•   5 mars 2014 (23)

     

    Pour une fois que je vois un pic noir, là, non loin de l'Erdre, le coquin choisit de vaquer à ses occupations le long du tronc, sans se préoccuper des badauds, mais en prenant soin de rester du côté de l'ombre, malgré -enfin !- un ciel tout bleu.

    Il se détache en contre-jour, noir sur brun, mais on peut apercevoir par instant le rouge de son bérêt basque...

     

    5 mars 2014 (26)

    C'est le plus grand de tous les pics, et celui qui  tambourine le plus longtemps ( entre 1,5 et 3,5 secondes), pour attirer sa belle au printemps.

    Comme le pivert, il se nourrit de fourmis, de larves de coléoptères,   d'insectes dénichés sur les troncs et branches qu'il perce de son bec puissant. Il lui arrive aussi de dénicher les oeufs d'autres oiseaux...Mais 99% de son alimentation sont constitués de fourmis qu'il capte avec sa langue plate et pointue projetée en avant.

    Hélas, l'espèce est menacée par la disparition  des grands massifs forestiers et la coupe des vieux arbres...

    Celui-ci s'accroche par instants, la tête en bas, à l'aide de ses ongles recourbés. Quelle dextérité...

    Mon pic noir s'envole enfin, sans m'avoir offert le rouge de sa casquette au soleil !

     

    5 mars 2014 (22)

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    Maître pivert sur un arbre perché, cherchait de son bec...quoi ? une fourmi sous l'écorce de mon vieux cerisier trépassé? J'ai bien fait de ne pas le faire abattre complètement : d'abord, le nichoir à mésanges y est accroché; ensuite, j'espère bien que tous les pics du quartier vont s'en donner à coeur joie pour tambouriner le bois tendre et y dénicher les insectes !

     

    (Il s'agit bien de Monsieur Pivert : sa moutache rouge et noire -que l'on voit mal dans la lumière toujours à peu près inexistante ! -ne laisse aucun doute la-dessus)

    Pour le reste de la famille : le pivert

    Madame Pivert

     


    NB :La photo s'agrandit au survol...

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  • Tous les jours, c'est le remue-ménage dans le chêne au fond du jardin : deux, trois, quatre geais, bien visibles maintenant qu'il n'y a plus de feuilles, rivalisent de présence et de cris avec...les corneilles!

     

    geai 2206

    C'est un bel oiseau, le geai, avec ses élégantes petites plumes bleues sur les ailes...Si son ramage égalait son plumage, ce serait "le phoenix des hôtes du jardin" ! Mais voilà, comme tous les corvidés, il a oublié d'apprendre à chanter ! Ce qui ne l' empêche pas de se faire entendre : un  vrai concierge ! Dès que quelque chose se passe, le geai le signale et tout le petit peuple ailé se sauve aux abris..

    Même s'il ne se passe rien d'ailleurs : voilà plusieurs fois que je surprends une corneille à atterrir sur le chêne avec un cri rauque qui fait fuir tous les passereaux attablés à la mangeoire! Je la soupçonne de le faire exprès : ne dit-on pas que les corvidés sont les plus intelligents des oiseaux ?

     

    corneille 2215

    Quant aux geais, surveillent-ils les glands? Comme tous les ans, ils se servent abondamment au fond du jardin et font pousser une chênaie printannière que j'ai du mal à tondre! C'est qu'ils sont bons les petits cotylédons qui vont sortir du gland!!! Mangez, les amis et débarrassez-moi de cette forêt miniature!

     

    Sur les habitudes du geai :des glands pour tous !

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  •   Ma première pensée, de retour au jardin, a été de m'inquiéter de la nichée de charbonnières du cerisier . (Deuxième nichée de charbonnières)

    Toute la soirée, j'ai surveillé, sans remarquer d'allées et venues.

    Le lendemein, le 12, j'ai de nouveau observé...mais rien.

    Convaincue que la nichée n'était plus là, j'ai pris l'escabeau, et puis , hop, un rétablissement dans le cerisier....j'ai ouvert le nichoir.

    Rien, pas d'oeuf abandonné, pas d'oisillon coincé, rien hormi le nid douillet de mousse et de plumes, avec un petit creux en son centre...La nichée est donc bien partie, sans accident! Ouf ! J'ai eu tort de m'inquiéter !

     

    Mais les petites mésanges ne sont pas les seuls hôtes du jardin en cette période de nids : j'ai de la visite...

     

    Jeune geai 12 juil.2012 (2)

    Après ma petite incursion dans le cerisier, quelques cris attirent mon attention.

    Sur ce même cerisier, un jeune geai est perché. il reste là, prend son temps, observe...Le vent lui ébouriffe les plumes, lui faisant une drôle de crête !

    Jeune geai 12 juil.2012 (6)

       

    Et sous la pluie de ce vendredi 13, des criailleries, des rires sur la pelouse , me révèlent la présence d'un...non, de deux...non, de trois piverts ! l.....
    12 juil.2012 (6)

     

    ...la mère , reconnaissable à ses moustaches noires et deux petits...sans moustache ! Ils s'interpellent, plongent la langue (mais oui ! voir : Le pivert...(ou...pic - vert ) ) dans le sol à la recherche de fourmis. L'un d'eux s'envole et la mère vient nourrir le second. 12 juil.2012 (7)
    12 juil.2012 (5)

     Le temps est trop gris pour les photos, mais tant pis, le moment est unique!

    Toute la journée, je les ai entendus et vus voleter dans les arbres.

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  • Après la rencontre avec les loriots, ( En quête des loriots ) nous sommes retournées de l'autre côté de la rivière, mais sur l'autre rive et dans la direction opposée.

    Nous voulons marcher. Je n'ai pas envie de me charger et je ne prends pas l'appareil photos ;  pas de longue-vue non plus, juste les jumelles. Après une hésitation, déjà prise de regret, je prends quand même seulement le bridge...

    Nous cheminons le long de l'eau, attentives à la lumière qui joue dans les frondaisons, attentives aux bruits, aux chants, aux appels...

    Un concert de pépiements nous stoppe tout net. Ici ? Là ? Pas de doute, ça vient de cet arbre. Mais impossible de voir quoi que ce soit dans l'épaisseur des branches et des feuilles.

    Sur le tronc, nous remarquons trois trous ronds, les uns au-dessus des autres. Les petites voix viennent-êlles de là ou de plus haut ?

    Nous nous éloignons et prenons patiemment l'affût, assises au sol, les jumelles braquées sur l'arbre, immobiles...

    De longues minutes passent.

    Ces trous m'attirent. Et enfin, là, une petite tête apparaît à l'un d'eux : un jeune pic-épeiche qui réclame haut et fort la becquée !P1040979

     

    Il rentre la tête, la ressort, clame de plus belle. A pas de loup, je m'approche de l'arbre en suivant la lisière de l'ombre.

    J'arive à quatre mètres...mais le petit m'a vue et rentre dans son trou.

    Je rejoins Mch toujours assise dans l'herbe.

    Finalement, la petite tête ressort...Mais que font les parents ? Peut-être pendant un quart-d'heure nous restons là à observer le petit qui crie sans arrêt.

     P1040998Finalement, notre patience est récompensée : Papa pic-épeiche se pose prudemment sur le tronc, puis nourrit rapidement l'affamé....qui réclame de plus belle!

    Nous attendons encore, mais plus personne ne vient...Nous verrons au retour...

    Deux heures plus tard, au même endroit, les pépiements sont toujours bien présents...

    Il nous faut attendre longtemps pour voir enfin la mère, cette fois, venir nourrir le petit.

    Plus loin, sur le chemin, un autre trou rond attire notre attention : cela pépie fort aussi dedans! Et un des parents s'approche, mais nous voyant,  ne va pas jusqu'au nid...Nous partons bien vite, ravies d'avoir vu, au cours de cette balade, deux nids de pic-épeiche !

    Les arbres étaient dans l'ombre, la lumière mauvaise, nous étions trop loin, je n'avais pas le bon appareil photos...Mais j'ai tout de même voulu garder les images, même ratées, de ces instants magiques...

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