Les pavots et coquelicots défleuris, j'ai fait le ménage et le potager est redevenu un peu plus "classique", moins "fouillis fleuri" !

Les tagètes (œillets d'Inde) veillent sur les tomates (qui ne sont pas encore mûres)

 Même si les aubergines ne donnaient rien, je crois que j'en remettrais un pied l'an prochain, pour la beauté de la fleur ! Mais celui-ci, dans la palette en hauteur des couvreurs,  promet !

L'unique poivron  pousse bien:

Vous l'avez compris, c'est un potager miniature, mais , tout de même, j'en suis à ma quatrième courgette et à mon troisième concombre !

 Les concombres grimpent le long de la palette placée le long du mur pour gagner de la place et j'ai généralisé l'arrosage par les oyas maison que l'on aperçoit ici ou là.

Les salades sont terminées , hélas, elles étaient si belles !

Mais ce qui me rend fière, mais vraiment fière, c'est le rendement de mes deux pieds de pommes de terre "Ulysse" !!! Nous avons déjà mangé (en une fois, soyons fous !!! )la récolte de pommes de terre nouvelles "Bonnotte", (deux pieds aussi, soyons modeste), LA pomme de terre de Noirmoutier, à faible rendement (oui, ce n'est pas ma faute), mais dont j'ai trouvé" la description dithyrambique : "Bonnotte : découvrez la pomme de terre la plus chère au monde. Enrichie d'une nuance de citron, d'un arrière-goût salé et d'une vague note aromatique de noix, cette pomme de terre libère l'une des saveurs les plus délicates que le palais peut percevoir."

Bon, c'était délicieux, parfait pour un repas, mais impossible de vérifier plus en détails cette savoureuse description (et je n'ai pas fait de photo !)

Voici par contre la belle Ulysse  (et je commence à récolter mon ail !) Je plaisante, bien sûr, mais comme je n'imaginais la culture des pommes de terre que sous la forme d'un champ entier, mes quatre pieds m'ont bien amusée !

Ah mais j'oubliais la rhubarbe, confiture faite en deux fois, la deuxième étant parfumée à l'Agastache du jardin (article précédent), tarte, compote...

C'est un essai ! J'ai trouvé cette idée sur internet...J'ai de la rhubarbe et...j'ai de l'Agastache qui s'est ressemée de l'année dernière. Certains n'aiment pas l'acidité de la rhubarbe. L'Agastache au subtil goût anisé l'adoucit en la parfumant.  J'en referai l'an prochain, cette confiture me plaît bien. Par contre, je crois que je doublerai (à peine peut-être) le nombre de feuilles d'Agastache.

Pour un kilo de rhubarbe épluchée, la recette préconise 10 feuilles d'Agastache : pour cet essai, j'ai scrupuleusement obéi, et je n'en ai fait qu'un kilo, attendant de goûter le résultat ! Cette plante dont les feuilles rappellent les feuilles d'ortie (non, elle ne pique pas !) remplace l'anis en cuisine, mais c'est aussi une plante utilisée en tisane pour les infections pulmonaires ou...pour aider la digestion. Elle fait de jolies fleurs bleues, ...pas encore !

J'ai fait tremper la rhubarbe dans le sucre une nuit, comme d'habitude, avec les feuilles d'Agastache dans une mousseline. Une fois la confiture cuite, j'ai retiré la mousseline avec les feuilles avant de mettre en pots.

Le charme ! Voilà sans doute le mot qui pourrait résumer ce que l'on ressent sur cette petite île !("Mais non, pas si petite que ça", proteste le Baryton qui se plaint de ne pas avoir eu le temps d'arpenter tous les petits chemins !!!)

Le charme de la traversée, déjà...J'adore aller sur une île: prendre le bateau , c'est déjà le dépaysement, l'aventure, les vacances ! Pour Bréhat, mieux vaut préférer  la petite compagnie "Sur mer" aux mastodontes des "vedettes de Bréhat"...Vedettes ! Ces gros bateaux n'en ont plus que le nom. J'ai connu les vraies vedettes de Bréhat, avant qu'elles ne soient devenues ces usines à touristes...A côté, le "Bigorneau" de la petite compagnie "Sur Mer" fait figure de petit Poucet, charmant, moins pollueur, qui transporte des passagers (pour moins cher, en plus !) alors que les grosses "vedettes" déversent des touristes...

Le charme des fleurs...Bréhat n'est-elle pas appelée "l'île aux fleurs" ?

Son climat très tempéré lui permet de se parer d'agapanthes, exhiber fièrement ses eucalyptus sans oublier les hortensias, Bretagne oblige ! Les Agapanthes hélas étaient encore en boutons, et j'ai pu capter les premières intrépides...

Charme des côtes découpées de granit rose ! Découpées ? Plus que ça ! Bréhat est un archipel, auquel la marée basse donne des allures de paysage lunaire tandis que la marée haute lui donne un aspect riant qui ferait presque oublier les écueils... Il faut être bon marin pour faire le tour de l'île et louvoyer entre les rochers !

Deux images de la côte sud-est, à "la Chambre"

 Charme des maisons bretonnes et des petites ruelles (sans voitures !)qui se faufilent entre les murets de granit...

Sur la côte ouest, dans l'île sud, vers la chapelle Saint-Michel...

la croix de la chapelle saint-Michel, point culminant de l’île : 33 m !...

... et le moulin à marée, qui date de 1633

La croix de Maudez

Le charme vous dis-je , celui du nord de l’île nord, domaine de la côte déchiquetée, des plages de galets ronds (et roses) et du phare du Paon. La mer était "entre-deux", pas de fort coefficient, pas de grosses vagues ni de hurlement de la mer qui s'engouffre dans le creux des rochers, mais tout de même, une côte en dentelle !

Un retour au charme de l’île sud, au nord est, vers Crouezan et le long de la grève de l'église...

Et puis...nous avons eu le plaisir de croiser deux couples de faisans avec chacun leur petit, et une faisans, toute seule, peu dérangée par le tracteur qui faisait les foins...Les faisans ont été introduits dans l'île, mais peu chassés, ils ont l'air de s'y sentir chez eux et sont retournés à la vie sauvage...

Île de charme donc, sans oublier celui de la chambre d'hôtes, cabanon dans le jardin, au calme et au vert, et celui de l'accueil de sa propriétaire ! Si le cœur vous en dit : crechkerio.brehat@gmail.com

Avec les rosiers plus "modernes", classiques, du jardin, nous aurons fait le tour du mois des roses !

Le coin des roses (au début, il y avait un coin des roses) n'échappe pas à la règle instaurée par les coquelicots et pavots de Californie : ils poussent où ils veulent, fût-ce parmi les sacro-saintes roses ! Et comme les marguerites n'en font aussi qu'à leur tête, il n'y a plus vraiment un coin rosiers. Et de plus en plus, je vais mélanger les roses à d'autres fleurs, pour casser un peu le côté figé des roseraies...

Ici, donc, voici la rose Isabelle Autissier avec pavots, coquelicots et marguerites.

"Isabelle Autissier " et sa délicatesse un peu transparente...

"Isabelle Autissier" à gauche, au centre "Alphonse Daudet", et à droite , une rose rouge dont je ne connais pas le nom. Au premier plan, un essai : j'ai planté des géraniums pour couvrir le sol .

Du rose à l'abricot, "Alphonse Daudet."

Les roses rouges, généreuses et florifères

Pas très florifère, d'un rose pâle délicat mais  au parfum puissant, voici "André le Nôtre.  Avec Jade, ce fut cette année le dernier à fleurir.

La belle "Jade", à l'allure de rose ancienne dont elle a le petit défaut de pencher la tête...

La comtesse de Moët et Chandon de tout temps attire les insectes. Tous les ans c'est la même chose : je trouve un bel endormi (ou moins endormi) dans les plis roses de ses draps !!!

Un Oedemère mâle aux grosses cuisses !

Sans oublier le magnifique "The Fairy" aux pompons roses  ...

Comme ses frères de la collection Babylon eyes, Coral Babylon eyes est un rosier nain , hybride du rosier de Perse, dont les fleurs simples sont légères et changent de couleur au fil de leur floraison. Celui-ci est issu d'une bouture , et résiste bien à la sécheresse.  Cette année, il fut,  avec Pacific Dream, le premier en fleurs...et...il continue...je l'ai mis en pot  pour qu'il n'ait pas l'air perdu en pleine terre !

Commandé chez "Promesses de fleurs", le second, Glorious Babylon eyes est le plus lumineux avec ses fleurs jaune-crème au cœur rouge sombre. Comme le Coral, la couleur des fleurs dépend de leur avancement. Du jaune intense du bouton, au crème pâle en fin de floraison...

Le troisième, Maestro Babylon eyes,  est moins changeant, mais développe des fleurs semi-doubles, groupées, d'un beau rose au cœur foncé.

Très gracieux et..photogénique ! Un amour de petit rosier !