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Par Capucyne le 30 Juillet 2013 à 06:00
C'est la plus alpine des randonnées vosgiennes( à ma connaissance) ! L'incontournable !
Elle commence (et finit !) au col de la Schlucht.
Par temps chaud, c'est parfait puisque l'on commence par monter à couvert dans la forêt en direction du Hohneck...Un plateau à découvert, puis encore la forêt...
Et soudain, le Hohneck est là-bas, devant, avec son petit mamelon rond...
(à droite de la photo)
On longe les falaises d'escalade avant d'arriver au col de Falimont puis, enfin, au Hohneck...
Une petite transversale jusqu'au Schaeferthal...
d'où l'on voit, en face, le Gachney et sa ferme- auberge......
Et là, c'est un avant goût du sentier des roches qui commence,
une descente par un chemin pierreux qui nous emmène au Frankenthal, paisible plateau à vaches.
La pause pique-nique est bien méritée...
C'est reparti pour une descente en forêt jusqu'au début du chemin des roches. Des panneaux annoncent la couleur : dangereux, fermé par temps de neige...
Quand on l'emprunte, on finit par comprendre pourquoi ! Ce chemin est un parcours de deux heures de blocs de pierre, le plus souvent montant, dans ce sens de la randonnée, un sentier où il faut "mettre la main à la roche" et comme on n'en voit guère dans les Vosges! Après le "tunnel", un dernier effort et nous voici de retour au col de la Schlucht !
Pour ceux qui seraient tentés, cliquez sur la carte pour la voir en plus grand!
A voir ou revoir aussi :Autres randonnées dans les Vosges , 2009, 2011.
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Par Capucyne le 27 Juillet 2013 à 13:40
Elles sont en retard, paraît-il, comme partout ! Quelle chance ! Sur les bords de chemins, les pâturages et prairies pas encore fauchées, les fleurs étaient partout...
L'arnica ensoleillée, omniprésente, ne rêve que bleus et bosses pour les soulager...
Arnica montana sur les hauteurs entre Hahnenbrunnen et Schnepfenried
Rose violacé, et elles aussi omniprésentes, les orchis, accompagnées ça et là du rose plus soutenu du "compagnon rouge", le silène dioïca :
orchis tacheté compagnon rouge Restons dans la gamme rose avec les prairies de bistorte...Dans la bistorte comme dans le cochon," tout est bon": Les insectes s'enivrent de son nectar, le bétail se nourrit de ses tiges et de ses feuilles qui sont aussi de délicieux légumes ! En Islande et en Sibérie, jadis, on consommait son rhizome; riche en amidon, il servait d'additif aux farines ; il est utilisé contre les diarrhées et les pharyngites.
Fleurs de montagne par excellence, voici le lys martagon... ...et la grande gentiane dont on fait bien sûr de la liqueur Celui-là semble apprécier...et il n'est pas le seul !. Moins originales, mais si belles , si bleues , comme le fut le ciel ces deux semaines vosgiennes, les délicieuses campanules...
Le revoilà (encore !), ce papillon qui a accompagné toutes mes randonnées, qui a goûté et regoûté toutes les fleurs, la "petite tortue", au jupon rouge bordé de bleu...Il mérite bien sa place dans ce petit jardin des fleurs des Vosges !
Voir aussi en 2009 et 2001, "Randonnées dans les Vosges"
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Par Capucyne le 24 Juillet 2013 à 16:10
Soleil, sécheresse, orages...l'été est bien là....je rentre avec quelques images vosgiennes....
Et tout d'abord...
De l'électricité dans l'air !...Toilette sur ciel d'orage sans orage !
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Par Capucyne le 18 Septembre 2011 à 08:00
Avant de quitter les Vosges...
Je voulais y observer les oiseaux, un matin. je n'en ai vu aucun ! Mais l'étang était calme, ouaté dans une écharpe de brume.
Les balsamines de l'Himalaya (impatiens glandulifera) avaient la goutte au nez, mais leur rose framboise envahissait joliment les abords de l'étang. J'écris "envahissait" car, hélas, cette belle fleur est une plante invasive introduite au siècle dernier par un botaniste anglais. Même si elle est jolie, mieux vaut donc ne pas la disséminer...
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Par Capucyne le 16 Septembre 2011 à 08:00
La région des mille étangs fait encore partie des Vosges, dans "le parc régional des ballons", mais là, les mamelons ont "fondu", comme pour se transformer en étendues d'eau.
Dès le Moyen-Age, les hommes ont tiré parti de ces zones marécageuses en les transformant en étangs.
Les étangs nous interpellent à chaque détour. Etangs de pêche "installés " dans les creux humides, ils étaient vidés régulièrement : on en retirait les poissons, principale richesse des villages...ils n'ont plus cette importance vitale , même si la pêche y est encore pratiquée.
Les eaux vives, elles, omniprésentes, alimentaient les moulins, les scieries...
Il subsiste un paysage tout en verdure et en reflets que l'on découvre à chaque pas...
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