On m'a dit qu'elles étaient parfaites en tarte, les petites tomates rondes et noires à fesses rouges du jardin.

J'ai cru en avoir plus qu'assez pour une tarte ! Eh bien...non ! Et j'ai dû ajouter des tomates coupées qui laissent un peu plus de jus...Mais tant pis !

Sur la pâte : une couche de moutarde,

par dessus, de fines lamelles de gruyère,

puis, les tomates...

Un peu de thym et de basilic (toujours du jardin...)

Et voilà...

Très bonne. Les tomates noires se tiennent très bien et laissent moins de jus que les tomates coupées ! On peut aussi la faire "façon tatin", tous les ingrédients à l'envers...

L'été traîne encore un peu, joue à cache-cache, souffle le chaud tout à coup alors qu'on attendait le tiède, le jardin courbe l'échine et transpire puis revit devant des averses revigorantes...Il ne sait pas trop, alors, il fait ce qu'il sait faire : il envoie ses fleurs de l'entre-deux, ces fleurs entre été et automne...

 Les Balsamines de  Balfour, qui égaient en douceur et légèreté le jardin dès le mois d'août, se sentent revivre sous des températures plus clémentes et jettent leurs lucioles-papillons dans tous les coins, ombragés de préférence : les pauvrettes tirent la langue sous le soleil ! Sinon, elles ont toutes les qualités : on ne s'occupe pas d'elles, elles se ressèment toutes seules, elles meublent en douceur les "trous" entre les vivaces mais s'arrachent facilement si on les trouve trop présente. Je les adore.

 Eux aussi, je les adore ! J’ai dédaigné les Zinnias pendant longtemps, trouvant leur allure un peu guindée ; mais en les observant de près, leur diversité me séduit et au milieu de fleurs plus "folâtres", ils ont fière allure et puis...ils me rappellent le jardin de ma grand-mère ! Autre qualité, et non des moindres, ils ont fleuri tout l'été et sont toujours présents !

Quand on parle d’allure folâtre... les Hélianthus m'énervent, et chaque année j'en arrache en fin de floraison...Ils m'énervent, à la moindre bourrasque, ils se couchent dans tous les sens, envahissent les allées, s'enchevêtrent en un méli-mélo inextricable, attrapent le mildiou, sont horribles à la fin de leur floraison...bref, je rêve chaque année de les éradiquer et j'arrache, j'arrache... Mais ils sont tenaces et quelque peu envahissants, mais quand ils sont fleuris...je craque devant cet éblouissement de petits soleils  et leur bonne humeur...Alors, je sais bien que l'an prochain, ils seront toujours là !

 Incontournables de cet entre-deux, les Dahlias respirent un peu (eux non plus n'aiment pas le soleil brûlant), revigorés par la pluie.

Ils font bon ménage avec les sauges, comme sur la photo précédente, avec la Sauge Amistad ...

...mais aussi avec ces autres grandes incontournables de la fin d'été : les Asters

Je j'ai depuis quelques années, mais jamais la barbe bleue du Caryopteris n'a été aussi belle que cette année : sa couleur bleue se mêle à un feuillage très clair qui le rend très lumineux et il fleurit maintenant pour égayer la fin de l'été et illuminer l'automne naissant.

A côté du rosier Pacific dream qui a eu la bonne idée de refleurir en même temps :

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C'est aussi le moment de la légèreté des Cosmos et, plus discret mais bien utile  en cette période de réchauffement climatique, le Sedum, pas embêtant, qui ne réclame pas d'eau et qui embellit cette saison...

Le jardin batifole entre été et automne, et s'offre même  une petite douceur printanière : une touffe de marguerites vient de refleurir pour accompagner...trois coquelicots !!! Soyons fous !

Je suis un peu contente.J'ai été autonome cet été en courgettes, concombres, poivrons, tomates, aubergines... Oh ! Rien de trop, mais juste assez quand même !

Le potager n'est plus très fringant, mais les œillets d'Inde plantés parmi les pieds de tomates pour les protéger, donnent au coin potager une note fleurie et ensoleillée !

Mais les protéger contre quoi ?

En plus de leur beauté, les fleurs, toutes les fleurs, attirent les insectes pollinisateurs dont les légumes, tomates, courgettes, concombres, poivrons, aubergines, courges... ont besoin au moment de la floraison.

Les œillets d'Inde attirent les syrphes et les papillons qui mangent les pucerons...qui laisseront les tomates tranquilles !

Sous terre, les pieds de tomates sont la cible des nématodes. Ce sont des vers microscopiques mais leur petite taille et surtout leur très grand nombre leur permettent de faire beaucoup de dégâts parmi les tomates en s'attaquant aux racines.

 Les racines de l’œillet d’Inde secrètent du thiophène, une substance organique qui repousse les nématodes mais aussi les aleurodes (mouches blanches). De plus, le thiophène empêche la prolifération des mauvaises herbes comme le chiendent et le liseron.

On annonce de la pluie... Récolte des tomates mûres ce matin ! Les petites noires sont, paraît-il excellentes en tartes...A essayer !

C'est l'an dernier que je l'ai découverte , lors d'une vente de petites aromatiques-sauvages...

Elle m'avait donné de jolies fleurs bleu-violet, mais je n'avais pas testé sa promesse : l'utiliser en pâtisserie, grâce à ses feuilles au parfum anisé...

C'est une jolie fleur qui joint, si on le veut, l'utile à l’agréable. J'ai testé son goût anisé dans la confiture de rhubarbe http://capucyne.eklablog.com/confiture-originale-du-jardin-rhubarbe-et-agastache-a214469625 - où je n'en ai pas mis assez-, puis dans la compote de rhubarbe, -où j'en ai mis trop ! - pour finir par trouver le bon dosage dans la compote de ...pommes ! Subtil et délicieux...

C’est une jolie vivace , mellifère, aromatique, à l'aspect un peu sauvage, facile à vivre...

J'en étais restée à cette vision de l'Agastache bleue et anisée, jusqu'à ce que je découvre, à ,la Folie des plantes, ce week-end à Nantes,  qu'il existe de nombreuses variétés d'Agastache , aux coloris variés et aux feuillages différemment "parfumés" !

J'ai craqué pour cette petite saumonée qui a un doux parfum un peu mentholé...

Je l'ai reçu ! (ce qui me permet déjà de noter tout un tas de choses pour 2024)...

Comment, comment ??? diront les inconditionnels de  l'écran et du cordon ombilical du smartphone ! Un agenda papier ? Bouh ! Comme c'est rétrograde !

Et bien oui, je suis une inconditionnelle de l'agenda papier, de la bonne taille, posé sur ma table, joli, tout doux avec ses délicates aquarelles de fleurs, d'insectes, d’oiseaux..., ses petits textes sur la plante, l’oiseau, l'insecte de la semaine...

Une double-page,c'est une semaine...Et au début de chaque mois, un joli texte de poésie de saison...

Cela fait des années que c'est mon incontournable agenda... Si l'on n'est pas croché à son écran, à s'offrir ou à offrir à ceux qui ont gardé un souci de la nature...12 €...On le trouve parfois dans certains magasins bio, ou... à commander. https://boutique.salamandre.org/agenda-de-la-nature-au-jardin-2024.pdt-1291/