• L'heure de la becquée chez les pics-épeiches

     

    Un pauvre bouleau élagué "à la sauvage" ! Transformé en poteau plutôt ! Mais...un trou est resté à une dizaine de centimètres de la coupe sévère, qui m’a permis d'observer le nourrissage de pics-épeiches ! C'est l'heure de la becquée !

    L'heure de la becquée chez les pics-épeiches

     

    Ce qui semble bien être un petit papillon va passer du bec de Maman (pas de tache rouge sur la nuque) au bec du petit...

     

    L'heure de la becquée chez les pics-épeiches

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    13 commentaires
  • le pic-épeiche

     

    Plus rarement que l’hiver dernier qui voyait la visite journalière d'un couple, ce pic épeiche mâle vient parfois. Il s’agit du mâle (occiput rouge)

    Sur la première photo, on peut même voir sa langue et l'intérieur de son bec, rouge, véritable ciseau à bois chez les pics !

     

    le pic-épeiche

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    17 commentaires
  •  

    Pic-épeiche, le couple

     

    Elle vient régulièrement à la trémie de cacahuètes... C'est Madame Pic-épeiche...

    Pic-épeiche, le couple

     

    Si les deux, mâle et femelle ont le dessous de la queue rouge, la différence se trouve sur la nuque : elle est noire et blanche chez la femelle...

    Pic-épeiche, le couple

    Pic-épeiche, le couple

    Pic-épeiche, le couple

     

    Pic-épeiche, le couple

     

    Monsieur est venu lui aussi, et lui aussi attiré par les cacahuètes !

    Pic-épeiche, le couple

     

    Monsieur ? Oui, bien sûr, je guette la nuque de mon ou ma visiteuse ! La différence avec dame Pic-épeiche, c'est que Monsieur à une bande rouge sur la nuque, du plus bel effet dans le soleil...quand soleil il y a !

     

    Pic-épeiche, le couple

    Pic-épeiche, le couple

     

    Ce jour-là était un jour ensoleillé...Petite série de cache-cache ombre-soleil et d'attitudes...

    Pic-épeiche, le couple

    Pic-épeiche, le couple

    Pic-épeiche, le couple

    Pic-épeiche, le couple

    Pic-épeiche, le couple

    Pic-épeiche, le couple

     

    Le couple fait un petit concert journalier de percussion. Si les pics tambourinent tout le temps pour extraire les insectes de l'écorce des arbres (ils adorent les troncs d'arbres morts !), au printemps, le tambourinement est bref, sonore : les mâles essaient d'appeler les femelles, mais le couple formé tambourine pour marquer son territoire ! Nul doute que mon jardin est devenu territoire revendiqué de ces deux-là !!!

    Et on a beau faire une orgie de cacahuètes, il faut rester vigilant !

     

    Pic-épeiche, le couple

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    18 commentaires
  • Ne dirait-on pts qu'ils se donnent tous le mot pour venir lorsque le soir tombe ou que le temps est si gris qu'ils se fondent dans...l'absence de lumière !

     Difficile de saisir sur la "pellicule" ce pic-épeiche venu aux cacahuètes !

     

    Visiteur du soir...Pic épeiche

     

    Pas de tache rouge sur le cou : c'est madame venue aux provisions, pendant que j'entends Monsieur tambouriner sur les troncs d’arbres...

     Les deux sexes tambourinent au printemps, mais le mâle le fait de façon plus fréquente et constante. Le tambourinage du Pic épeiche est typique en ce sens qu'il est bref (1 à 2 secondes) et que la fréquence des coups de chaque salve augmente légèrement. C'est une manifestation très fréquente au printemps au moment de l'appariement et de la délimitation du territoire.

     

    Visiteur du soir...Pic épeiche

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    15 commentaires
  • La pie ne volera pas...

     

    La pie ne volera pas...

     

    C'est en admirant la magnifique robe noire et blanche ...et bleutée dans le soleil, de quatre pies dans mon jardin (deux adultes, et manifestement deux jeunes au bec encore quémandeur) que je me résous à écrire cette petite histoire d'il y a un mois...

    La pie ne volera pas...

     Les photos des pies adultes sont celles prises hier au jardin...Celles de la petite pie de cette histoire ont été faites par Jean-François.

     

    L'histoire n' a pas très bien commencé, par un jour de grand vent, juste avant l’Ascension...

    William,  de la LPO, qui intervient souvent en cas de rapace en détresse, a été appelé par une dame qui lui a signalé un nid, de pies, jeté à terre par le vent, ce mardi soir précédant l'Ascension....

    Arrivé sur place, William n'a pu que constater le décès des oisillons...sauf un, bien en vie et pas blessé...

    En habitué, il a fait ce qu'il faut, c'est à dire s’assurer que les parents allaient revenir nourrir le rescapé...Il a attendu une heure...pas de parents...

    Il a donc ramené la petite pie chez lui, pour la confier au centre de soins... Malheureusement, la pie n'est pas une espèce menacée, elle est même considérée comme nuisible, le centre de soins est débordé et ...pas question d’accueillir l'oiseau...par contre, gentiment, la soigneuse lui a donné des consignes détaillées sur la façon de nourrir la petite rescapée, ...

    C'est ainsi que, après une soirée passée à refuser le jambon que William lui avait présenté, la pie s'est découvert dès le lendemain un solide appétit pour les croquettes pour chat ramollies (et présentées à la pince à pansement utilisée dans les hôpitaux), les fruits, l'eau administrée à la pipette...

    Mais...William partait en vacances le vendredi pour quinze jours... Jean-François, son ami et associé dans le sauvetage des oiseaux était absent jusqu'au samedi matin.. C'est ainsi que sur la route des Pyrénées, ce jeudi matin de l’ascension, j'ai reçu un coup de fil de William :"Peux-tu prendre la petite pie jusqu'à samedi ?" !!! Aïe ! Je ne rentrais que le lundi soir... Nous avons cherché (au téléphone) qui pourrait bien récupérer l'oiseau en attendant le retour de Jean-François. !!!  Enfin, une idée : Robert, en refuge LPO depuis deux ans, passionné par les oiseaux et toutes les petites bêtes de de son jardin ? Contacté, Robert a accepté avec enthousiasme...mais jusqu'au samedi matin car lui-même devait partir le samedi midi...

    Et c'est ainsi que la rescapée, indifférente aux affres de ses pères nourriciers, est passée de chez William à la maison de Robert,  puis à celle de Jean-François...!!!

    Moi, j'ai pris des nouvelles depuis les Pyrénées : "Oui, elle mange bien , mais quelle goulue ! Oui, elle fait ses nuits !"

    La semaine suivante, je suis allée la voir. Elle était dans un carton et a manifesté un robuste appétit quand Jean-François l'a nourrie ouvrant largement avec des cris revendicatifs son bec rouge coquelicot ! !

    Rencontré au marché, Jean-François m'a dit : "elle fait vraiment ses nuits ! Ce matin, c'est moi qui l'ai réveillée et elle n'a pas mangé, c'était trop tôt !

    Par contre, après !!!"

    La pie ne volera pas...

     

    Sur les conseils de la soigneuse, il a peu à peu agrandi la taille du carton, lui a installé un perchoir pour qu'elle puisse faire ses ailes qui avaient bien poussé...

    Une des consignes du centre de soins est qu'il fallait le moins de contact possible entre la pie et la personne qui la nourrissait, le but étant de garder un oiseau sauvage et non apprivoisé... Mais Jean-François se désolait "elle me regarde quand je la nourris !"

    Difficile de faire autrement à mon avis : les pies sont parmi les oiseaux les plus intelligents ! Celle-ci a évidemment repéré son "parent" adoptif !

    La pie ne volera pas...

     

     

    Et puis, il fallait la mettre dehors, pour qu'elle puisse être à l'air, se fortifier, ...et manger seule !

    "Nous irons avec William et Robert la relâcher la semaine prochaine si elle mange seule m'a proposé Jean-François..., à l'endroit où elle est née "

    Les autres pies vont-elles bien l'accepter ?"

    "La soigneuse m'a dit que les adultes acceptent bien les jeunes..."

    Une quinzaine de jours a passé... j'ai demandé à Jean-François de faire des photos pour un article sur mon blog...

    *Il n'y aura pas d'article", m'a-t-il dit, sombre...

    Il m'a raconté... il a mis la petite pie dehors dans son carton, elle est sortie sur son perchoir puis hors du carton...Des pies sont arrivées et brusquement, elles ont entraîné la petite...

    Une heure plus tard, il a entendu frapper à sa vitre : la petite pie était de retour...

    Occupé, il n'est pas sorti tout de suite. Quand il l' a fait, pas de pie, mais une plumée au milieu de son jardin... Que s'est-il passé ? Pas de cadavre...Un chat n'aurait pas pu faire disparaître le corps en si peu de temps...Les pies l'ont-elles tuée car elle n'était plus assez sauvage ? JF l'a pensé, mais c'est bizarre...Pas de cadavre, juste la plumée (de pie, bien sûr)...Une histoire qui finit sans doute mal, comme elle avait commencé, malgré la mobilisation pour le sauvetage...

    Décidément, il est bien difficile de se substituer à l’éducation d'un oisillon par les parents, et mieux vaut, autant qu'il est possible laisser la nature suivre son cours même si dans ce cas-ci, c'est l'absence des parents pies qui a conduit William à récupérer l'oisillon...

    Il y a quand même un article, qui n'est pas celui que j'avais espéré...J'avais prévu de photographier l'envol de la petite pie devenue grande...

     

    La pie ne volera pas...

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    26 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique