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Par Capucyne le 9 Novembre 2021 à 09:02
Les feuilles commencent à (bien ) tomber...Les hérissons commencent à hiberner... je me suis dit : "je fais un abri à hérissons ! Je ne sais pas trop s'ils sont présents au jardin : le hérisson est un animal nocturne que l'on ne devrait pas trop voir dans la journée...
En février dernier, j'ai pu observer cette boule de piquants essayant d'arracher un vers à la terre, sans s'occuper de ma présence, trop impatient de profiter d'un joli soleil pour recharger ses batteries !
Les feuilles ! Parlons-en ! J'entends tellement de gens râler au sujet des feuilles qui tombent sur leur pelouse vert-immaculé !
Les feuilles...je trouve qu'il n'y en a pas assez : j'ai celles du bouleau, celles du chêne, je paille, je paille pour l'hiver avec cette manne.
Si vous enfourchez les feuilles mortes, attention aux hérissons qui ont tendance à s'en faire une couette! Si vous les brûlez, c'est encore pire !
J'ai trouvé une façon simple de faire une petite maison-abri pour les éventuels habitants piquants du jardin...
Un cageot, dont on découpe une entrée sur un côté... (Là, un sol de plastique a été posé. Moi, j'ai mis seulement un lit de feuilles...)
Une couche de petits branchages
ou de branchages un peu plus gros...
On recouvre le tout de feuilles mortes, comme le surveille le baryton "pour qu'il n'y ait pas de courants d'air" ! Je n'ai pas eu la présence d'esprit de photographier les différentes étapes, chez moi. Mais voici le résultat final dans mon jardin cette fois :
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Par Capucyne le 17 Février 2021 à 20:42
Après les sangliers, une petite douceur...Pas exactement dans le jardin, mais dans la haie qui offre un magnifique refuge avec sa petite loge et ses deux épaisseurs d'arbustes...
Puis dans le champ derrière...je la vois régulièrement depuis une quinzaine de jours ; elle n'est pas très craintive, broute tranquillement...les cultures du champ (!), se sauve quand même légèrement si elle flaire une présence...
Elle boite un petit peu...
Elle ?
Oui, "Elle", je crois, car elle a le cœur sur...la fesse...Les chevreuils mâles ont plus prosaïquement un haricot peint sur l'arrière train... Je ne crois que que les chasseurs s'aventurent dans ce champ, si près des maisons...Elle semble être seule...je me surprends à la guetter, observer si elle boîte encore...Une petite douceur derrière chez moi...
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Par Capucyne le 10 Novembre 2020 à 18:30
Les visites se suivent sans se ressembler, heureusement parfois...
Après l'intrusion balourde des petits cochons malappris (qui, pour l'instant, ne sont pas revenus), voici deux demoiselles à l'allure pataude mais débonnaire de poules...
Pas vraiment dans mon jardin, mais dans le champ derrière.... (mais j'ai appris à mes dépends que du champ au jardin il n'y a qu'un pas, vite -et souvent- franchis ...)
...Dans le champ et somme toute assez loin, trop loin pour des photos de qualité, (zoom maximum, recadrage maximum..hum !).
mais c'est la première fois que je vois des poules faisanes se pavaner tranquillement juste derrière chez moi.
On peut voir quand même leur œil rouge et leur robe mouchetée...
Vu leur air confiant et tranquille, je me demande si ce sont des sauvages sauvages ou de malheureux volatiles relâchés pour la joie des chasseurs... Elles, je veux bien que le jardin leur serve de refuge car ce sont des hôtes nettement plus fréquentables que les vandales acariâtres des autres nuits !
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Par Capucyne le 6 Novembre 2020 à 21:16
Je cohabite avec tous les animaux sauvages qui viennent faire de petites ou de plus longues visites dans mon jardin...C'est pour ça qu'il est "refuge LPO"..
J'accueille les oiseaux, tous, même les pies ou les étourneaux, les insectes, tous,( enfin, les moustiques, j'essaie d'éviter...) les araignées, les papillons (ça, c'est facile !), les mulots et même les taupes , même si parfois nous avons des mots...
J'ai eu le jardin envahi par le troupeau de chèvres qui paissait dans la prairie derrière chez moi, et des arbres tonsurées par ces demoiselles qui avaient franchi le fil électrifié (les chèvres, c'est...chèvre !), j'ai eu les cerises régulièrement mangées par les merles , je cohabite avec les pucerons, les escargots et les limaces (pas toujours facile !), au printemps, j'ai eu un gros trou creusé par des blaireaux qui ont fait une hécatombe dans un nid de bourdons enterré...
Mais hier matin, je me réveille avec une très mauvaise surprise...
L'herbe avait été labourée, les fleurs de deux massifs déterrées, les dahlias piétinés...
Des sangliers, sans doute, les blaireaux n'auraient pas fait ces dégâts !
Le jardin n'est séparé du champ derrière chez moi que par une haie naturelle, et deux fils de barbelés symboliques...La haie laisse des passages bien sûr !
Appelé à la rescousse, le baryton m'a aidée a réparer, autant que faire se peut, les dégâts : pendant qu'il essayait de replacer les mottes d'herbe et de les tasser au râteau, j'ai essayé de sauver certaines des fleurs arrachées...Quant aux semis...je ne sais pas ce qu’il en restera...
Après cette petite remise en à peu-près-forme, j'avais un peu plus le moral...mais voilà...hier soir, vers 23 h, nouveau remue-ménage ! Les vandales étaient de retour...cette fois, lampe électrique, percussions frénétiques avec une cuillère en bois sur un couvercle de métal ! re-labourage des deux massifs, avant une fuite quand même ponctuée de grognements pas contents !
Ce matin, j'ai pu constater que mon jardin était le seul à avoir été visité. Mon marchand de légumes, au marché m'a dit que c'était parce que mon terrain était "riche", bio et sans doute plein de chouettes petits vers ! !...
Cette fois, le baryton a essayé de boucher les trous de la haie avec des branchages, des morceaux de grillage de fortune ...Je ne sais pas si cela peut arrêter des sangliers déterminés !
Je monte la garde jusqu'à 23 h, la lampe et la percussion à portée de mains...
"Forcément, me dit le baryton, tu as une pancarte "refuge LPO", ils se sont dit que c'était "libre-service" !
Je comprends bien qu'à force de réduire l'habitat des animaux sauvages, de bétonner ce qui autrefois était un bois ou un espace naturel, il ne reste pas assez de place pour la vie sauvage qui la prend là où elle la trouve...dans les jardins par exemple...
Mais, sangliers et marcassins, si vous aviez un peu plus de savoir vivre quand vous vous invitez, la cohabitation serait un peu plus facile !
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Par Capucyne le 24 Mai 2020 à 18:00
Un visiteur qui m'a donné une grande émotion...
Dans le pré derrière chez moi, une tache dans l'herbe haute, une grâce qui a duré une bonne demi-heure, un chevreuil tranquille vu de loin, par la fenêtre...
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