• Une petite salade "sauvage" du jardin? Au printemps, il n'y a que l'embarras du choix.

    J'ai déjà parlé de la cardamine ( voir La biodiversité s'invite...au jardin (1) et goûté une très bonne idée de "Jardin Zen" (link) : sur une tartine beurrée (au beure salé bien sûr !!!), une couche de cardamine finement coupée est un régal!

     

    Le pissenlit? Tout le monde le connaît, peu de gens le mangent: d'aucuns le trouvent trop dur, trop amer...Il faut le consommer tout jeune, au début du printemps. C'est une plante souveraine et dépurative en cette saison pour les

    foies malmenés par l'hiver.

     

                                  

     

    Je n'insiste pas mais...vous pouvez aller voir deux articles très intéressants de "Canard Jaune", sur le pissenlit. : link et link.

     

    Par contre, vous ne refuserez pas une petite salade de nombrils? Verts, dodus, croquants et craquants, les nombrils...de Vénus (qui est tout de même une référence en la matière!) seuls ou accompagnant d'autres salades , sont un vrai régal ( si l'on choisit les petits, verts et tendres).

     

    ................

    .................................................................................................nombril de Vénus

     

    On les trouve sur  le bas des troncs d'arbres, les talus ou les vieux murs, comme la mâche doucette sauvage. Elle se mange, elle aussi, comme sa cousine cultivée.

     

    ...........................

    ..........................mâche sauvage

     

    Et pour ceux qui sont résolument réfractaires à  "l"herbe", soignez la sauce!

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    .............   Non, ce n'est ni une décoration de Pâques,ni une incitation au tricot pour les oiselles condamnées à l'immobilité sur leurs oeufs...

    Mais , bien que mon jardin regorge de brindilles sèches, de feuilles mortes et de mousse, j'ai surpris, une année, une mésange bleue à l'intérieur de la "niche" du chat (!!), occupée à tirer sur les poils du tapis de sol de ma minette!

    Depuis, je donne un coup de pouce pour les finitions...La petite mésange qui fait son nid dans le cerisier semble apprécier : voilà deux fois que je renouvelle les provisions....

    . 

     

     

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    Je devrais demander un congé pour "surveillance aviaire intense ", un congé parental, en quelque sorte!

    Je ne peux pas être partout, surveiller le nichoir du bouleau, ceux du pommier et du cerisier, les merles, les constructions des troglodytes et Titi bien sûr, Titi qui fait le joli coeur auprès de sa belle, qui lui enfourne amoureusement dans le bec ici une chenille, là un petit vermisseau...tandis que la coquine bat des ailes et pépie comme un oisillon pour tester son amoureux.

    "Mais oui ma jolie, mais oui, tu peux compter sur moi pour nourrir la future nichée !"

    Mais voilà quatre fois que j'arrive trop tard et que je rate cette touchante photo de fiançailles! Les tourtereaux se sont envolés!

    Quant à savoir où est leur nid...Pas loin , c'est sûr, mais il n'est pas plus discret qu'un rouge-gorge... et je crois que l'heure  est encore  à la séduction, pas encore à la construction !

     

    Ce n'est pas le cas de Victor, le troglodyte, qui crie  son chant de victoire à toutes les pies et tous les chats du quartier! L'autre soir, j'ai même cru que c'étaient les merles , peut-être attaqués par les pies,qui faisaient ce vacarme, avant de voir cette noix minuscule chanter à tue-tête:

    "Regardez tous! Je fais un nid!"Je fais un nid !"

    Un de plus! Car chez les troglodytes, c'est le mâle qui construit le nid; il en construit même plusieurs (- c'est une autre forme de séduction !) et c'est Madame qui choisit et qui n'a plus qu'à s'occuper de la décoration.

    Cette fois, Victor a choisi le jasmin, entortillé de lierre...

     

     

    Pendant une bonne demi-heure, il s'affaire, s'agite, transporte des feuilles mortes plus grandes que lui, dans le trou situé derrière et au-dessus de lui...

    Depuis, plus rien. je l'ai revu dans les massifs, mais il semble que Madame n'a pas choisi ce nid (à mon avis d'ailleurs un peu bâclé...)

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    Dans le val d'Orvault, repose une mare...

    Et dans cette mare, bercés par les vaguelettes créées par le vent qui souffle fort, ..il y a des nids...

    Des nids de grenouilles rousses (les plus précoces ), de crapauds ? De tout cela peut-être car les oeufs ne semblent pas arrivés au même stade et créent des paysages fantasques , des effigies de monstres marins.

     

    (Fanfan confirme qu'il doit s'agir d'oeufs de grenouilles, rousses ou agiles, les oeufs de crapauds formant des chapelets. )

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  • Malgré le vent qui le décoiffe et ma présence à trois mètres, Titi chante sa mélodie.
    Je le soupçonne d'aimer avoir un auditoire!  (A regarder...avec le son !!


      Pour regarder la vidéo, cliquez sur le triangle au centre de l'image...



     

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