• 18 janvier 2013

    C'est la surprise de ce matin : tout est blanc, le jardin, les arbres, le ciel, la rue...blanc de blanc, mi-givré mi-ouaté...ou plutôt blanc bleuté alors que le jour est à peine levé.

    L'encadrement du jardin dans la fenêtre me fait penser au petit jeu du jardin encadré du jardin des violettes!

    Et bien, voilà janvier en tableau au jardin !

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    Mais l'urgence, avant le thé, ce sont les mangeoires : avec ce temps, les oiseaux en ont vraiment besoin.

    Je m'affaire autour de l'"arbre aux oiseaux", tandis que le métallique "ti ti" du rouge-gorge me salue. Attendait-il ? Au moins, il me parle, me dit qu'il est content que je sois sortie parce que là, vraiment, il fait froid et...faim ! Des flocons d'avoine dans de la graisse végétale (bio !) pour lui, des graines de tournesol, des graines (blé, maIs) plus spécialement destinées aux ramiers et tourterelles turques, les boules de graisse, de la poudre d'amandes, la trémie de cacahuètes...Tout est prêt.... je ne sens plus mes doigts!

    Je remarque que l'abreuvoir aux oiseaux est plein de neige....

    Tandis que l'eau de la bouilloire se réchauffe, je vois  un chardonneret  boire une gorgée de neige ! Zut ! C'est une grande perte d'énergie et un refroidissement certain pour les oiseaux obligés de faire fondre la neige...

    Je me dépêche d'ôter la neige de l'abreuvoir et de faire un trou dans la glace du dessous avec ma boulloire d'eau tiède.

     

    A peine entrée à la maison, j'observe un chardonneret déjà là, qui boit l'eau providentielle, bientôt suivi par deux tarins des aulnes. Ces petits migrateurs venus de l'est (où je les vois l'été dans les Alpes) sont arrivés au jardin voici une semaine. 18 janvier 2013 (15) 

    Et bientôt, avec le jour levé maintenant, c'est une cohorte d'oiseaux qui se presse aux mangeoires et dans tout le jardin ! Une vraie volière ! J'en compte une trentaine au sol, sans parler des oiseaux perchés sur les mangeoires et dans la végétation tout autour !...

     

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    Des mésanges bleues tirent avec détermination sur les derniers petits fruits rouges du cotonéaster !

     Il y a là les mésanges bleues, charbonnières, nonettes et même une mésange noire nouvellement arrivée...

    Il y a là les verdiers et tarins des aulnes, les chardonnerets et les pinsons, assez malhabiles sur la neige verglassée, les pauvres...vroup ! ca glisse!

    Parmi les pinsons, voilà le premier pinson du nord (mâle) de l'hiver, migrateur tout comme les tarins des aulnes (que l'on apperçoit derrière lui, mâle à gauche, femelle à droite)

     

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    pinson du nord et tarins des aulnes

     

    18-janvier-2013--123-.jpgtarin des aulnes femelle

     

    Mais la neige m'appelle et je sors avec l'appareil photos malgré la quasi impossibilité de faire des photos tout juste acceptables avec cette lumière blafarde.... Je passe deux heures au bord du Gesvres où la gadoue d'hier s'est transformée en gadoue d'aujourd'hui, blanche et glissante! J'ai en tête le mauvais souvenir de ma glissade dans la boue de l'an dernier et de ma fracture de cheville dont le souvenir est encore cuisant..."Ma fille, attention, car cette fois, tu es seule sur ces chemins et si tu tombes, tu n'auras plus qu'à revenir à quatre pattes!"

    L'angelus sonne midi au clocher quand je reviens, les joues rouges et les doigts gourds, au son du claquement sec de la neige qui se casse à chacun de mes pas...

    Le jardin volière est si animé que je suis obligée de remplir à nouveau une des mangeoires déjà vide et...refaire  chauffer de l'eau pour l'abreuvoir qui a re-gelé...


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      chardonneret élégant

     

      Arrivent maintenant les merles auxquels j'ai jeté des pommes blettes sur l'herbe blanche...Une tourterelle turque me fait de la peine : recroquevillée sur une branche au milieu de  l'agitation et des querelles, elle ne mange même pas...je suppose qu'elle a froid. Quand je regarde à nouveau, elle n'est plus là...Titi fait taire son dégoût de la foule mais ne supporte quand même pas la présence d'un autre rouge-gorge qui s'est invité au festin !

    Même les étourneaux s'approchent timidement, à trois ou quatre, jamais plus, et se délectent des pommes...celui-ci aussi à l'air gelé et reste un long moment immobile sur le pin dans la neige ...

     

    18-janvier-2013--141-.jpg

     

    Immobile ? Ce n'est par contre pas le cas de ce verdier qui a fait sa petite gymnastique-toilette sur le pin, pour se réchauffer peut-être! Il ne lui manque qu'une musique !!!

     

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    Cliquez sur les images du verdier pour les agrandir


    A quatre heures, le jour semble déjà s'éteindre, si tant est qu'il se soit vraiment allumé de la journée. Une sorte de grésil très fin semble poudrer la lumière. Les oiseaux se pressent, se chamaillent...C'est qu'il va falloir affronter la nuit...

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  •   11 octobre au matin...un très sombre matin , gris et pluvieux...(qui rend les photos très mauvaises...)

    J'observe le jardin et le remue-ménage des oiseaux.

    Je suis perplexe quand on me dit "les oiseaux, je ne les vois que l'hiver, à la mangeoire !"

    Perplexe, mais pas tant que ça...

    D'abord, il faut prendre le temps d'observer : les oiseaux de l'été et de l'automne sont plus discrets que les foules qui fréquentent les mangeoires. Ils vont et viennent sur les arbres et les plantes...

    Ce matin, en l'espace d'un quart d'heure, j'ai vu (et entendu ) le remue-ménage des merles,

    celui des ramiers et des corneilles


    et puis..le pillage de mes tournesols (sur pied !) par les mésanges bleues et charbonnières

      mesange-bleue 0944
      mesanges-charbonnieres 0924  l  
    les coups de bec du pic épeiche sur mon vieux pommier décédé,      pic-epeiche 0935  

     

    et le geai, gourmand des glands et des pommes tombées.

     

    geai 0946

    Dans la haie, les merles ont vite fait d'engloutir les baies d'aubépine ; celles du  cotonéaster ne sont pas encore mures et prendront le relai !

    Je me répète mais...il est malvenu de nourrir les oiseaux hors des périodes de gel ou de neige  :  ils doivent se nourrir seuls, c'est l'équilibre naturel, qu'il est dangereux de bouleverser. Les oiseaux sont des animaux sauvages qu'il est malsain de rendre dépendants pour notre plaisir .

    Alors, si l'on veut voir les oiseaux au jardin toute l'année, on peut le rendre accueillant, semer des fleurs dont ils aiment les graines (tournesols, cosmos) ou qui attirent les insectes,( qui attirent les oiseaux), laisser les pucerons se faire dévorer par les mésanges, et planter des arbutes à baies qui attirent un grand nombre d'oiseaux.

     

    Voir , au sommaire, la catégorie "Arbustes à baies" et la page : Les oiseaux et les arbustes à baies

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  • L'absence de pluie a vidé la cuve de récupération d'eau, flétri les feuilles des plantes que je n'arrose pas, transformé l'herbe en paillasson jauni !

    Le jardin crie la soif!

    Mais il n'est pas le seul: chaque jour, au moins matin et soir,  j'ai la visite des ramiers à l'abreuvoir aux oiseaux...

    ramiers 0647 D'ordinaire craintifs et facilement effarouchés, ils s'enhardissent jusqu'à venir à un mètre de moi sur la terrasse : ces pauvres granivores ont besoin d'eau et font taire leur crainte coutumière.

     

    Ils ne sont pas les seuls! Tout le monde fait la queue pour boire, et attend patiemment son tour... mesanges-charbonnieres 0640
    ...enfin, presque patiemment ! Il y a les sans-gêne dont l'apparition suffit à faire fuir les plus timides ou...les plus prudents...
    chats 0652

     

     

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  • Comme chaque printemps, les nichoirs du pommier et du cerisier ont été occupés très tôt ;  dès février, les logements étaient revendiqués, les baux signés

    Les charbonnières du pommier sont méfiantes...Je me cache en partie derrière le lierre pour ne pas les effaroucher, mais là, surprise, Monsieur et madame Pinson jaillissent des feuilles et m'injurient copieusement, perchés sur le pommier ! Voilà qui ne va pas amadouer les charbonnières !

     

    7 mai 2012 (20)

     

    Ils piaillent haut et fort un danger horrible et imminent : moi !

    Vous ne pouvez pas vous taire un peu?.... Non.

    Les parents charbonnières tournent dans le pommier, mais n'osent pas entrer dans le nichoir...

    Je n'insiste pas : je suppose qu'il y a un nid de pinsons dans le lierre!

    Et enfin, je peux juste "saisir"la  queue de Papa charbonnière qui s'est quand même décidé...( Ah! Les mâles! Quel courage!!!...)

     

    7 mai 2012 

    Heureusement, les petites bleues du cerisier  (qui est mort cet hiver et dont il ne reste que les branches nues) sont moins farouches et je peux m'approcher sans les perturber le moins du monde !

     

    7 mai 2012 (9)

     

    Une petite chenille... Plutôt râpé, le plumage des parents ! Il aura besoin d'une bonne rénovation quand les petits seront émancipés!

     

    7 mai 2012 (10)

     

    7 mai 2012 (2)

     

     " Excuse-nous si nous ne pouvons pas poser, Capucyne, nous sommes débordées!"

     

    7 mai 2012 (4)

     

    7 mai 2012 (12)

     

    Et inlassablement...

     

    7 mai 2012 (5)

    Photos du 7 mai 2012

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  • 16 janvier 2012 (29)

     

    Les oiseaux ont un rôle à jouer dans la nature : ils limitent la prolifération des insectes et des graines de plantes envahissantes. Il ne faut donc pas les détourner de ce rôle en les nourrissant n'importe quand!

    Il faut certes les aider quand la nourriture devient rare (périodes de fortes gelées ou de neige) en hiver, et cesser progressivement de les nourrir dès que les températures repassent au-dessus de 0°..

    En aucun cas il ne faut nourrir les oiseaux au printemps : la nourriture artificielle pourrait avoir des conséquenses catastrophiques sur la croissance des jeunes oisillons incapables de l' assimiler correctement.

    Et puis, quand les températures deviennent positives, les mangeoires peuvent favoriser les épidémies mortelles (salmonellose)

    Depuis un mois, donc, plus de graines, plus de boules ni de pains de graisse ! Titi s'est "dédoublé" et arpente le jardin à pattes nerveuses, les mésanges s'affairent à la construction des nids, les pinsons se chamaillent, les chardonnerets et verdiers sont partis s'activer ailleurs, les merles chassent les vers de terre, le pic épeiche vient tambouriner le cerisier et Victor, le troglodyte, cherche un endroit propice à la construction de ses nids...mais la baignoire-abreuvoir, elle, attire toujours du monde!

     

    fév (24)

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