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Par Capucyne le 25 Novembre 2015 à 08:00
Hier, c'était le jour des visites ! Outre les habitués, mésanges , rouge-gorge, accenteur, pinson...qui commencent à venir voir si, à tout hasard, le restaurant ne serait pas ouvert (non ! mais bientôt, bientôt !), un roitelet minuscule et pressé a fait ses petites emplettes d'insectes dans le pin, puis, lui, messire Pivert, (oui, c'est un mâle , reconnaissable à sa belle moustache noire et rouge) s'est approché très près de la terrasse, a inspecté le vieux tronc du cerisier, a farfouillé dans l'herbe à la recherche de fourmis (la langue des piverts est une vraie cuillère à miel ; 10 cm enduits de salive gluante pour y coller les fourmis ! Ingénieux, non ?)...avant de s'envoler nonchalamment vers le jardin voisin...
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Par Capucyne le 6 Mars 2014 à 18:00
Pour une fois que je vois un pic noir, là, non loin de l'Erdre, le coquin choisit de vaquer à ses occupations le long du tronc, sans se préoccuper des badauds, mais en prenant soin de rester du côté de l'ombre, malgré -enfin !- un ciel tout bleu.
Il se détache en contre-jour, noir sur brun, mais on peut apercevoir par instant le rouge de son bérêt basque...
C'est le plus grand de tous les pics, et celui qui tambourine le plus longtemps ( entre 1,5 et 3,5 secondes), pour attirer sa belle au printemps.
Comme le pivert, il se nourrit de fourmis, de larves de coléoptères, d'insectes dénichés sur les troncs et branches qu'il perce de son bec puissant. Il lui arrive aussi de dénicher les oeufs d'autres oiseaux...Mais 99% de son alimentation sont constitués de fourmis qu'il capte avec sa langue plate et pointue projetée en avant.
Hélas, l'espèce est menacée par la disparition des grands massifs forestiers et la coupe des vieux arbres...
Celui-ci s'accroche par instants, la tête en bas, à l'aide de ses ongles recourbés. Quelle dextérité...
Mon pic noir s'envole enfin, sans m'avoir offert le rouge de sa casquette au soleil !
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Par Capucyne le 23 Janvier 2013 à 06:00
Maître pivert sur un arbre perché, cherchait de son bec...quoi ? une fourmi sous l'écorce de mon vieux cerisier trépassé? J'ai bien fait de ne pas le faire abattre complètement : d'abord, le nichoir à mésanges y est accroché; ensuite, j'espère bien que tous les pics du quartier vont s'en donner à coeur joie pour tambouriner le bois tendre et y dénicher les insectes !
(Il s'agit bien de Monsieur Pivert : sa moutache rouge et noire -que l'on voit mal dans la lumière toujours à peu près inexistante ! -ne laisse aucun doute la-dessus)
Pour le reste de la famille : le pivert
NB :La photo s'agrandit au survol...
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Par Capucyne le 17 Janvier 2013 à 21:56
Tous les jours, c'est le remue-ménage dans le chêne au fond du jardin : deux, trois, quatre geais, bien visibles maintenant qu'il n'y a plus de feuilles, rivalisent de présence et de cris avec...les corneilles!
C'est un bel oiseau, le geai, avec ses élégantes petites plumes bleues sur les ailes...Si son ramage égalait son plumage, ce serait "le phoenix des hôtes du jardin" ! Mais voilà, comme tous les corvidés, il a oublié d'apprendre à chanter ! Ce qui ne l' empêche pas de se faire entendre : un vrai concierge ! Dès que quelque chose se passe, le geai le signale et tout le petit peuple ailé se sauve aux abris..
Même s'il ne se passe rien d'ailleurs : voilà plusieurs fois que je surprends une corneille à atterrir sur le chêne avec un cri rauque qui fait fuir tous les passereaux attablés à la mangeoire! Je la soupçonne de le faire exprès : ne dit-on pas que les corvidés sont les plus intelligents des oiseaux ?
Quant aux geais, surveillent-ils les glands? Comme tous les ans, ils se servent abondamment au fond du jardin et font pousser une chênaie printannière que j'ai du mal à tondre! C'est qu'ils sont bons les petits cotylédons qui vont sortir du gland!!! Mangez, les amis et débarrassez-moi de cette forêt miniature!
Sur les habitudes du geai :des glands pour tous !
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Par Capucyne le 15 Juillet 2012 à 06:00
Ma première pensée, de retour au jardin, a été de m'inquiéter de la nichée de charbonnières du cerisier . (Deuxième nichée de charbonnières)
Toute la soirée, j'ai surveillé, sans remarquer d'allées et venues.
Le lendemein, le 12, j'ai de nouveau observé...mais rien.
Convaincue que la nichée n'était plus là, j'ai pris l'escabeau, et puis , hop, un rétablissement dans le cerisier....j'ai ouvert le nichoir.
Rien, pas d'oeuf abandonné, pas d'oisillon coincé, rien hormi le nid douillet de mousse et de plumes, avec un petit creux en son centre...La nichée est donc bien partie, sans accident! Ouf ! J'ai eu tort de m'inquiéter !
Mais les petites mésanges ne sont pas les seuls hôtes du jardin en cette période de nids : j'ai de la visite...
Après ma petite incursion dans le cerisier, quelques cris attirent mon attention.
Sur ce même cerisier, un jeune geai est perché. il reste là, prend son temps, observe...Le vent lui ébouriffe les plumes, lui faisant une drôle de crête !
Et sous la pluie de ce vendredi 13, des criailleries, des rires sur la pelouse , me révèlent la présence d'un...non, de deux...non, de trois piverts ! l..... ...la mère , reconnaissable à ses moustaches noires et deux petits...sans moustache ! Ils s'interpellent, plongent la langue (mais oui ! voir : Le pivert...(ou...pic - vert ) ) dans le sol à la recherche de fourmis. L'un d'eux s'envole et la mère vient nourrir le second. Le temps est trop gris pour les photos, mais tant pis, le moment est unique!
Toute la journée, je les ai entendus et vus voleter dans les arbres.
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