Elles sont arrivées...

C'est le mulot qui est à la fête dans le dossier central de la Petite Salamandre. Tout savoir sur ce petit rongeur...sympathique et ne pas le confondre avec ses cousins, la souris, le campagnol...

...avec toujours un joli poster à détacher !

Dans ce numéro, plein de jeux vraiment mignons et de saison: le potager d'été, le vilain (?) petit canard, dans la ruche, les petits lézards du jardin...

...des idées pour la kermesse de l’école ou une fête d'anniversaire...sans rien dépenser !

Le jolie histoire du petit coquelicot qui ne s"aimait pas!

...et d’autres choses, comme cette recette facile de verrines de concombres que les enfants peuvent faire sans problème !

Pour les grands, la Salamandre a concocté quelques portraits d'insectes ... en livrée de gala !

Fascinant, le peuple des grandes antennes, qui fait l'objet du grand dossier central !

...des nouvelles plus brèves...

Un beau dossier sur les perruches à colliers avec les beaux dessins de Tsunéhiko Kuwabara, un reportage sur le papillon Mélitée...

...un point sur la présence croissante du loup en  France et en Suisse...

...entre deux mondes, une belle série de photos de lichens...etc...etc...

Et puis, une petite surprise, la préparation d'un numéro hors-série sur les migrations, pas seulement celles des oiseaux, mais plus près de nous, celles d'autres petites bêtes...

Pour vous donner un aperçu de ce numéro que l'on peut précommander :

C'est ici !

 Chacun connaît le fabuleux voyage de l’hirondelle qui relie chaque année ses terres d’hivernage africaines à nos régions. Mais qu’en est-il des papillons, des grenouilles, des saumons et même des chauves-souris ? Pourquoi ces migrations ? Comment les changements globaux bouleversent-ils le calendrier et les routes de ces innombrables baroudeurs ? Et que penser de toutes ces espèces qui voyagent à l’insu de leur plein gré, portées par les containers et les avions d’un être humain hyperactif ?

Au sommaire :

• Portrait d'Isabelle Autissier, voyageuse des mers, engagée pour la Planète
• Portfolio inédit de Nick Derry, peintre ornithologue de renommée internationale
• Quand l’étude des oiseaux migrateurs aide à leur conservation… Grande interview de Frédéric Jiguet du Muséum de Paris
• Les insectes migrent par millions au-dessus de l’Europe. Quelles sont les dernières découvertes sur ces voyages insoupçonnés ?
• Peut-on voyager comme un animal ? Réponses de l’aventurière Sarah Marquis
• Faut-il lutter contre les espèces exotiques dites envahissantes ? Une enquête en BD de 26 pages réalisée en partenariat avec la Revue Dessinée
• Et encore : Suivre les hirondelles en vélo de Suisse jusqu’au Mali / Les migrations humaines / Amphibiens, voyages à hauts risques

Et toujours, les lecteurs de mon blog bénéficient d'un numéro gratuit pour tout abonnement à l'une des trois Salamandre, avec le code :

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Ceux-là sont des rosiers dont l'histoire remonte à longtemps. Ils ne sont pas remontants, ils fleurissent, longtemps, en mai-juin. C'étaiot avant les hybridations savantes des rosiéristes sans doute...

Mais ils sont magnifiques, et parfumés comme savent l'être les rosiers anciens...!

Le plus petit (les deux plus petits puisque j'en ai deux) et le plus récent, est issu d'une bouture faite au mois de mai, contre toutes les règles. J'étais allée compter les hirondelles dans la propriété d'une dame qui devait déménager fin juin. C'était un beau jour de mai ensoleillé, et le parfum qui se dégageait d'un gros rosier au milieu de sa pelouse était irrésistible ! Je n'ai pu m'empêcher de le remarquer... La dame a cueilli une tige pleine de roses : "C'est un rosier très ancien, m'a-t-elle dit. je vais partir, je ne serai pas là en août, mais vous pouvez quand même essayer de faire des boutures..."

Les boutures ont pris, mes deux petits bébés rosiers, que j'appelle la rose du Bouffay , du nom du lieu-dit d'où ils viennent, ont fait chacun quelques fleurs...parfumées comme il se doit !

Les deux autres sont arrivés au jardin, en mai également, sous la forme d'une tige fluette arrachée de terre par un voisin dont je visitais le jardin  Ce sont en effet des rosiers qui drageonnent.

Celui-ci surtout, la Belle Sultane, qui, de tige est devenue massif !

La Belle sultane est une rose gallique qui fait partie des plus anciennes roses, originaire d'Europe méridionale et d'Asie mineure.

Cette rose a une histoire : en 1788, le navire qui emmène à son bord la jeune Aimée du Buc de Rivery (1776-1817) est détourné par des pirates maghrébins. La jeune fille est vendue sur le marché aux esclaves d'Alger et offerte au Sultan Abdul Amid I (1725-1789) qui la convertit de force à l'islam et en fait sa quatrième épouse...A peine mariée, Aimée adopte un jeune orphelin chrétien. En 1808, c'est ce fils adoptif qui prend le ^pouvoir et devient Sultan de l'empire ottoman. Sa mère, Aimée, devient un personnage important.. C'est en son honneur que fut créé le rosier la Belle Sultane en 1811 et introduit par André Du Pont au jardin de Malmaison...

C'est une rose toute de sensualité ; ses fleurs sont grenat sombre, pourpres, rouge cramoisi velouté, avec au centre une couronne d'étamines jaune d'or. Elles sont élégantes même lorsqu'elles sont fanées ! Elle dégage un parfum profond et ses tiges n'ont pas vraiment d'épines...

Le troisième de mon trio de roses anciennes, c'est le rosier Charles de Mills...

C'est aussi un rosier gallique (sans doute apporté en gaule par la conquête romaine)

Le rosier Charles de Mills est une très ancienne obtention horticole probablement apparue avant 1790, peut-être en Hollande. Touts les roses "galliques" forment des buissons résistants et peu exigeants.

Ses fleurs sont grandes, plates  et leurs 40 pétales forment une spirale serrée de la même couleur lie de vin, cramoisie que la Belle Sultane.

C'est une rose somptueuse qui a le parfum puissant, presque poivré des roses sombres et anciennes... Un délice ! Il n'est certes pas remontant mais fleurit longtemps...

Il est tout à côté de la belle Sultane et non loin du rosier du Bouffay... C'est dire les effluves qui vous assaillent lorsque vous passez par là ! Je passe et repasse...pour le plaisir !

Il joue le contraste avec les coquelicots qui lui font un brin de causette spontanée.

Chacune de ses touffes de fleurs est un camaïeu de roses-bleus...

Et quand le soleil joue avec le rosier...

Il n'a que des qualité, beau, florifère, remontant et ...parfumé ! (sans compter qu'il est aussi l'un des premiers à fleurir).

Quand j'ouvre la porte pour sortir de chez moi, je reçois cette bouffée de couleurs, ce petit plaisir de fraîcheurs et une bouffée de calme et de vigueur mêlés...

Quand je jardine devant la maison, des gens s'arrêtent parfois, tout sourires, pour me dire : "Ah ! Que c'est beau, toutes ces fleurs..!"

Et moi, je suis sottement contente d'avoir apporté un peu de joie simple à ceux qui ont encore la faculté de regarder...

Quand j’ouvre la fenêtre de ma chambre, le matin...

...c'est la bonne humeur qui entre par la fenêtre...

C'est mai, les Marguerites, les Coquelicots, les Escholtzias...les belles qui poussent toutes seules...Le jardin ne me plaît jamais autant qu'en ce moment ! Mais si vous entendiez le ronronnement satisfait des abeilles et bourdons !!!!

Voilà plusieurs livres que je vous présente de la collection "Marcher avec" des éditions Salamandre

Elle nous invite à marcher en compagnie de personnalités de la littérature, de l'écologie, du sport aussi...

.Après "Vers la beauté toujours" de Pascal Dessaint, dont le titre à lui seul nous renseigne sur le "philosophie" de la marche de l'auteur (ici), "Au pays de l'ours de Jean-Jacques Camarra", en quête, dans les paysages pyrénéens, de l'ours qu'il a étudié de longues années, "Quelques pas hors des cases " d'Edmond Beaudoin, pour lequel chaque pas fait naître des souvenirs,(les deux sont à retrouver ici)  c'est "Le pouls de la terre" d'Ernst Zücher, que je viens de lire...

salamandre.org/capucyne

Comme les autres livres de cette petite collection, c'est un plaisir littéraire renouvelé, mais aussi, une réflexion profonde née de la marche, sur le lien (rompu) de l'homme à la nature, une réflexion anthropologique, philosophique de la place de l'homme dans cette nature depuis ses origines, notre évolution, le plaisir de l’auteur à retrouver ce lien en suivant les traces ouvertes par les animaux sauvages, sa communion avec les forêts, les arbres...

"Lire et déchiffrer ainsi les paysages portent la marque du sauvage, c'est pister en nous également, c'est se fondre et communier avec une partie enfouie de nos êtres, au plus profond de ce qui nous lie au reste du vivant."

"Cette magie du feu de bois en pleine nature me fascine de plus en plus. Il permet de renouer avec un élément qui nous accompagne depuis le fond des âges, au rôle si crucial dans l'évolution humaine. L'ancien mythe grec de Prométhée illustre de façon dramatique à quel point le feu est lié à la liberté de l'humain...Faire et vivre un feu de bois constitue un retour à l'élémentaire, à l'immédiateté et à la lenteur, tout comme l'offre un retour à la marche à pied.

 Un livre qui aide à se "connecter "avec soi-même, avec la nature dont nous sommes issus...Un vrai beau et bon livre !