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     On en parle souvent, de plus en plus, sans que je sache très bien ce que chacun met sous ce terme... Culture permanente ? C'est vrai, il y a des légumes qui restent en place plusieurs années, qui se ressèment tout seuls, chou Daubenton, chou Kal, chénopodes, poireau perpétuel...etc... On parle aussi de la culture en lasagnes...

    Pour moi, c'est une façon de cultiver en accord avec la nature, et non contre elle, d' "utiliser' les forces naturelles (insectes, oiseaux, plantes) pour éviter les maladies, fortifier les cultures...une façon "écologique" de jardiner...d'utiliser le compost au lieu des engrais chimiques, la vertu de l'ortie ou de la consoude pour éloigner les maladies...Le jardin est un organisme vivant, que je "soigne" de la même façon que je me soigne...que j'essaie de fortifier pour qu'il soit en bonne santé...

    Je laisse le pus possible de fleurs sauvages au jardin car ce sont elles qui attirent le plus les butineurs...Et puis, elles sont belles !

     

    Permaculture, quézaco ?

    La grâce des stellaires et un baume pour les yeux et le cœur !

     

    Les étoiles bleues de la bourrache  attirent irrésistiblement une foule ailée : en ce moment, ça butine et ça bourdonne , je pourrais presque dire "ça ronronne " tout autour de la bourrache ! Beaucoup de bourdons, mais aussi d'abeilles solitaires...

    Permaculture, quézaco ?

    Permaculture, quézaco ?

    Permaculture, quézaco ?

     

    Même les coccinelles aiment y venir butiner en attendant les pucerons !

     

    Permaculture, quézaco ?

     

    Fais-je de la permaculture dans le savoir ? J'ai voulu en avoir le cœur net : la permaculture, késako ? je suis allée voir ce qu"en dit le "dictionnaire" wikipedia..

     

    "Permaculture :principe de culture permanente, créé par le biologiste Bill Mollison dans les années 1970 en Australie."

     Basée sur  la création d’écosystèmes, la permaculture offre alors à la fois un nouveau souffle à la terre, un nouveau rôle au jardinier, un nouvel espoir pour la santé et la consommation de végétaux .

     Bill Mollison décrit dans son livre son objectif : « Qu’il soit possible de récolter sans semer chaque année, de protéger le sol sous un couvert permanent, de mieux associer cultures et boisement…

     

    On s’en approche ! Et j'ai découvert un livre , publié chez Terre vivante, spécialiste du jardinage écologique, et écrit par Patricia Beucher, habitante de ma région : La permaculture sans courbatures ! Elle avait déjà écrit un livre sur "le beau jardin du paresseux"... Voilà qui me parle ! Car j'aime le jardin, j'aime grattouiller la terre, semer, planter, arracher ci ou ça, mais de temps en temps, j'aime que ça se fasse tout seul, ou plutôt j'aimerais...Regarder ! C'est mon occupation favorite au jardin !

    Et justement, ce livre incite à regarder, à observer pour savoir ce qui peut convenir le mieux, sans dogme superflu.

    Appendre à regarder ce qui pousse spontanément pour se faire une idée du sol...

    Permaculture, quézaco ?

     

    Les jolies pâquerettes que je contourne avec la tondeuse poussent aux endroits piétinés, alors que les plantes qu'elle qualifie de"petits trésors" poussent pour beaucoup spontanément dans mon jardin : l'Ancolie, le Fenouil vivace, le Géranium, trois ou quatre sortes de Géranium, la Giroflée, l"Onagre etc...

     

     

    Les ancolies: quand les chochotes deviennent sans gêne !

    Le jardin "côté champêtre" : 2 - coquelicots et géranium herbe à Robert

    Pein feu sur l'Onagre

    Les jardins de grands-mères

     Utiliser l'eau, pailler ou non, découvrir que tous les endroits de son jardin n'ont pas forcément le même type de sol, cultiver en creux ou en buttes, choisir sa haie, tailler les arbres...

    C'est un gros livre, bien complet. Je l'ai reçu il y a quelque temps, je n'ai pas encore tout lu ; c'est une mine d'or pour tous les aspects du jardinage. Si vous voulez le feuilleter, c'est ici :

    https://www.calameo.com/read/00040054711a605496623

     

    Permaculture, quézaco ?

     

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  • Un muguet pile à l'heure !

     

    Chaque année, il attrape des sueurs froides, le muguet ! Arrivera-t-il à l'heure du rendez-vous ? Ni trop tôt ? Ni trop tard ? Il jongle avec le chaud, le froid...

    Cette année, il n'a pas eu besoin de faire trop d'efforts ! Il arrive pile à l'heure pour ses souhaits de bonheur !

     

    Un muguet pile à l'heure !

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  • "Les recettes du jardin" ! C'est un peu la rubrique des petites expériences "culinaires" avec  les plantes sauvages !

     

    Les jeunes feuilles du plantain sont bonnes pour agrémenter les salades, mais on m'a dit que les boutons floraux ont, cuits, un petit goût de champignons !

    Il faut juste les choisir tout jeunes (sinon ils sont amères) , surtout sans que les petiotes fleurs à la base du bouton n’apparaissent.

    Du plantain, j'en laisse toujours pousser au jardin, pour avoir toujours sous la main des feuilles en cas de piqûres d'insectes ou d'orties. Bien froissées et frottées sur la piqûre, elles calment vraiment au bout de quelques instants. Et puis, j'aime le feu d'artifice des fleurs !

    Donc, faisons l'expérience des boutons-champignons dans une femmelette...

    le plantain du jardin n'était pas encore trop avancé, les bourgeons bien verts...mais la récolte me semblait bien pauvre pour une omelette ; quelques boutons du plantain des chemins est venu compléter la cueillette.

     

    Omelette au plantain !

     

    On voit nettement la différence : ceux pris hors du jardin sont plus foncés, plus avancés. j'ai eu un peu de mal à en trouver sans le début des inflorescences.

    Ceux-là, je les ai fait blanchir façon de parler, car l'ébullition n'a pas modifié leur couleur !

    Je les ai fait revenir un  peu avant de verser les œufs battus...agrémentés de persil et de ciboulette (toujours du jardin).

     

    Omelette au plantain !

    Omelette au plantain !

     

    L'omelette était bonne, il fallait se forcer un peu pour trouver le goût du plantain (un petit goût de champignons, c'est vrai (de fond d'artichaut dit le Baryton...)) tellement le goût du persil l'emportait ! Moralité : ne pas craindre de mettre une bonne poignée de plantaire, jeune, tout jeune, ou blanchi !

     

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    Rendez-vous avec les doronic plantain

    Je l'avais découverte en plein confinement, en avril 2020, une sorte de grande marguerite d'un jaune flamboyant, loin de toute habitation, près de champs cultivés...C'était une touffe peu étendue, d'une fleur inconnue de moi, que Petite Rose avait identifiée : la Doronic plantain...

    Il paraîtrait que c’est la seule touffe recensée dans le département... sauvage ? Pas sauvage ? Ensauvagée, pour le moins ! Incongrue à cet endroit et magnifique, elle est devenue elle aussi un rendez-vous annuel...

    Le cœur un peu battant (l'an dernier la "touffe "n'était plus que quelques fleurs), j'avais un peu peur de ne plus retrouver ma fleur ensoleillée...

    Mais là...

     

    Rendez-vous avec les doronic plantain

     

    ...merveille ! La petite station s'est un peu étendue, a grignoté quelque mètres le long du chemin et dans la pente qui mène au cours d'eau ! La pente justement ! Source de mon inquiétude depuis que j'ai rencontré des gamins occupés à "défricher" un "chemin" dans cette même pente, quelques mètres plus loin, pour faire du rodéo frisson en VTT...

     

    Rendez-vous avec les doronic plantain

     

    Je ne peux guère leur en vouloir : à 16 ou 17 ans, la nature n'est qu'un terrain de jeu pour se procurer des sensations fortes. mais en vouloir aux parents qui n'éduquent pas leurs enfants dans le respect et la connaissance du milieu dans lequel nous vivons, oui !

    Cette année encore, cependant,  les Doronic ont été épargnées et se portent très bien. Mais...elles sont sur la liste rouge de la flore vasculaire de France métropolitaine et aussi de la région des Pays de la Loire. (Les plantes vasculaires sont des plantes à tige, feuilles et racines dans lesquelles l'eau puisée dans les racines circule dans la plante, ce qui leur permet d'atteindre de grandes tailles).

     

    Rendez-vous avec les doronic plantain

     

    Avec les fritillaires (précédent article), c'est la fleur qui m'inquiète le plus lors de mes rendez-vous printaniers  ! Il y en a si peu et elles sont tellement fragilisées ! On ose juste espérer que les promeneurs s'abstiendront d'en faire des bouquets ou de les piétiner ! La Doronic possède des rhizomes, ce qui lui permet quand même de se cacher sous terre après la floraison !

    Elle est considérée comme un remède pour de nombreuses maladies telles que l'asthme, le rhume des foins, la diarrhée et les infections bactériennes. Bon, il ne faut pas trop le dire ni dévoiler sa localisation si l'on veut la voir refleurie lors des rendez-vous du printemps !

    Rendez-vous avec les doronic plantain

     

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  • Rendez-vous avec les fritillaires pintade

     

    C'est un rendez-vous annuel, enfin, un de mes rendez-vous annuels ! Et chaque année, j'ai un peu d’appréhension ; vais-je retrouver la petite troupe de clochettes bigarrées des fritillaires au bord de l’eau, les pieds presque dans l'eau ? N'auront-elles pas disparu, piétinées, arrachées, saccagées...bétonnées ? Elles sont si fragiles !

     

    Rendez-vous avec les fritillaires pintade

     

    Non, cette année encore , elles sont fidèles au rendez-vous, gracieuses avec leurs damiers qui leur ont valu ce surnom, ce sobriquet plutôt, de "pintades"...Il faut être attentive à ne pas les piétiner et se réjouir de leur présence et de leur grâce...

    Rendez-vous avec les fritillaires pintade

    Rendez-vous avec les fritillaires pintade

    Rendez-vous avec les fritillaires pintade

     

     

     

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