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Par Capucyne le 26 Octobre 2009 à 09:36
C'est dimanche. Mon réveil interne se moque pas mal du changement d'heure extérieure, et je suis réveillée, en même temps que les oiseaux.
La fenêtre ouverte (il fait doux ce matin), j'écoute...
Pas ou peu de bruits lointains...
Sur le pommier, un oiseau que je ne réussis pas à identifier fait entendre de petits cliquetis qui pourraient être ceux de mon Titi matinal, puisque je ne distingue aucune sérénade "rouge-gorgienne" ce matin.
Ce cliquetis répond au cri des merles et sert de fond à la mélodie douce et limpide d'une fauvette, limpide comme l'atmosphère mouillée de la brume qui ponctue les chants d'oiseaux de légers "ploc ploc"feutrés.
Au loin, un croassement sonore de corneille rivalise avec un coq, insensible lui aussi aux directives européennes, et qui salue le lever du jour embrumé...
Et là, tout près, dans le jardin de mon voisin, ce gloussement suivi d'un petit hoquet, à qui appartient-il ? A un oiseau de nuit fêtard qui rentre se coucher ?... Je ne le saurai pas...
Déjà on entend au loin quelques roulements de voitures et les mésanges viennent voir si j'ai pris mon petit déjeuner et s'il y a quelques miettes sur la fenêtre...
Je guette... Je guette, mais non, les miracles ne se renouvellent pas quand on les appelle : hier matin, prête à sortir mettre le linge à sécher, je me fige : une très belle sitelle torche-pot , couleur ardoise et tuile, inspecte le plateau sur lequel j'ai déposé quelques noisettes, pour les visites des écureuils. (Les écureuils qui s'en moquent un peu, puisque deux noisettes restent là depuis un mois sans trouver acquéreur);
Je pose doucement ma cuvette de linge et sors tout aussi doucement à reculons de la cuisine, pour aller chercher l'appareil photos...
Quand je reviens, la sitelle est toujours là, mais avant que j'aie pû faire quoi que ce soit, elle... saisit une noisette dans son bec et s'envole...me laissant le coeur tout ému, mais un peu dépitée d'avoir raté la" photo du siècle" !!!...
Tandis que j'écris, Titi, dans un bruit d'ailes froissées, vient chercher sur la fenêtre , juste à l'intérieur de la cuisine, les miettes du petit déjeuner...
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Par Capucyne le 29 Août 2009 à 10:35
Ce matin, je prends mon thé matinal devant la fenêtre, l'appareil photos à portée de main...
Les habitués sont là, Titi et les mésanges...Soudain, un troglodyte, tout petit , sautille à la fourche du pin... C'est un jeune...Je prends doucement mon appareil...
Et là, en deux secondes, un atterrissage brusque ! Un ramier ? Non ! Les rayures grises de l'épervier , là, à côté du troglodyte !!... Le troglodyte ...!!! Le rapace et moi avons le même réflexe: regarder à ses pieds là où se trouvait le petit oiseau, un quart de seconde plus tôt ...Rien..( C'est bizarre, je ne l'ai pas vu s'envoler ...) Mon second réflexe est de faire une photo du prédateur...Mais je n'en ai pas le temps : bredouille , il s'envole...
Tout de même, quelque chose m'étonne...Je sors, vais près du pin et regarde..., dans l'enchevêtrement des branches,
sous la rondelle de bois qui me sert à poser la mangeoire l'hiver...Les troglodytes aiment bien passer là, en -dessous, à la recherche de petits insectes... Rien...
Je rentre, mais j'observe , et quelques minutes plus tard, tout danger écarté, je vois le troglodyte, absolument immobile (merci pour la photo !!!) à la sortie de cette petite cachette ! Bien joué ! Bien éduqué le jeune oiseau : il avait fait le mort, là , juste au-dessous des pattes de l'oiseau de proie !
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Par Capucyne le 30 Juillet 2009 à 09:20
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C'est d'abord un concert de piaillements, venus du fond du jardin, qui m'a alertée. Je me suis approchée à pas de sioux: mais oui, dans le chêne, une nichée nouvellement sortie essayait sans doute de se faire repérer par un oiseau de proie quelconque, histoire de parfaire son éducation !!!
Aux jumelles; je distingue une boule olivâtre au ventre clair...Un petit "pouf" de verdier!
Je m'installe sur la terrasse avec les mésanges...
Seconde alerte : battements d'ailes répétés, allées et venues dans le conifère! Décidément, ce cyprès dégingandé a un immense succès: j'y ai déjà eu le nid des troglodytes, un autre nid tombé à terre, une tentative de décoration avec le lichen de l'érable des voisins, toujours de la part des troglodytes...Et maintenant, voilà un verdier avec un brin dans le bec!!! Mais, il se croit en avril celui-là, et vu l'état de l'arbre, s'il y a du vent, je vais retrouver ce nid par terre! Les verdiers aiment les grands frissons!
Tiens, en parlant de verdiers, voilà la petite troupe hurlante de tout à l'heure: dans le bouleau, le père (ou la mère) pépie sans cesse pour guider les petits.
L'un d'eux, très drôle, a réussi, (oh là là, le gouvernail est un peu ivre et l'atterrissage difficile !) à se poser (si l'on peut appeler çà "se poser" !)sur l'arbre à mangeoires. Et là! Il en fait une tête ! Une mésange est en train de déguster une petite miette; le petit verdier, c'est sûr, n'a jamais vu de mésange ; il se tord le cou dans tous les sens pour essayer de bien la photographier sous tous les angles, et de bien se rappeler:
"Cheveux noirs, coiffure à l'indienne, ventre jaune, dos bleu-gris, bande pectorale, ...effrontée: "mésange charbonnière" ! !! Effrontée, mais pas dangereuse !"
Une petite grive (elle doit être orpheline !) suit les verdiers : les parents l'ont peut-être engagée comme baby-sitter !
Une heure plu tard, la petite troupe piaillarde revient sur le bouleau. Je suis en train de nettoyer les vitres de la cuisine. Un petit vient boire et me regarde comme il regardait la mésange tout à l'heure; il penche la tête:
"Cheveux noirs, ...euh ! C'est tout, ce n'est pas une "mésange charbonnière "! Maman ! Qu'est-ce que c'est ?"
Une jeune mésange s'impatiente et réclame la becquée...
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Par Capucyne le 23 Juillet 2009 à 08:32
Les oiseaux ne chantent plus (sauf les fauvettes !) !
Au printemps, tout fringants, ils paradaient et "rouladaient"à qui mieux mieux. Mais les soucis domestiques les ont bien calmés ! Les petits, çà vous use !
Merlin ne siffle plus; il ne se fait pas remarquer. Jeune et brillant en avril, il se cache maintenant ! Il est vrai qu'il n'a pas fière allure ! Surpris au bain, il ressemble à un vieux corbeau déplumé, le cou dégarni, le plumage hirsute laissant voir des plaques blanches, par endroits...Il n'est pas beau à voir; il se cache; il fait plume neuve...
Mais dès septembre, le plumage flambant neuf, il va reprendre ses chants flûtés matinaux !
Il n'est pas le seul: les rouges-gorges muent aussi, mais à la manière des rouges-gorges: discrète et prudente, plume après plume. Cela donne à Titi (sur le bandeau du blog ) un joli panaché de gris sur le ventre...
Les mésanges charbonnières, elles, n'ont rien à envier aux merles ! Les entrées et sorties incessantes du nid leur ont raboté les plumes, le nourrissage des petits ne leur a pas laissé le loisir de s'occuper de leur plumage...
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Il va falloir s'y mettre avant l'hiver !
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Par Capucyne le 14 Juillet 2009 à 09:32
Titi junior prend son bain.
Une toute jeune fauvette "à tête noire"(mais rousse comme celle de sa maman) essaie à la fois de faire la connaissance de ce drôle d'oiseau et de s'initier aux joies du bain...je suis contente de voir les petites fauvettes. j'en ai aperçu trois..
Un couple nichait non loin, mais il y a une semaine, Frimousse, une chatte du quartier m' a rapporté ("Tiens! Puisque tu aimes les oiseaux!") une fauvette adulte, une femelle...J'ai craint pour la nichée, privée de la mère...mais j'ai revu la fauvette du jardin et voici donc les petits!
Par deux fois, le jeune rouge-gorge et la fauvette miniature se sont retrouvés au bain. La petite semble en admiration devant les prouesses aquatiques du rejeton de Titi, dont les ébats rendent vaines mes tentatives photographiques!...
Plus calmes, deux jeunes mésanges, une bleue, une charbonnière, fraternisent maintenant à la pataugeoire..
et se racontent des histoires...
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