• Puisqu'il fait (trop) chaud, je vais vous envoyer les embruns pyrénéens des torrents du Pont D'Espagne.

    Le site est grandiose, si grandiose que plein de gens célèbres, Chateaubriand, Victor Hugo, Georges Sand sont venus y trouver fraîcheur, repos et...inspiration.

    Ascension dans les Pyrénées : le pont d'Espagne

    Hélas, tant de beauté et tant de monde attirent, immanquablement...les aménageurs ! Une hôtellerie est construite, un pont est reconstruit, des chemins sont créés, des barrières sont érigées pour protéger les imprudents du gouffre où se jettent de toute leur impétuosité les deux torrents qui se rejoignent dans un tumulte d'écume !

    Ascension dans les Pyrénées : le pont d'Espagne

     

    Ascension dans les Pyrénées : le pont d'Espagne

     

    Ascension dans les Pyrénées : le pont d'Espagne

    Ascension dans les Pyrénées : le pont d'Espagne

    Eternel dilemme entre liberté et sécurité...entre nature et aménagement"...Allez, le lieu est tellement beau et sauvage que l'on arrive presque à oublier les barrières... (j'ai dit "presque")

    Si vous avez bien profité de la fraîcheur des torrents, je peux vous emmener au lac de Gaube; le chemin monte ; il a été aménagé (encore ? oui,  mais bien fait tout de même !) en une sorte d'allée romaine faite de gros blocs de pierres formant des sortes de marches...Pas vraiment aisé, le chemin, surtout lorsque l'on n'est pas très grand !( Les "marches" ont dû être faites par de grands gaillards aux longues jambes !)

    Ascension dans les Pyrénées : le pont d'Espagne

    Une  heure un quart pus tard, la récompense est là : le lac de Gaube se découvre brusquement.

    Ascension dans les Pyrénées : le pont d'Espagne

    Ascension dans les Pyrénées : le pont d'Espagne

     

    "On dirait que le ciel, en cette solitude, se contemple dans l'onde, et que les monts, là-bas, écoutent, recueillis dans leur grave attitude, un mystère divin que l'homme n'entend pas."  Baudelaire, au lac de Gaube, en 1838...

    Ascension dans les Pyrénées : le pont d'Espagne

     

    Il suffit d'un pas, d'un mètre, pour que le lac change d'aspect, découvre la limpidité de ses eaux, de ses pierres, de ses couleurs...

    Ascension dans les Pyrénées : le pont d'Espagne

     

    A droite,  un chemin va vers le fond du lac

    Ascension dans les Pyrénées : le pont d'Espagne

     

    Là-bas, nous nous mouillons copieusement les pieds dans les bras du torrent (c'est encore tôt dans la saison) et repérons un petit îlot, pour pique-niquer...

    Ascension dans les Pyrénées : le pont d'Espagne

    Ascension dans les Pyrénées : le pont d'Espagne

     

    Le retour au pont d'Espagne nous réserve une surprise...

    Ascension dans les Pyrénées : le pont d'Espagne

    Ascension dans les Pyrénées : le pont d'Espagne

    ...une surprise devant laquelle je suis restée encore et encore...

    le soleil de l'après-midi joue avec l'exubérance des torrents et transforme la brume d'eau en arc-en ciel !!!

    C'est presque irréel...Ce n'est pas un arc en ciel fugace, comme ils le sont presque toujours, non, c'est un arc-en-ciel installé dans ses éclaboussures et qui joue à les iriser de toutes les couleurs de ...l'arc-en ciel !

    Ascension dans les Pyrénées : le pont d'Espagne

    Ascension dans les Pyrénées : le pont d'Espagne

    J'ai l'impression d'être dans un décor de théâtre, ou de cinéma , sur le lac où Louis II de Bavière s’aventure dans son bateau improbable (pour ceux qui ont vu ce film de Visconti :" Ludwig ou le crépuscule des dieux")

    Ascension dans les Pyrénées : le pont d'Espagne

    Mais non, pas de décor, pas de théâtre, pas de peinture, non plus...et je me dis que, décidément, la nature fait toujours mieux que tout !

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  • Mes autres vacances dans les Pyrénées avaient  généralement lieu plus tôt, en avril, entre printemps et hiver...

    Deux (ou trois fois), le cirque de Gavarnie nous a montré sa face plus ou moins enneigée :

          en avril 2015     

    en avril 2016

    Mais cette fois, nous avons décidé d'aller découvrir le cirque d'Estaubé, moins grand, d'accès possible seulement par le sentier de montagne, ce qui le rend moins fréquenté...

    Le chemin part du lac de barrage

      pour s'enfoncer

    dans un long vallon,

    plus long que celui de Gavarnie

    Ascension dans les Pyrénées : le cirque d'Estaubé

    Ascension dans les Pyrénées : le cirque d'Estaubé

    Après un long cheminement

    le long du torrent, 

    on commence à apercevoir

    le haut du cirque enneigé

     

    Ascension dans les Pyrénées : le cirque d'Estaubé

    Ascension dans les Pyrénées : le cirque d'Estaubé

     Le cirque se dévoile peu à peu...

    Ascension dans les Pyrénées : le cirque d'Estaubé

    Ascension dans les Pyrénées : le cirque d'Estaubé

     

    C'est mai, mai tout fleuri de gentianes, de papillons...

    Ascension dans les Pyrénées : le cirque d'Estaubé

    Ascension dans les Pyrénées : le cirque d'Estaubé

     ...tout fleuri aussi de populages qui se baignent les pieds dans le torrent au bord duquel nous pique-niquons! C'est que...nous ne sommes pas encore arrivés : il est tout en longueur ce vallon !

    Ascension dans les Pyrénées : le cirque d'Estaubé

     

    Ascension dans les Pyrénées : le cirque d'Estaubé

     

    Le vallon s'étire, s'étire, jusqu'aux névés...

    Ascension dans les Pyrénées : le cirque d'Estaubé

     

    Puis c'est la redescente, toujours avec le bouillonnement du torrent en fond sonore ...

    Ascension dans les Pyrénées : le cirque d'Estaubé

     

    Ascension dans les Pyrénées : le cirque d'Estaubé

     

    Et bientôt, les roches et l'eau nous offrent un festival de couleurs. le gris crayeux  devient jaune, ocre, le gris ardoise se mêle aux bleus, aux turquoises...

     

    Ascension dans les Pyrénées : le cirque d'Estaubé

    Ascension dans les Pyrénées : le cirque d'Estaubé

    Ascension dans les Pyrénées : le cirque d'Estaubé

    Ascension dans les Pyrénées : le cirque d'Estaubé

    Et puis, un sifflement ! Alerte ! des touristes !

    Des touristes ??? Non, ça va, ils marchent et ne sont pas nombreux ...

    Les marmottes, trop dérangées, ont déserté le cirque de Gavarnie,  mais sont toujours bien présentes au cirque d'Estaubé...

    Ascension dans les Pyrénées : le cirque d'Estaubé

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  • Une fois n'est pas coutume : il est rare que je parle des roses...J'ai toujours l'impression que la rose c’est "sois belle et tais-toi"...et que, s'il y avait une Bête au jardin, la rose serait la Belle !

    Mais en ce moment, comment ne pas les voir, les humer, les admirer ?

    Même la rose la plus sauvage a des allures de reine !

    Le temps des roses

    Celle-ci, rose ou églantine, mon voisin l'la ravalée au rang de  "porte-greffe"...J'ai plaidé pour elle : elle tapisse le grillage dès avril...

     

    Les "Belles", maintenant :

    "Alphonse Daudet" entre le jaune mimosa et la crevette : un rosier extrêmement prolifique, un rosier "soleil"...

    Le temps des roses

    C'est un seul rosier qui produit toutes ces fleurs...

    Le temps des roses

    Le temps des roses

    Le temps des roses

     

    Le temps des roses

    D'un coloris beaucoup

    plus doux,

    "André le Nôtre",

    au parfum puissant...

    un rosier très élégant,

    de grosses roses qui se tiennent bien.

     

    Issu d'une bouture que j'avais faite sur un de mes rosiers

     

    Issu aussi d'une bouture, "Isabelle Autissier", un rosier plein de charme et de tenue au coloris lumineux avec des effets de presque transparence...

    Le temps des roses

    Le temps des roses

     

    J'avais craqué pour "Jade" et ses grosses roses un peu "chou-fleur", dont on ne voit jamais le cœur même lorsqu'elles sont ouvertes ...

    Le temps des roses

    Un rosier très prolifique, lui aussi : un tout petit défaut, les fleurs écloses, lourdes ont tendance à "regarder" le sol !

    Le temps des roses

     

    Très "comtesse", en effet, un peu hautaine mais généreuse, parfumée, la rose "Comtesse de Mouêt et Chandon. Tiens, tiens, je vois des petites pattes discrètes qui se sont égarées dans les plis des draps roses de la comtesse !

    Le temps des roses

    Le temps des roses

     

    Une jolie rose acidulée au doux parfum "abricoté" qui porte bien le nom de sa marraine Brigitte Fossey .

    Le temps des roses

     

    Le temps des roses

     

    Elles, elles sont là depuis...avant moi, sont les premières à fleurir, sans chichi, un peu banales mais vaillantes !

    Le temps des roses

    Le temps des roses

     

    Et maintenant, les roses moins "grosses roses", dont le cœur s'ouvre généreusement, ou au contraire...pas du tout :

    Une rose ancienne, dont un voisin m'a donné une bouture l'an dernier, la rose Charles de Mills, aux pétales tirebouchonnés sur le secret de son cœur :

    Le temps des roses

     

    D'une simplicité qui frôle la sophistication, les roses qui montrent leur cœur au milieu de tout simples pétales...

    Une bouture de l'an dernier de la rose "Coral Babylon eyes" :

    Le temps des roses

     

    Et puis...ce rosier dont j'ai oublié le nom  (une bouture d'un voisin aussi) tout simple et apparemment non remontant...mais qui a aussi de la visite..Il y a des connaisseurs ! Sylvie m'a donné son nom : la Belle Sultane !

    Le temps des roses

     

    C'est fini ? Non, ce n'est pas fini, il y a encore deux petites merveilles pour une autre fois !

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  • Pour rappel : L'odyssée du renard

     

    Vous avez été peu (trop peu !) nombreux à me faire parvenir un texte ayant pour thème "renard", pour gagner le livre à paraître début septembre : l 'Odyssée du renard.

    Trop peu parce que j'ai aimé les quatre textes qui m 'ont été envoyés et j'aurais bien aimé en lire d'autres !  J’ai passé un très beau moment ; J'avais limité la longueur des textes à une dizaine de lignes car je pensais en recevoir beaucoup (mais oui !) : je n'aurais pas dû et certains ont dû se sentir brimés (rire) !

    Les quatre textes :

     

    Texte 1, envoyé par Marine. Sur son blog, le jardin de Titi, elle est coutumière de ces petites touches légères en forme de Haïku : quelques mots, comme de petits coups de pinceau impressionniste...Le renard, les hommes...

     

     

    Sous la neige ou les feuillages

    En hiver ou en été

    notre ami le renard

    cache sa rousseur

    et craint les hommes

     

     Texte 2,  envoyé par Sylvie : la renarde, les renardeaux, le miracle de la vie, le sourire bienveillant d'un homme...une approche originale, c'est la renarde qui parle...Sensibilité, espoir, un rythme poétique...

     

     

    " Ce matin, la lumière de la forêt était différente et au travers des tendres feuilles des charmes, j’ai vu l’aube se lever dans un air chargé d'une

     

     suave odeur de terre mouillée.

     

    Ce matin était jour de lumière. Le premier à veiller sur mes 4 renardeaux nés dans la nuit. Alors, durant ce court instant où j’ai contemplé la nature après avoir donné la vie, j’ai rêvé pour eux d’une vie sauvage où ils ne seraient plus considérés comme des ennemis.

    Ce matin, j’ai rêvé l'espace d'un instant que fusils, chiens et pièges seraient bientôt pour nous tuer interdits, reléguant au passé l’époque où mon espèce qualifiée de nuisible, subissait la barbarie.

    Ce matin, mon regard a croisé celui d’un homme jeune qui se promenait. Il est resté quelque temps à m’observer et voyant que je rejoignais l’entrée de ma tanière, il a souri. Je crois qu'il avait compris quel miracle la vie avait accompli pour moi cette nuit et j’ai senti qu’avec des gens comme lui, on ne serait bientôt plus qualifiés d’ennemis.

    Ce matin était un jour joli. Un de ces jours pour faire à nouveau confiance à la vie…"

     

    Texte 3, envoyé par Geontran : j'aime, sur son blog, Agapanthes et camphrier  la délicatesse, la poésie de ses écrits...Sentiment et émotion dans celui-ci...

     

    L’homme n’a presque pas dormi. Par bravade, il persifle : « allons ! on ne fait pas attendre sa proie ! » Il fend la forêt d’un pas vif, s’installe dans

    une cabane de bois. Vêtu d’un camaïeu de verts, il ressemble à un arbre grotesque. Pourtant, ses yeux savent se faire fleurs parmi les feuilles.

    C'est un chasseur avisé. Il pose son fusil et glisse une main dans sa poche pour la réchauffer. Ses doigts effleurent un papier, longuement et

    patiemment plié, en quatre, en huit. Il sourit, espérant la tendresse d’un mot d’enfant. Il le déplie délicatement. Sur la feuille, il y a un dessin,

    crayonné de gris et colorié de roux. C’est un renard au regard clair, voilé d’une infinie tristesse. Il n'y a plus de vie dans ses yeux ; seulement le

    dernier éclat du regret. Sur le flanc gauche de l'animal, l’enfant a peinturlurée au feutre une large tache vermeil, en appuyant, fort, si fort qu’il a

    troué le papier. Et d’un écriture enfantine : « J’ai beau dessiner chaque soir, Papa, tu as toujours un mort d’avance ». Le chasseur vacille, son

    regard froid se fracasse sur ce renard d’enfant. Alors il pleure et s’abîme, fond comme une neige trop longtemps tassée - à grosses flaques.

    Dans un cri, l'homme brise son fusil contre le sol. Derrière son dos, une ombre passe, légère : un sourire flotte au coin de son museau orange.

     

     

    Texte 4 , envoyé par Nicolas...avec ce message :  " tu as dit 10 lignes, je n'y suis pas arrivé, je ne sais pas faire court ! Donc,  je suis hors-

    concours, (il faut respecter la consigne autrement c'est injuste pour les autres !) mais je t'offre quand même ce texte".

    J'ai vite compris, charmée et attendrie, que Nicolas avait planté le décor de son récit dans mon jardin ! Mais oui, le champ derrière chez moi, la

    haie, les îlots de marguerites, la pancarte "refuge LPO", et même les deux petits moulins à vent, sans oublier ...les taupinières ! Je pense qu'il a

    bien dû s'amuser à chercher tous les détails reconnaissables, et à les peindre avec une infinie précision : je crois voir le pinceau de la queue

    blanche s'ériger parmi les marguerites ! Le ton est plus" léger" que dans les deux autres récits , moins "écologiquement appuyé",

    mais la réciprocité des échanges et l'équilibre naturel y sont évoqués avec subtilité...

     

    - LA RECONNAISSANCE DE LA RENARDE, OU LE MALHEUR DES TAUPES - 

    La renarde filait ventre à terre pour échapper à la meute braillarde des bassets. Patiemment, elle avait dérouté les chiens de son terrier des bords du Gesvres où tremblaient ses quatre renardeaux, quand elle parvint à la lisière d'un champ. Au delà, de l'autre côté de la haie, commençait le quartier des hommes.

    Le grand chêne pédonculé dressé dans cette haie comme un repère, le rouge-gorge d’émail annonçant fièrement « Refuge LPO » sur sa plaque ou la vivante fantaisie d’un enclos fleuri qui faisait la part belle au sauvage l’avaient-ils décidée ? La renarde était là, allongée au creux d'un îlot non fauché de fleurs des champs, érigeant, marguerite parmi les marguerites, le blanc pinceau mimétique de sa queue.

    Renarde inspirée ! Ici tout conspirerait en sa faveur. Tandis que les mésanges bâtisseuses escamotaient à bec que veux-tu ces traîtres de poils roux pris aux barbelés, tandis que les odeurs, celle des aubépines en fleurs, du géranium herbe-à-robert, des menthes et des mélisses, le fumet puissant du purin d'ortie allié au crottin de cheval, saturaient l'odorat des limiers, deux petits moulins de tissu - l'un à l'effigie d'une coccinelle, l'autre d'une abeille - avaient achevé par leur aveuglant kaléidoscope de mettre en déroute les déjà mirauts Don Quichotte à quatre pattes. Ceux-ci, la queue basse, rejoignaient à présent le bois où leurs maîtres distancés, ignorant tout des péripéties de la poursuite, s’essoufflaient à sonner dans leurs trompes. Dans le houppier du grand chêne, un pic-vert gavé de myriapodes s'esclaffait de leur déconfiture.

    La renarde, elle, savourait le droit d'asile et continuait de reprendre haleine au milieu des fleurs tout en léchant ses muscles endoloris. De temps à autre, toutefois, elle interrompait son travail pour, songeuse et comme réprobatrice, fixer les taupinières alentour. Que faire ? se disait-elle. Un bienfait n'étant jamais perdu, l'idée finit par s'imposer. Dame renarde se promettait dans un élan de gratitude de retourner bientôt avec ses renardeaux vers le havre fleuri qui lui avait sauvé la vie. Là, elle leur enseignerait l'art du mulotage aux dépens des myopes en habit de velours dont les terriers grotesques, seuls, enlaidissaient le jardin ami. C'était la moindre des choses.

     Je me serais bien arrêtée là, à lire, sans chercher à hiérarchiser !

    Oui, mais, il y a un livre à attribuer...Alors, j'ai demandé à d'autres personnes (aimant la nature et/ou ayant ce qu'on appelle "une belle plume", professeur de français, écrivains) de me donner leur sentiment...

    Pour chaque membre du jury, 1 point a été attribué au 1er texte choisi, 2 au second etc...C'est donc le texte qui a le moins de points qui est gagnant.

    Le texte 4 étant hors concours, voici le résultat :

     

    Jury 1 Jury 2 Jury 3 Jury 4 Jury 5
    1er : texte 2
    1er : texte 2 1er : texte 3 1er:  texte 2  1er ex-æquo : textes 2 et 3
     2ème : texte 3 2ème : texte 3

     

    2ème : texte 2

     

    2ème : texte 3  
    3ème :texte 1 3ème : texte 1 3ème : texte 1 3ème : texte 1  3ème : texte 1

     

     texte  2 : 6 pts                 texte 3 : 8 pts                     texte 1 : 15 pts

    C'est donc Sylvie (texte 2) qui recevra ce livre, mais encore merci et bravo aux quatre participants !

    Si le livre vous intéresse, je répète qu'il est en "prévente", avec les frais de port offerts ou dans d'autres formules (attention aux dates limites !)

    L'odyssée du renard

    L'odyssée du renard

     

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  • Tout à l'heure, je rentrais chez moi...Mais que se passait-il ? L'air était comme en ébullition, comme si, saturé de chaleur, il bouillait, vrombissait,  bourdonnait... Bourdonnait ? Mais oui,  l'air bourdonnait bel et bien et dans tout le jardin devant la maison, des centaines, des milliers (?) de points virevoltaient au soleil dans un incessant ballet presque assourdissant. A première vue, c'étaient des abeilles, toute une colonie d'abeilles ! Vous imaginez ? On ne parle  que du danger couru par les abeilles et là, dans mon jardin, voilà que des escadrilles d'abeilles remplissaient l'espace !

    J'en suis toute éblouie, toute excitée, toute retournée !

    Surveillons la chose, me suis-je dit : ce sont des abeilles en train d'essaimer...Surveillons...

    Oh, ça n'a pas duré bien longtemps, un quart d'heure plus tard, j'ai remarqué que ça se calmait, moins d'abeilles continuaient de voler autour du laurier-tin...

    Je suis sortie,et là...

    Des milliers d'abeilles !!!

    Un magnifique essaim  s'était déjà formé dans le laurier-tin...

    Des milliers d'abeilles !!!J'ai

    J'ai dû discuter avec une voisine  qui voulait appeler les pompiers...Le souci c'est que ces pauvres bichettes se sont installées à 1,20 m de  hauteur dans le laurier-tin,  juste au-dessus du trottoir...et bien sûr, des abeilles tourbillonnent devant cet essaim...Je sens bien que quelqu'un, sûrement, va ameuter  je ne sais pas,  la mairie, les pompiers, la gendarmerie...    

    Je vais peut-être appeler un apiculteur...Pourtant, il ne me déplairait pas que cette colonie d'abeilles s'installe en toute liberté...mais au dessus du trottoir, est-ce bien raisonnable ?  Pourtant, a ironisé le Baryton, ta pancarte "Refuge LPO", elle est derrière, elles n'ont pas pu la voir..."

    Des milliers d'abeilles !!!

       

    Des milliers d'abeilles !!!

                                                                                                                                                                             

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