ours en fleurs

    Les délices de l'ail des ours

     

    Pour les curieux des plantes qui se consomment, ce petit livre , où vous ne risquez pas de confondre une "bonne plante" avec une "mauvaise" plante !

    Les petits livres de la nature - Plantes comestibles 

    Je viens de le commander en trois  exemplaires pour des petits cadeaux pratiques (et bon marché !) !

    Pour le voir, c'est ici , collection "les petits livres de la nature"

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    "Ville vivante" ?

    Photo LCVN

     
    Cette photo, prise il y a peu dans ma commune,  est la triste image de ce qui se passe journellement : des promoteurs se baladent , sonnent aux portes, proposent de racheter votre maison (ici, la maison verte) parce que le terrain d'à côté appartient à une vieille dame partie en maison de retraite, que les héritiers ont déjà été contactés et qu'ils sont près à vendre  pour un prix auquel ils ne rêvaient même pas, que de l’autre côté, un vieux hangar a été vendu aux même promoteurs pour un prix auquel son propriétaire ne rêvait même pas... Les vautours attendent la mort pour arriver, les promoteurs la devancent...Et puis...l’appât du gain fait le reste.
    C'est ainsi qu'une petite commune se couvre peu à peu d’immeubles et qu'elle devient ville. On ne dit plus "dans le bourg", on dit "au centre ville"...Elle est devenue faubourg, bientôt engloutie par la ville tentaculaire.
    Une personne décède, part en maison de retraite ? Sa maison est le plus vite possible démolie, et ces "dents creuses" vont bientôt donner naissance à des immeubles, de plus en plus haut, qui vont bientôt de relier entre eux...
    Le terrain dont je vous montre la photo était plein de vieux arbres, des arbres de haute tige, , il abritait aussi un vieux verger aux troncs noueux, des noisetiers, paradis des écureuils...Les arbres ont été abattus ou "élagués", le vieux châtaignier a été réduit au rang de trogne, les noisetiers arrachés, les écureuils, au seuil de l'hiver ont dû chercher refuge ailleurs...

     

    Nantes étend ses tentacules et est devenue un chantier à ciel ouvert.
     
     
     J'ai trouvé sur internet cette image ô combien parlante et terrifiante. Et la vie dans tout ça ? Celle des arbres, des jardins, des forêts, des fleurs et des insectes ? La nôtre en fait ! Les villes s'agrandissent, deviennent inhumaines et bientôt invivables...Je ne parle même pas de la beauté, je crois que c'est une notion qui n'a plus beaucoup de sens pour beaucoup de gens...Tous les îlots de fraîcheur et de verdure disparaissent. "Il faut loger les gens", qu'ils disent, "il faut densifier les villes"...
     
    Loger les gens... personne évidemment ne peut dire le contraire (même si on peut se poser des questions sur la capacité qu’ont la plupart des animaux de réguler leurs populations en fonction des ressources de leur environnement, capacité dont l'être humain semble complètement dépourvu...mais passons...)

    "Ville vivante" ?

     
    Donc, il y a besoin de logements. Mais, comment expliquer le nombre de logements vacants  à Nantes, dans les commune avoisinantes ?  Pas très loin de chez moi, sur un hameau de sept maisons, comment expliquer que cinq soient vacantes ? Comment expliquer que dans des immeubles construits il y a dix ans sur un vaste terrain plein d'arbres (détruits, évidemment), les gens ne restent en moyenne qu'un an ou deux , Ils trouvent donc facilement à se loger ailleurs ? Est-ce le prix des maisons, le prix des loyers qui est trop élevé ? Dans ce cas, ce n’est plus un problème de logement, mais de profit immobilier  ? Le nombre de logements vacants, en hausse sur presque tout le territoire, était de 3,1 millions en 2023, soit plus de 8 % de l’ensemble des logements. (source : Labsense pour Boursorama)
    Que dire aussi des taxes sur chaque transaction, les droits de mutation à titre onéreux (DMTO) que perçoivent les municipalités pour chaque permis de construire octroyé et qui ont atteint des sommets  ??? Les communes ont vu leur capacité de financement passer de 3,1 milliards à fin 2020 à 4,6 milliards un an plus tard.(source Les Echos). De quoi distribuer des permis de construire aux promoteurs sans être trop regardant, n'est-ce pas, et déclarer, vertueusement qu' "il faut bien loger les gens..." ?
    Je me pose des questions...
     
     
    Fort à propos, le numéro de la Salamandre d'avril -mai fait écho à mes préoccupations :
     
    " Nous voici arrivés à un point de bascule. Il n’y a pas si longtemps, l’idée de prendre soin de la biodiversité en ville apparaissait pour la plupart de nos élus comme une lubie de quelques bobos écolos.
    Eh bien, en 2024, ceux qui n’ont pas encore pris la mesure de l’enjeu feraient bien de se réveiller… et vite ! Car ce qui se joue aujourd’hui, c’est ni plus ni moins l’habitabilité de nos cités dans à peine dix à vingt ans.
    La ville, c’est d’abord du bitume, du béton, du verre… Autant de pièges à chaleur écrasés par des canicules de plus en plus lourdes.
    La seule solution pour nous adapter, c’est de reconstituer partout autour de nous la toile rafraîchissante du vivant.
    D’urgence, nous devons prendre soin des arbres rescapés, en planter des milliers, végétaliser toutes les façades et toitures et exploser
    l’asphalte au marteau-piqueur."

    "Ville vivante" ?

     

    salamandre.org/capucyne

     
    Et voilà posé le contexte du dossier à déguster dans cette nouvelle Revue Salamandre… un dossier d’une brûlante et passionnante actualité. "

     -La ville qui gratte le ciel et grignote la campagne

    -Des cités partagées : les grandes villes abritent la moitié de l'humanité, mais certains s'y installent comme ...le castor

    -le côté obscur : l’éclairage urbain perturbe la faune et la flore

    -Les lignes vertes : créer des corridors écologiques

    -La civilisation occidentale défini la nature comme un espace extérieur au monde des humains

    -Des balcons en ville

     

    "Villes vivantes" ?

     

    Et bien sur, vous trouvez aussi tous les autres dossiers de la Salamandre:

    "Villes vivantes" ?

    "Villes vivantes" ?

    Rappel : les lecteurs de mon blog bénéficient d'un 7ème numéro gratuit pour tout abonnement à l'une des trois "Salamandre", avec le code 7CAPUCYNE24

    salamandre.org/capucyne

     

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