• Zygène de la Filipendule...

    Je crois qu'il faudrait remonter loin dans les arbres généalogiques pour trouver un prénom pareil...Zygène... !
    Ce papillon, tout petit et tout léger s'appelle bel et bien "Zygène", et même "Zygène de la Filipendule" ! Oui !
    Un nom pareil, si long, à consonance si vieille France  pour un si petit papillon ? Oui ! 
    Bien sûr, il y a des papillons plus grands, plus beaux, plus colorés, mais celui-ci en impose par la noblesse, non seulement de son nom, mais de son allure, délicate et racée !
    Je l'ai rencontré en Savoie, délicatement posé sur une scabieuse, parmi les graminées...

    Mais,...celui  qui y goûte...en meurt ! Ce délicieux papillon cache de l'arsenic dans sa robe rouge...!!!

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  • Le petit train du jeu-concours parti de la gare centrale vient d'arriver chez moi, puisque j'ai trouvé quel est l'animal étrange de Fanfan!Le relais m'a donc été passé!



    En rentrant après trois jours d'absence, j'ai trouvé.......

    ???????


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  • Les oiseaux ne chantent plus (sauf les fauvettes !) !
    Au printemps, tout fringants, ils paradaient et "rouladaient"à qui mieux mieux. Mais les soucis domestiques les ont bien calmés ! Les petits, çà vous use !



    Merlin ne siffle plus; il ne se fait pas remarquer. Jeune et brillant en avril, il se cache maintenant ! Il est vrai qu'il n'a pas fière allure ! Surpris au bain, il ressemble à un vieux corbeau déplumé, le cou dégarni, le plumage hirsute laissant voir des plaques blanches, par endroits...Il n'est pas beau à voir; il se cache; il fait plume neuve...
    Mais dès septembre, le plumage flambant neuf, il va reprendre ses chants flûtés matinaux !

    Il n'est pas le seul: les rouges-gorges muent aussi, mais à la manière des rouges-gorges: discrète et prudente, plume après plume. Cela donne à Titi (sur le bandeau du blog ) un joli panaché de gris sur le ventre...
    Les mésanges charbonnières, elles, n'ont rien à envier aux merles ! Les entrées et sorties incessantes du nid leur ont raboté les plumes, le nourrissage des petits ne leur a pas laissé le loisir de s'occuper de leur plumage...

    .....................

    Il va falloir s'y mettre avant l'hiver !

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  • Une nichée de jeunes troglodytes vient régulièrement su le pin. Je suis soulagée de les voir car je me souviens de l'aventure de Victor, il y a deux ans...
    Je l'avais surnommé "Victor", à cause de ses chants de victoire tonitruants dès le matin, au bord de la terrasse, sur le pin, sur le bac du persil...
    Monsieur Troglodyte annonçait à tout le quartier la construction et l'achèvement de son nouveau nid!(Un de plus  puisque le mâle troglodyte présente plusieurs demeures à la femelle...qui choisit)!
    Nul ne pouvait ignorer l'emplacement de ce bercail, situé d'une façon fort déraisonnable (à mon avis)à l'extrémité  d'une branche tombante d'un vieux cyprès, au milieu du passage, à cinquante centimètres du sol!
    Je ne sais pas comment le nid réussissait à être caché dans cette branche dégingandée de quelques centimètres de large, mais le va et vient des oiseaux, joint à la trompette de Victor, l'exposait à la vue , aussi sûrement que si un écriteau avait été posé dessus!
    Qu'importe, Victor était content, heureux; il explosait de joie , de vigueur et d'allégresse! (Moi, je frémissais à la pensée des chats!!!)

    Tous les jours, pendant trois semaines, inlassablement, Victor chantait, claironnait, à deux mètres du nid, pendant que la petite femelle couvait.
    Si aucun chat n'a repéré le nid, cela tient du miracle!
    Pourtant, au bout de trois semaines, j'étais de plus en plus intriguée et impatiente  de voir un signe de la naissance des petits...Mais rien...La petite couvait, couvait... Victor chantait, chantait...
    Puis un jour, peut-être encore une semaine plus tard, plus rien: manifestement, les oiseaux étaient partis mais les petits n'étaient pas nés!
    Les œufs étaient "clairs" sans doute! J'étais terriblement déçue, ayant passé un mois à trembler pour eux!
    En septembre,je suis allée voir: dans le bout de branche, était un nid minuscule avec cinq petits oeufs intacts qui n'étaient jamais éclos...
    L'an dernier, les troglodytes avaient boudé le jardin...

    .............................

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  • Un de mes amis, possède, dans 30 m2, une plate -bande de fleurs et d'arbustes, une courette où les herbes folles poussent entre les vieilles dalles, un tas de bois, un mulot, deux ou trois mésanges bleues et autant de charbonnières, un rouge-gorge, un accenteur, épisodiquement un troglodyte et deux mésanges à tête noire, et...un chat, Giono.

    Giono joue beaucoup, mais ce n'est pas un foudre de guerre, malgré sa vitalité et ses deux ans; il ne chasse volontiers que les mouches...

    Quand il a le dos tourné,(on n'est quand même jamais trop prudent),le petit mulot pointe le bout de son nez, va disputer quelques graines de tournesol aux oiseaux, les engrange entre deux bûches du tas de bois, les décortique , fait un petit tas d'épluchures...

    Giono, lui, assis sur son derrière, goûte les allées et venues des oiseaux à la mangeoire, derrière la porte vitrée quand elle est fermée, ou sur le seuil si elle est ouverte, à deux mètres d'eux...

    Il n'essaie jamais de les attraper.  Pourquoi se fatiguer alors qu'au premier petit mouvement de patte, tout cela se sera envolé...? Ou alors, c'est un nostalgique du Paradis terrestre...

    Le mulot coule des jours heureux dans son tas de bois, les oiseaux vont et viennent du pêcher à la mangeoire...tout cela sur 30 m2 de jardin ...!

    Giono est un poète...

    (Publié sur Orange)
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