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    ..........................................ficaire

     

    ficaire

      Chaque printemps, c'est la même chose: une explosion de lumière au fond du jardin, que je guette et que j'évite soigneusement de tondre! C'est le soleil qui investit les lieux et j'admire les pétales vernissés des ficaires: je ne suis pas la seule: les butineurs s'y réchauffent les pattes!

     

    J'attends aussi avec impatience la touffe blanche et légère des délicates stellaires ....  

    stellaire

     

    La véronique est une de mes préférées parmi ces fleurs qui s'invitent au jardin .Je fais de gracieux slaloms de tondeuse pour préserver son petit massif spontanné .La véronique a les yeux bleus et tend ses deux gracieuses petites étamines (les deux seules qui restent sur les cinq de la fleur; toujours deux, les trois autres sont atrophiées; toujours, c'est comme çà, une idée de la nature...)  

    véronique

     

     

     

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  •  Un matin, je découvre l'herbe mouillée miraculeusement piquetée de violet.

    Mystérieusement nées de la nuit ou de la rosée, modestes et crânes, les violettes ont investi le jardin.

    Violettes violettes ou violettes adoucies de bleu, violettes mauves, violet sombre ou d'un bleu subtilement bicolore...

    Celle-ci s'est poudré le visage  d'une touche blanche de Pierrot.  A l'écart, cette autre se cache, le rose aux joues, coquette et confuse d'être ainsi exposée  aux regards...

    Violettes odorantes ou inodores, violettes hérissées, violettes tricolores, violettes des bois, je ne saurais les reconnaître...mais  celle -ci sera désormais pour moi la "viola timida", la violette timide!

       

       Violettes sucrées au goût parfumé des grands bocaux de verre de l'épicerie du village, parfum de violettes de Toulouse dans son flacon ventru, violettes parfumées des petits chemins creux....

     

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  • Pascale Pierre avait fait le portrait d'une de mes mésanges bleues.(une mésange "à croquer"! )  Cette fois, c'est mon chardonneret élégant, ( Léger matin de neige...) en compagnie de deux autres oiseaux, qui a inspiré son pinceau délicat  link

     

     

     

     

     

     

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      Le couple de mésanges bleues a été , cette année, le premier locataire du jardin. Depuis février, La mésange tricoteuse  et son compagnon  se sont installés dans le nichoir du cerisier. Les premières fleurs ont éclos près de l'entrée du logis , mettant une touche rafinée à la décoration.

    Et j'ai vu le male... venir -comme le rouge-gorge- offrir un présent à la femelle!

    Je l'ai surprise en train de mettre la dernière touche aux finitions.

     

     

      Dans le nichoir du pommier, un autre couple de mésanges bleues s'est discrètement installé,( j'ai observé la femelle en train de carder la laine elle aussi!) malgré les "titu titu" du petit mâle charbonnière qui appelait une compagne fin février... Il faut croire qu'il n'a pas eu de succès! (voir:L'appel du printemps )

     

     

      Après une semaine de bricolage intense pour remettre , semble-t-il, le nichoir du bouleau en état, les charbonnières n'ont plus donné signe de vie pendant une semaine, et j'ai cru qu'elles s'étaient fait chasser, après tant de travail, par les charbonnières du jardin voisin. J'en étais triste pour elles. Mais voilà que le 6 avril, j'ai surpris une intense activité près du nichoir!

    La petite charbonnière ne tricote pas: elle a plutôt l'air de faire les foins!

    (voir: Le mystère de la charbonnière... )

     

     

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    Elle attend, perchée sur le pin.

    Je connais bien cette attitude maintenant: elle émet de petits pépiements, regarde à droite et à gauche...

    C'est la petite amie de Titi. Voilà plus de deux semaines, trois peut-être, que la scène se répète: le rouge-gorge vient lui offrir la becquée, comme à un oisillon.

    C'est qu'elle ne s'en laisse pas compter, la petite! Elle le teste, mon Titi! Il ne va pas s'en tirer avec un ou deux vermisseaux hâtivement déposés en cadeau! Non, elle veut du solide, du durable, la certitude qu'il saura nourrir les petits!

    Titi sautille , nerveux et affairé , dans tous les sens sur la pelouse. Il cherche des vers. Il va venir...

    Je cours chercher l'appareil photo. Jusqu'à présent, ou bien je ne l'avais pas sous la main, ou bien ils sont plus rapides que moi, ou trop loin, ou cachés par une branche...cette photo, je ne réussis pas à la faire.

    Je suis prête, l'objectif braqué sur la petite; j'en ai des crampes aux épaules!

    J'en profite pour faire son portrait...

    Ah! Voilà Titi, le bec plein de provisions...

    Hélas! la coquine s'envole un peu plus loin, sur la vieille mangeoire oubliée là avec quelques noisettes et grains de blé qui n'intéressent plus personne...

    Le temps que je refasse la mise au point...il a déposé son offrande et repart!

    Trop tard! Il ne me reste qu'une photo, ratée mais étrange, où il semble que le rouge-gorge qui s'envole étend ses ailes protectrices au-dessus de l'oiselle accroupie!

     

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