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Photo LCVN
Cette photo, prise il y a peu dans ma commune, est la triste image de ce qui se passe journellement : des promoteurs se baladent , sonnent aux portes, proposent de racheter votre maison (ici, la maison verte) parce que le terrain d'à côté appartient à une vieille dame partie en maison de retraite, que les héritiers ont déjà été contactés et qu'ils sont près à vendre pour un prix auquel ils ne rêvaient même pas, que de l’autre côté, un vieux hangar a été vendu aux même promoteurs pour un prix auquel son propriétaire ne rêvait même pas... Les vautours attendent la mort pour arriver, les promoteurs la devancent...Et puis...l’appât du gain fait le reste.C'est ainsi qu'une petite commune se couvre peu à peu d’immeubles et qu'elle devient ville. On ne dit plus "dans le bourg", on dit "au centre ville"...Elle est devenue faubourg, bientôt engloutie par la ville tentaculaire.Une personne décède, part en maison de retraite ? Sa maison est le plus vite possible démolie, et ces "dents creuses" vont bientôt donner naissance à des immeubles, de plus en plus haut, qui vont bientôt de relier entre eux...Le terrain dont je vous montre la photo était plein de vieux arbres, des arbres de haute tige, , il abritait aussi un vieux verger aux troncs noueux, des noisetiers, paradis des écureuils...Les arbres ont été abattus ou "élagués", le vieux châtaignier a été réduit au rang de trogne, les noisetiers arrachés, les écureuils, au seuil de l'hiver ont dû chercher refuge ailleurs...Nantes étend ses tentacules et est devenue un chantier à ciel ouvert.J'ai trouvé sur internet cette image ô combien parlante et terrifiante. Et la vie dans tout ça ? Celle des arbres, des jardins, des forêts, des fleurs et des insectes ? La nôtre en fait ! Les villes s'agrandissent, deviennent inhumaines et bientôt invivables...Je ne parle même pas de la beauté, je crois que c'est une notion qui n'a plus beaucoup de sens pour beaucoup de gens...Tous les îlots de fraîcheur et de verdure disparaissent. "Il faut loger les gens", qu'ils disent, "il faut densifier les villes"...Loger les gens... personne évidemment ne peut dire le contraire (même si on peut se poser des questions sur la capacité qu’ont la plupart des animaux de réguler leurs populations en fonction des ressources de leur environnement, capacité dont l'être humain semble complètement dépourvu...mais passons...)
Donc, il y a besoin de logements. Mais, comment expliquer le nombre de logements vacants à Nantes, dans les commune avoisinantes ? Pas très loin de chez moi, sur un hameau de sept maisons, comment expliquer que cinq soient vacantes ? Comment expliquer que dans des immeubles construits il y a dix ans sur un vaste terrain plein d'arbres (détruits, évidemment), les gens ne restent en moyenne qu'un an ou deux , Ils trouvent donc facilement à se loger ailleurs ? Est-ce le prix des maisons, le prix des loyers qui est trop élevé ? Dans ce cas, ce n’est plus un problème de logement, mais de profit immobilier ? Le nombre de logements vacants, en hausse sur presque tout le territoire, était de 3,1 millions en 2023, soit plus de 8 % de l’ensemble des logements. (source : Labsense pour Boursorama)Que dire aussi des taxes sur chaque transaction, les droits de mutation à titre onéreux (DMTO) que perçoivent les municipalités pour chaque permis de construire octroyé et qui ont atteint des sommets ??? Les communes ont vu leur capacité de financement passer de 3,1 milliards à fin 2020 à 4,6 milliards un an plus tard.(source Les Echos). De quoi distribuer des permis de construire aux promoteurs sans être trop regardant, n'est-ce pas, et déclarer, vertueusement qu' "il faut bien loger les gens..." ?Je me pose des questions...Fort à propos, le numéro de la Salamandre d'avril -mai fait écho à mes préoccupations :" Nous voici arrivés à un point de bascule. Il n’y a pas si longtemps, l’idée de prendre soin de la biodiversité en ville apparaissait pour la plupart de nos élus comme une lubie de quelques bobos écolos.La ville, c’est d’abord du bitume, du béton, du verre… Autant de pièges à chaleur écrasés par des canicules de plus en plus lourdes.La seule solution pour nous adapter, c’est de reconstituer partout autour de nous la toile rafraîchissante du vivant.l’asphalte au marteau-piqueur."D’urgence, nous devons prendre soin des arbres rescapés, en planter des milliers, végétaliser toutes les façades et toitures et exploser
Et voilà posé le contexte du dossier à déguster dans cette nouvelle Revue Salamandre… un dossier d’une brûlante et passionnante actualité. "-La ville qui gratte le ciel et grignote la campagne
-Des cités partagées : les grandes villes abritent la moitié de l'humanité, mais certains s'y installent comme ...le castor
-le côté obscur : l’éclairage urbain perturbe la faune et la flore
-Les lignes vertes : créer des corridors écologiques
-La civilisation occidentale défini la nature comme un espace extérieur au monde des humains
-Des balcons en ville
Et bien sur, vous trouvez aussi tous les autres dossiers de la Salamandre:
Rappel : les lecteurs de mon blog bénéficient d'un 7ème numéro gratuit pour tout abonnement à l'une des trois "Salamandre", avec le code 7CAPUCYNE24
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Printemps ! Le jardin se fait tout seul ; avec une générosité exubérante, la nature offre ses tapis de fleurs à qui veut bien les accueillir.
Le jardin est un bouquet de fleurs sauvages . Il n'a pas la science des jardins de catalogues, mais c'est un jardin de printemps, un clin d’œil du ciel, un rappel que nous ne sommes qu'une partie de cette nature que l'on s'évertue pourtant à détruire, même à petite échelle, en arrachant telle ou telle fleur parce qu'elle ne fait pas partie de notre vision domestiquée.
Il y a, à cette saison, une générosité, une douceur, une gaîté qui m'émerveille. C'est ça, c'est le jardin gai, le jardin fou ,les fleurs qui gambadent partout, les tapis de ficaires ou de pâquerettes qui veulent bien qu'on les foule aux pieds, que je ne tonds pas... c'est la saison où je fais des volutes avec la tondeuse, et comme il y a des fleurs partout, il n'y a plus grand chose à tondre.
C'est la saison où le jardin est un petit morceau de spontané, de prairie folle...
Après les ficaires, pâquerettes, stellaires...c'est la lunaire monnaie du pape qui fait le spectacle et qui joue avec le soleil !
Avez-vous remarqué comme les fleurs sont belles de près, lorsque l'on prend la peine de les regarder ? Même la plus modeste est une merveille!
Sur le côté de la maison, la monnaie du pape fait la haie en compagnie des lamiers.
Et puis, quand on arrive derrière...
Elles se sont faufilées jusqu'au fond du jardin, ,le long de la haie, et tiennent compagnie contrastée aux stellaires toujours fleuries, aux euphorbes acidulées, sous l’œil de propriétaire de Merlin...
Un tapis orangé maintenant, celui des soucis qui seront bientôt rejoints par les marguerites....
L'an dernier, j'enviais le tapis violet du lierre terrestre chez ma voisine.
Cette année, il a "fait le mur", le grillage plutôt pour s'installer aussi chez moi ! j'adore ses délicates fleurs violettes, ses feuilles en forme de cœur dentelé, son petit goût rappelant celui de la menthe et... ses vertus culinaires !
Par le passé, on la disposait sous la couche des jeunes mères, avec d'autres herbes. On lui attribuait la vertu de redonner des forces après le travail de l'enfantement.Elle a également servi longtemps à clarifier, aromatiser et préserver la bière jusqu'au XVll ème siècle.C'est une plante mellifère dont le parfum très particulier des feuilles peut remplacer celui de la menthe dans de nombreuses préparations.
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Bientôt les vacances de Pâques. Beau temps ? Pluie ?
Je viens de réagencer le chapître "lire, voir" de mon blog (sommaire, colonne de droite). Bien sûr fidèles à l'esprit de mon blog, les lectures seront plus faciles à trouver : pour la référence de livres-nature, vous trouverez désormais les rubriques suivantes : livres enfants, livres littérature nature, livres jardin plantes, petits guides nature, revues...
Dans cette dernière catégorie, les hors-séries de printemps de la Salamandre sont parus :
Petite salamandre, hors-série :
Pour aller voir : C'est ici !
Dans ce numéro, beaucoup de jeux-découvertes sur le thème : "qui fait quoi ?"
Qui sème des graines au vent ? Qui fait pousser des fleurs colorées ? "etc...
D'autres jeux, des activités,(une couronne de fleurs, des pots de récup ) un grand jeu MEMORY avec des cartes à découper...
Deux abonnements au choix: 6 numéros+ 6 posters
ou 6 numéros + 6 posters + 2 numéros hors-séries
Avec mon blog, vous recevez un numéro supplémentaire pour tout abonnement ou réabonnement
La petite salamandre d'avril-mai
le dossier central nous emmène chez les petites bêtes à bon Dieu, les coccinelles.
Il nous emmène aussi à le découverte des papillons du jardin ou du chemin, il nous raconte des histoires bien sûr et propose des jeux, des recettes faciles, un grand poster de coccinelle avec , au dos, des coloriages...
Pour aller voir : C'est ici !
Salamandre junior, hors-série :
pour aller voir: C'est ici !
Construit lui aussi sur des questions : "qui fait quoi ?"
... et aussi un grand jeu surprise
Salamandre junior d'avril-mai
Dans la catégorie « course », c’est le plus grand champion au monde : le faucon pèlerin peut atteindre 389 km/h. Aucun animal n’est plus rapide que lui !!!
C'est lui qui est à l'honneur dans le dossier central du Salamandre-junior d'avril-mai.
Mais aussi , d'autres dossiers :
Eh oui, les insectes migrent aussi. Parmi les papillons migrateurs, c’est la belle-dame qui parcourt la plus grande distance ! Will Hawkes étudie son incroyable voyage.
Une BD :
Ma planète » : L’Univers, tu connais ?
Un ce poster BD géant,pour en avoirs plus sur notre Univers, mais aussi sur notre galaxie la Voie Lactée.+ « En cadeau ! » : Un super-poster de faucon pèlerin !
Comme pour la petite Salamandre, deux types d'abonnement, avec ou sans les hors-série, mais toujours avec les posters géants et ...un septième numéro gratuit pour tout abonnement ou réabonnement:
boutique.salamandre.org/la-selection-capucyne
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Chez moi, les tulipes deviennent capricieuses au fil des années : elles fleurissent la première année, puis, selon leur humeur,, refleurissent ou non, leurs massifs s'amenuisent jusqu’à ne plus donner qu'une fleur ici ou là, de temps en temps. Bref, les tulipes, il faut les renouveler...
Sauf...
Sauf les tulipes botaniques qui se naturalisent au jardin et qui, à l'inverse de leurs chochottes de cousines, prolifèrent plutôt !
Tout de même, j'en avais planté de deux couleurs ; je n'ai plus que celles-ci, les autres se sont comportées comme de vulgaires tulipes classiques et capricieuses...
Jolies, fidèles, elles fleurissent depuis plusieurs années maintenant.
Roses , leurs pétales pointus leur donne l’allure d'étoiles au cœur ensoleillé.
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Fritillaria meleagris...
Pourquoi traiter de pintade cette fleur élégante, originale? La fritillaire, c’est le charme faite fleur, le charme fou avec sa drôle de robe en damiers.
C'est justement sa tenue coquine, damiers blancs sur fond pourpre qui lui vaut ce nom qui pourrait passer pour un sobriquet : les fameux damiers que l'on retrouve sur le manteau des pintades, quoique pas vraiment sur fond pourpre...
photo Wikipedia
Il faut tout de même de l'imagination... Et si meleagris signifie "pintade", le fritillus , en latin, était le cornet qui servait à jeter les dés...un charmant cornet que je me réjouis de retrouver à chaque printemps...
Levs fritillaires adorent avoir les pieds dans l'eau et cette année, elles sont servies , à tel point que j'ai bien craint de les voir presque noyées jusqu'à la corolle ! Mais non ; les malignes , cernées par l'eau de toutes parts, se sont débrouillées pour investir juste le ^petit coin un peu plus sec, me permettant de pouvoir faire quelques portraits (les pieds au frais, quand même !)
Elles ont le sens du décorum, fleurissant, majestueuses, sur fond de ficaires, plus modestes, mais qui leur font un écrin lumineux.
Leur robe est subtilement variée, plis mauve, plus pourpre, aux damiers plus ou moins foncés...
Fragile, protégée, la fritillaire pintade ne se regarde qu'avec les yeux !
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