-
Matin sur l'Erdre
Depuis une semaine, l'air s'est subitement fait printemps, douceur, caresse...
Ce matin-là, ce 7 mars, j'arrive à 8 heures sur les bords de l'Erdre, dans l'espoir de surprendre, avant l'arrivée des jogueurs, le réveil de la rivière et celui des oiseaux.
Une petite brume nocturne cède avec réticence la place aux rayons du soleil, ouatant le paysage d'une lumière dorée et opaqueLa rivière est d'huile, immobile, en contraste flagrant avec l'agitation de ces dernières semaines. Rien ne bouge...
Les bateaux passent en douceur de leur couette de brume à la caresse de la lumière.
La silhouette d'un grèbe huppé émerge doucement de la brume
Un autre se fondrait dans l'ombre des arbres de la ripisylve, si un rayon ne venait l'effleurer, donnant à ce petit coin un air de tableau anglais...
L'ombre chinoise d'une femelle colvert semble une poterie posée miraculeusement sur l'eau
Et même la noiceur des cormorans se teinte d'un coup de pinceau doré !
-
Commentaires