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Ça y est ! Mars est arrivé et avec lui les fleurs qui couvrent le jardin de tapis sauvages et colorés.
Mais pourquoi cette débauche au printemps ? Pour des raisons stratégiques ! Avec les glucides stockés dans les rhizomes, tubercules ou bulbes, les jeunes pousses doivent grandir au plus vite avant la feuillaison des arbres . Elles profitent ainsi des rayons solaires qui atteignent et réchauffent le sol. Leurs fleurs attirent les premiers bourdons . De leur côté, les feuilles reconstituent par photosynthèse la réserve d’énergie souterraine en prévision de l’année suivante. Elles doivent faire vite car bientôt, le feuillage des arbres laissera filtrer bien peu de lumière. Seulement 1 à 2 % dans le cas d‘une hêtraie !
Au jardin, les plus spectaculaires sont les ficaires..Il n'y a plus rien pendant presque une année, et d'un seul coup, ils sortent leurs petites feuilles toutes rondes et le vert de la "pelouse" se couvre d'un tapis jaune rayonnant !
Les fleurs vont illuminer mars et peu à peu elles disparaîtront jusqu'au printemps prochain.
Et par endroit, fantaisie décoratrice : quelques brins violets dans tout ce jaune...
Pour tempérer l'éclat de tout ce jaune (et en ce qui concerne l'éclat et le jaune, les ficaires "mettent le paquet" !) qui scintille au soleil, mes préférées, les étoiles délicates des stellaires forment leur tapis haute fleur, moelleux et élégant.
Je guette leur apparition en cette saison et je tremble toujours un peu qu'elles ne soient plus au rendez-vous , année après année.
Ces plantes ont des organes spécialisés qui leur permettent de se multiplier. Les plus efficaces sont les rhizomes. Ces tiges souterraines s’étendent à l’horizontale et forment un réseau par ramifications successives. Elles produisent une fois par an des pousses aériennes portant les feuilles et fleurs. Ainsi naît par exemple un parterre d’anémones des bois, qui sont les clones d’un individu de départ peut-être âgé de plusieurs siècles !
D’autres végétaux se propagent via des bulbes ou par des tubercules : ma touffe de muscaris est devenue tapis, pas sauvage au départ, et bleu celui-ci.
Mais ces plantes pratiquent aussi la reproduction sexuée. Les fleurs sont justement là pour attirer les insectes qui transportent le pollen de corolle en corolle.
Je pense que c'est ainsi
que se sont multipliées
mes primevères sauvages !
Jaune intense, blanc, jaune tendre,
bleu,, rose maintenant !
Voici le tapis du lamier,
(des lamiers, mais ils ne sont pas
encore tous fleuris)...
...et celui, bleu ? violet ?
d'un doux bleu violet des pervenches.
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Une semaine alsacienne m'a permis d’admirer les cigognes sur leurs nids au parc de l'orangerie, mais aussi les beautés architecturales de la ville dont j'ai arpenté les pavés dans tous les sens !
Cliquez sur chaque photo pour l'agrandir
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Orchidée Cymbidium, du moins c'est ce qui est écrit sur le pot.
Ma mère l'avait reçue en cadeau, il y a au moins dix ans. Elle était belle, je m'en souviens, imposante avec ses deux (ou trois) hampes fleuries. Dans mon souvenir, elle était toute blanche...
Et puis...elle n'a plus jamais fleuri...
Il y a presque six ans, ma mère est décédée. C'était une "Dame plantes"... J'ai donné des plantes, en ai rapatrié d'autres chez moi, dont la fameuse orchidée-qui-ne-fleurissait-pas.
A chaque automne, je la sortais, j'avais lu ça, qu'elle avait besoin d'une différence de température entre le jour et la nuit pour fleurir. mais rien...
J'ai lu aussi qu'il fallait au moins trois bulbes pour qu'elle fleurisse. Elle en avait un, puis deux...Puis TROIS ! Et, tout vient à point qui sait attendre, après un automne de plus passé dehors sans trace de hampe florale, un beau jour, oui ! Une tige ! Comme la rose du pêtit prince, elle n'en finissait pas de se faire belle, mais la voilà , enfin fleurie !
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A l'abri de son enveloppê close, à l'automne, le cœur rouge de l'amour est devenu petite boule de soleil
L’hiver a ciselé les barreaux de l'abri qui est devenu cage
La cage est devenu dentelle, légère comme un souffle, et dorée comme un bijou.
Et l'amour danse dans sa cage de dentelle, si fine que parfois il s'est envolé !
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Plus rarement que l’hiver dernier qui voyait la visite journalière d'un couple, ce pic épeiche mâle vient parfois. Il s’agit du mâle (occiput rouge)
Sur la première photo, on peut même voir sa langue et l'intérieur de son bec, rouge, véritable ciseau à bois chez les pics !
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