C'est tous les ans la même chose : ils sont invisibles...et puis ils sont là, un beau jour, sans que rien n'ait annoncé leur venue...

Petites montgolfières au coeur de flamme, ils ont profité de la brume du matin pour se cacher derrière son écran et atterrir discrètement dans le jardin. Leur langue de feu saupoudre d'or les visiteurs...

Au soleil, la montgolfière s'ouvre , devient parachute à l'envers, conque,  corolle...

http://capucyne.over-blog.com/article-la-vie-en-rose-114220798.html

Un cadeau...ce clivia d'un franc rouge-orangé qui joue à cache-cache avec la lumière, 

flamboyance et douceur veloutée mêlées...

...et qui sert d'écrin au rouge incandescent  des braises de la cheminée...

Je vous souhaite à tous une belle année ! Et je remercie les 87 abonnés à mon blog !

Capucyne

"Ne me touchez pas, ne me touchez pas !"...Telles sont les premières paroles affolées de Mélisande dans la pièce de Maeterlinck...et Debussy, Pelléas et Mélisande.

Les balsamines, qui éclairent de leur rose tendre le jardin à l'automne, semblent reprendre ces paroles à leur compte : "noli me tangere ", préviennent-elles, "ne me touchez pas" ou je vous envoie mes graines au visage!"

Il me plaît de les nommer ainsi : en effet,  même si l'appellation "noli me tangere " s'applique à la balsamine sauvage ou balsamine des bois (aux fleurs jaunes), la balsamine du jardin (basamine de Balfour ou impatiente des jardins) manifeste la même impatience lorsqu'on la touche !

J'adore effleurer du bout des doigts ses gousses gonflées de graines pour les voir se transformer instantanément en un petit sac vide et tirebouchonné...

La pluie, seule, si légère, peut impunément se poser sur les gousses sans les faire éclater...

Quant à lui, il ne comprend pas le latin !