• Le cotonéaster et les fauvettes à tête noire

    C'est la première fois que je vois le cotonéaster encore "en boules" fin mars !

    Habituellement, le froid de février, en attirant les oiseaux dans l'arbuste, a eu raison depuis longtemps de ses baies appétissantes !

    Mais ce printemps, il converse paresseusement avec les merles, encore garni comme un sapin de Noël !

    Pourtant aujourd’hui...razzia sur les boules  !

    Un, non, deux couples de fauvettes à tête noire se sont relayés dans l'arbuste, faisant des allers-retours continuels, souvent une boule rouge au bec...

    Le cotonéaster et les fauvettes à tête noire

    Le cotonéaster et les fauvettes à tête noire

    Ce 30 mars, le temps est gris, il pleut, et pour couronner le tout, l'arbre est à contre-jour...Les photos ne sont pas bonnes, mais c'est quand même un plaisir de voir ce petit mâle gober les boules pour...les emporter aux petits ? Seraient-ils déjà nés ?! Ou bien va-t-il déguster tranquillement son butin plus loin (toujours du même côté de la haie pourtant...)

     

    Tête rousse, voici la femelle...

    Le cotonéaster et les fauvettes à tête noire

     

    Les envols, complètement à contre-jour sur fond de ciel blanc donnent cette photo complètement surexposée...

    Le cotonéaster et les fauvettes à tête noire

    ...qui m'a donné envie -une fois n'est pas coutume !- de la traiter comme un dessin...

    Le cotonéaster et les fauvettes à tête noire

    Le cotonéaster et les fauvettes à tête noire

     

    Je suis une fervente partisane de l'alimentation naturelle au jardin, et donc des arbustes à baies qui fournissent en hiver leurs fruits et leurs vitamines aux oiseaux

    Si la relation entre les oiseaux et les arbustes à baies vous intéresse, voir ma page : les oiseaux et les arbustes à baies

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  • On ne chantera jamais assez les louanges des arbres morts, des vieux troncs coupés...

    Les oiseaux y débusquent les insectes xylophages, les insectes y trouvent refuges...et pour les jardinières à court de tuteurs, c'est une aubaine !

     

    Il y a longtemps, deux sapins de Noël devenus (trop) gigantesques pour le jardin ont été élagués et ont servi de tuteur de longues années, à une glycine, à du lierre, à un jasmin...

    Côte à côte, ils n'étaient pas très esthétiques! cette année, l'un d'eux a été coupé pour faire place à un nouveau massif...

    Mais l'autre a toujours son jasmin chevelu (et, chut, il ne faut pas le dire car sa discrétion en souffrirait, le rouge-gorge y a un nichoir... qu'il n'a jamais utilisé, mais, qui sait...)

     

    Bien sûr pour les fleurs et le parfum, il faudra attendre juillet !

    jasmin 6456

     

     

    Dans la partie arrière du jardin, mes prédécesseurs avaient vu grand : trios bouleaux, trios peupliers... au fil des années, ils étaient devenus immenses et dignes des grandes plaines russes. Pour ne pas faire attraper de crise cardiaque à mes voisins, j'ai fait (la mort dans l'âme) supprimer les peupliers, mais ai gardé...un tronc pour y faire grimper un chèvrefeuille.

    chevrefeuille 6461 Les tempêtes atlantiques ont un jour eu raison du vieux tronc, et le chèvrefeuille a été consolidé par deux piquets...

     

    Voici trois ans, le cerisier a rendu l’âme étouffé par le chêne de la haie.

    Là encore, j'ai gardé le tronc, d'abord parce qu'il supportait le nichoir des mésanges bleues, puis parce qu'il plaît beaucoup au bec du pivert (!), et enfin, pour y faire grimper une bignone...

    J'adore les bignones et leurs trompètes rouges qui me rappellent les bignones de mon enfance chez mes grands-parents. Donc, j'adore les bignones mais...les bignones ne semblent pas aimer mon jardin.

    La bignone, plantée devant le long de la clôture, ne semblait pas se plaire. Je l'ai déplacée le long du fameux tronc de cerisier et...si vous voyez le petit machin censé grimper, à gauche du tronc, c'est elle ! Elle ne se plaît toujours pas !

    Mais je crains que la terre sèche comme du béton, l'ombre et les racines du chêne ne découragent toute tentative...

    Faire grimper des fleurs dans des pots au pied ?

    De l'utilité des vieux troncs...

    Mais je suis têtue ! J'ai récupéré une autre petite bignone, et je l'ai plantée, côté sud du vieux tronc du pommier gardé aussi comme tuteur !

    De l'utilité des vieux troncs...

    Cette fois, si cela ne marche pas, j'abandonnerai les bignones...

    j'ai aussi planté une sauge rouge pour rappeler celle du nouveau massif tout près...et des bulbes qui, pour l'instant, habillent le pied du tronc...

    Et bien sûr, le nichoir aux mésanges charbonnières a gardé sa place...Espérons qu'elles ne regretteront pas trop les fleurs du pommier !

    De l'utilité des vieux troncs...

    De l'utilité des vieux troncs...

     

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  • Mars, avril, mai sont les mois des fleurs au jardin, en grande partie grâce aux sauvageonnes qui s'installent chaque année, et qui se ressèment à leur gré, créant de magnifiques tapis fleuris, plus ou moins étendus... autour desquels je tonds, pour les mettre en valeur et qui disparaissent une fois défleuris.

    Le plus lumineux et le plus grand aussi est celui des ficaires.

    Les tapis "pure nature" au jardin

    Les tapis "pure nature" au jardin

    Tous les ans, ils s'installent dès le début

    du mois e mars (et même avant, cette année)

    au fond du jardin.

    Ce printemps, le tapis s'est un peu

    déplacé et s'étire en une bande oblique

    sur toute la partie arrière du jardin...

     

    Les tapis "pure nature" au jardin

    Ce sont presque les premières fleurs sauvages, attendues avec grande impatience par tous les butineurs du quartier !

     

    Pour ne pas faire mentir leur nom, les pâquerettes ont apprêté leurs corolles pour être fin prêtes pour Pâques !

    Les tapis "pure nature" au jardin

    Petits points ou plus larges touffes,  ce sont de petits tapis lumineux que le tondeuse épargne.

     

    Les primevères sauvages,

    couleur poussin se disséminent

    d'année en année, investissent les coins

    de massifs encore nus et leur apparition

    marque pour moi le vrai début

    du printemps !

    Ici, au milieux des tiges sèches

    des asters et des orchidées de jardin

    qui prendront le relais, plus tard...

    Les tapis "pure nature" au jardin

     

    Les tapis "pure nature" au jardin

     

    Pas vraiment sauvages, mais "ensauvagées" depuis de longues années, les primevères roses (qui se sont hybridées avec les sauvages!)

    Les tapis "pure nature" au jardin

     

    Caché derrière le Juniperus

    et le bouleau,

    le tapis rose des lamiers...

    Si vous regardez bien ,

    vous verrez que les bourdons

    apprécient...

    Les tapis "pure nature" au jardin

    Et...les merveilles s'observent de près...

    Les tapis "pure nature" au jardin

     

     Je guette leur apparition : les stellaires et leur délicatesse  m'offrent chaque printemps, leur tapis précieux , étoilé et lumineux...

    Les tapis "pure nature" au jardin

    Jaunes, blancs, roses, les tapis changent de couleur... Et les bleus me direz-vous, pas de bleu ?

    Si, mais les bleus arrivent plus tard: celui de mes douces véroniques, celui plus soutenu du bugle rampant, pourquoi pas celui du lierre terrestre...

    Voir pelouse fleurie en avril

    Mais le bleu, il y a quand même celui des Pentaglotis

    Les tapis "pure nature" au jardin

     et celui du myosotis, au début pas vraiment sauvage, mais qui mène une vie tout à fait libre et indépendante au jardin , créant des tapis bleus dans la pelouse et le massifs !

    Les tapis "pure nature" au jardin

     

    En regardant mes fleurs sauvages, si belles, si généreuses, en regardant les jeux du soleil au couchant, en regardant la beauté de la nature, je fais miens ces mots de Sophie (le jardin c'est tout) qui observe ses anémones et qui écrit :

    "Les caprices des anémones paraissent d'ailleurs bien futiles par rapport à la furie du Monde. La politique, l'économie, le travail sont absolument nécessaires. Malheureusement. Malheureusement parce que les hommes en perdent souvent la tête et en viennent à faire la guerre.

    Le jardinage, comme le tricot, le jogging ou le pipeau, cultivent le beau, l'éphémère, la patience, la couleur, ... Toutes des choses si futiles qu'elles donnent aux hommes la mesure du dérisoire et les met à distance des choses indispensables, des choses indispensables qui doivent être au service du futile et non le contraire.

    N'aurions-nous pas oublié d'apprendre à nos enfants l'importance de la futilité, cette mélodie de la vie?"

     

     Pâques, renouveau,  résurrection de la nature...

    Belle fête de Pâques à vous !

     

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  • Enfin des pinsons du Nord  (ou devrais-je dire "d'en haut" pour obéir à ce qui semble devenir les nouvelles règles géographiques  ?)  !!

    Enfin, des pinsons du Nord !

    L'an dernier, je n'en ai vu aucun et cette année, je désespérais vraiment de les voir arriver,  au vu de cet hiver qui n'en était pas un ! Les tarins des aulnes (le retour des tarins des aulnes)  sont arrivés bien tard et sont toujours très présents au jardin, prenant des forces pour repartir vers le nord lointain ou les Alpes encore enneigées...

    Et hier surprise ! Deux pinsons du nord au jardin, au milieu des tarins !

     

    Enfin, des pinsons du Nord !

     Voici un beau mâle bien coloré, en costume nuptial !

    Enfin, des pinsons du Nord !

     Je pense qu'ils sont en migration vers l'en-haut  -pardon, vers le nord,-  où ils retournent nicher à la belle saison.

    Cela me fait plaisir de les voir, même si cette année, ils ne font que passer...

    Enfin, des pinsons du Nord !

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  • C'est le printemps, le renouveau, et le jardin aussi a de temps en temps besoin d"un petit coup de balai...

    J'avais un tronc de conifère laissé exprès là, recouvert d'une glycine qui ne s'y plaisait pas trop... Au printemps dernier, le, pommier a rendu l'âme. Comme j'aime bien laisser sur place les vieux troncs pour les oiseaux, les insectes etc... j'ai décidé de laisser le tronc du pommier. Mais tronc, tronc, + tronc (un autre tronc de conifère laissé en tuteur et où s’épanouit un jasmin)...  cela fait beaucoup : celui  de la glycine a donc laissé la place à un endroit tout neuf...

    C'est excitant, un endroit tout neuf..., c'est une promesse d'on ne sait d'abord quoi...et puis peu à peu...

    Mon voisin m'a donné à l'automne une sauge rouge qui ressemble à ma superbe sauge Amistad (violette), puis une autre sauge à petites fleurs rouges et blanches.

    Nouveau massif

     

    Nouveau massif

     

    Le Loropetalum acheté à l'automne est venu compléter le trio. Dans les espaces vides j'avais planté des bulbes, narcisses, tulipes , qui sont maintenant en boutons.

    Et puis et puis , ce printemps.....

    Venus du jardin d'Aline (si vous ne connaissez pas son blog,

    c'est ici : "jardine et ris"),

    le petit rosier tout pitchoune

    qu'elle m'a envoyé en automne et qui a

    passé l'hiver (couvé du regard !)

     dans mon petit châssis de jardin,

    le petit "Pacific Dtream ...

     

    Nouveau massif

     

    Nouveau massif

    ...et un petit Cotonéaster divaricatus

    dont j'avais repéré

    le superbe feuillage orangé sur son blog.

    Et voici le  petit dernier, qui m'a fait un tel clin d’œil à mon passage que je suis retournée le chercher  le lendemain ..., un petit bijou de Leptospermum, (l'Arbre à thé)  tout en petites fleurs roses, tout petit mais déjà fleuri de craquantes  petites rosaces ...!

    Nouveau massif

    Nouveau massif

    Et je sens bien que ce nouveau massif ne demande qu’à s'étoffer !...

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