Les tulipes fleurissent tôt ce printemps Celles-ci, reçues en automne dernier, fleuries depuis une semaine,  sont les plus précoces du jardin et ont tenu la promesse de leurs gros bulbes ronds.

Je les avais choisies doubles , à dominante rose. Elles se sont entourées d'une couronne de fleurs sauvages, lamier rose, véroniques et myosotis bleus.

Couleur framboise, pulpeuses et emperlées de la rosée matinale..

...elles sont accompagnées de boutons verts...

qui, en s'épanouissant, fleurissent en "choux" jaune tendre...

élégamment et discrètement striés de vert...

ou couleur crème fraîche qui accompagne joliment la framboise...On en mangerait !

Les bulbes reçus en automne 2013...

La petite mare creusée en novembre dernier s'ébroue doucement sous les caresses printanières.

Et ces jours-ci, voici les premiers explorateurs , aventuriers curieux de ce nouveau trou d'eau : trois gerris (photo) parcourrent à grands pas de patineurs la surface de la mare. Et hier, j'ai même vu un dytique, du moins je crois que c'en est un ! J'avais soigneusement évité en novembre d'introduire ces insectes prédateurs (tout comme les notonectes) , mais je savais bien que lorsque la nourriture serait assez abondante pour eux, ils viendraient bien tout seuls !

Les abords de la mare fleurissent : mes narcisses doubles de l'an dernier y ont trouvé leur place près d'un arum de couleur,et de petites touffes d'hébé  tandis que les cheveux des "carex" flottent au vent.

hébés

Et bientôt, les fritillaires plantés à l'automne fleuriront : ils sont en boutons !

J'ouvre la fenêtre de ma chambre, et...dans les ombres chinoises du contre-jour naissant, les ramiers m'offrent cette démonstration acrobatique...mais l'amour sur un fil, ce n'est quand même pas facile !

Depuis une semaine, l'air s'est subitement fait printemps, douceur, caresse...

Ce matin-là, ce 7 mars, j'arrive à 8 heures sur les bords de l'Erdre, dans l'espoir de surprendre, avant l'arrivée des jogueurs, le réveil de la rivière et celui des oiseaux. Une petite brume nocturne cède avec réticence la place aux rayons du soleil, ouatant le paysage d'une lumière dorée et opaque

La rivière est d'huile, immobile, en contraste flagrant avec l'agitation de ces dernières semaines. Rien ne bouge...

Les bateaux passent en douceur de leur couette de brume à la caresse de la lumière.

La silhouette d'un grèbe huppé émerge doucement de la brume

Un autre se fondrait  dans l'ombre des arbres de la ripisylve, si un rayon ne venait l'effleurer, donnant à ce petit coin un air de tableau anglais...

L'ombre chinoise d'une femelle colvert semble une poterie posée miraculeusement sur l'eau

Et même la noiceur des cormorans se teinte d'un coup de pinceau doré !

Leur floraison s'est échelonnée, mais le soleil donne à celles qui sont en fleurs un éclat particulier. Elles osent même -oh,  timidement- redresser quelques têtes !

L'Helléborus niger, la rose de Noël est défleurie maintenant, mais comme toutes les hellébores garde très longtemps ses ombelles...

Une déception : Pink frost, achetée l'an dernier ne m'a donné qu'une tige de feuilles...Peut-être était-elle si fleurie l'an dernier qu'elle a eu besoin d'une saison de repos...?

Quant à la petite sauvage rapportée en mai dernier des Pyrénées, elle a de fort belles feuilles. Fleurira-t-elle cette année ?

Mes deux "classiques" et anciennes sont en pleine floraison, magnifiques !

Et puis, il y a les petites nouvelles, les doubles, les danseuses, celles aux jupons superposés ou plissés...

"Frou-frou" et...	" l'Orpheline", toutes deux arrivées l'hiver dernier

Helleborus "Phoebé", rose dehors, rose pointillé dedans...

L'hellébore du Vieux Clos	et la toute dernière "hellebore orientalis "Tutu" !

Un aperçu de deux duos :

l'hellébore rose et l'orpheline

Phoebé et l'hellébore blanc picoté

Fait suite à : Du côté des hellébores

et : Du côté des hellébores, suite