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Par Capucyne le 21 Mai 2020 à 20:40
Un chemin transformé en petite rue par la grâce du béton, de grands arbres qui la bordent, un tronc avec deux trous, des pépiements sortant de l'un des trous...
C'est à quelques 300 mètres de chez moi...
Le pic épeiche de l'an dernier n'ayant pas refait son nid là où je le guettais, je me prends à espérer qu'un autre pic a fait son nid dans cet arbre...
Il suffit d'attendre et de repérer les allées et venues aux alentours...
Voilà donc le ravitailleur, le bec plein...Un étourneau ; les petits braillards sont donc des petits étourneaux. Le père ou la mère observe...Mais que tient-il dans le bec , c'est rouge...cerise ? Elles ne sont pas encore mures...Petit morceau de viande ???
Il ne me juge sans doute pas trop dangereuse, mais je ne suis pas trop près, distanciation sociale oblige, et il s'enhardit.
Je reste un moment à observer les allées et venues : ils sont bien nourris, les petits étourneaux, ils ont une alimentation variée !!!
Un vers (de terre ?) cette fois...
Le menu ne plaît pas au petit ??? Rouspétance ? Ah ! ces enfants gâtés !!!
Une becquée d'insectes cette fois !...qui a l'air de plaire ! En voilà un qui a le bec plus grand que le ventre !...
...et qui en redemande !
Un semblant de calme et de patience...qui ne durera pas !
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Par Capucyne le 23 Août 2019 à 21:46
Voilà exactement le genre de situation à laquelle je n'aime pas devoir faire face.
La Haute-Maurienne est peuplée de vieux villages, petits, inhabités l'hiver, mais restaurés avec soin et souci de l'authenticité, et habités l'été.
C'est dans l'un de ces villages (le Villaron, au-dessus de Bessans) que, sac au dos, nous avons fait une émouvante rencontre :
Tout en haut du village, au pied d'un mur de pierres sèches, ce bébé oiseau s'agitait, appelait, sans manifestement pouvoir voler : un petit tout à fait en bonne santé, mais sorti ou tombé trop tôt du nid...
C'était un poussin de grive litorne : le petiot était très attentif : deux petits appels, puis à l'écoute...
Encore deux petits cris, puis attentif, il tournait la tête, regardait, tendait le cou...
Hélas, pas de réponse...Nous avons regardé tout autour dans l'espoir d'apercevoir les parents... Restés très en retrait pour ne pas faire peur au petit ou décourager les parents, nous nous sommes approchés, un peu...
Que faire ? Dans ces cas là, il n'y a qu'une "bonne" attitude : mettre le petit en sécurité en hauteur quelque part et laisser les parents venir s'en occuper...
Oui mais...dans ce genre de village, les toits des maisons sont très bas, les demeures se touchent, les toits sont accessibles en deux bonds pour un chat...
Mettre la petite grive sur le mur qui faisait 50 cms de hauteur ne servait à rien non plus. Et puis, elle était vive la petite : sitôt sur un mur ou un toit, elle bougeait et serait retombée...(le baryton a bien essayé de la saisir, mais elle s'affolait, sautillait de façon désordonnée plus loin..)
J'ai vu passer un couple d'oiseaux, peut-être les parents, mais ils se sont éloignés...
Nous avons décidé de nous éloigner vraiment, de partir , avec l'espoir que les parents allaient venir...
Nous avons laissé (pour ma part, la mort dans l'âme, car nous avons croisé un chat, plus bas dans le village) la petite grive à ses appels, en priant pour que les parents arrivent très vite...
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Par Capucyne le 22 Novembre 2012 à 10:00
Les petites grives musiciennes du jardin sont mes alliées ! La grive musicienne plutôt, car, à part à la saison des nids, je la vois le plus souvent seule, résistant aux tentatives d'intimidation de la famille Merlin, et pourchassant les limaces et escargots !
Elle fait bien le ménage : malgré les pluies persisitantes d'octobre et novembre, je ne rencontre aucun mollusque dans les plates-bandes.
Cette fois, elle empiète sur le garde- manger des merles en extirpant un ver de terre du sol détrempé!
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Par Capucyne le 18 Novembre 2012 à 18:08
...ou Comment les merles ingurgitent les baies...
Depuis la fin de l'été, les oiseaux trouvent à profusion leur nourriture dans la nature : graines en tout genre, fruits divers et variés...
Après avoir dévalisé sorbier, chèvrefeuille et aubépine, ils trouvent maintenant à point les baies si appétissantes de pyracantha et celles du cotonéaster...
Les merles, en particulier, font bombance dans celui du jardin !
Voici, en cinq images le repas de Merlin ; démonstration :
"Je chosis une baie bien rouge, et l'attrape délicatement du bout du bec Je sors la langue... Je la glisse sous la boule rouge... ...que je fais ainsi glisser jusqu'au fond du bec, pour l'avaler. Et voilà!...
J'y retourne ! "
"Celle-ci ? heu non, celle-ci ....
Elle est trop grosse! Je vais plutôt utiliser le "marteau piqueur" !!! "
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Par Capucyne le 27 Février 2012 à 06:12
Je disais bien qu'ils étaient mal aimés, les étourneaux!
Un jeune garçon me racontait hier qu'en ce mois de février, la municipalité d'Angers avait installé des faucons dans un parc de la ville, pour attraper les étourneaux venus en bandes pendant la période de froid...
Pour les attraper ? Comme les faucons étaient attachés et les étourneaux libres, je ne sais pas si la chasse a été fructueuse ou si l'opération n'a pas été plutôt dissuasive !
Ailleurs, j'ai lu qu'une municipalité avait autorisé les habitants, excédés par le bruit et les fientes de ces oiseaux, à faire à la tombée de la nuit un vacarme à grands renforts de cris et percussions sur casseroles et poêles à frire, pour chasser les indésirables installés sur certains arbres...
Voilà au moins qui ne leur a pas fait grand mal, mais "ils sont fous ces humains" ont dû penser in petto les oiseaux, car enfin, quand on illumine les villes comme des sapins de Noël, il ne faut pas s'étonner de voir des bandes d'étourneaux dans les arbres éclairés par les réverbères, tenir de petites assemblées joyeuses et festives, comme en plein jour!
Au moins, en plein jour, les oiseaux bougent en quête de nourriture, mais là...gare aux crânes qui passent sous ces arbres ou aux voitures stationnées promptement "repeintes" !
Chez moi, pas de faucon, mais l'image étonnante (quoique ratée!) de cette mésange bleue se précipitant sur l'étourneau en train de picorer le pain de graisse (c'est l'étourneau de la première photo de l'article précédent), transformant l'oiseau en un étrange phénomène : "l'étourneau à tête de mésange"!
Elles n'ont vraiment peur de rien, les petites bleues!
Article précédent : Les étourneaux sansonnets
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