• Perce-neige au chômage !

     

    Perce-pluie, perce-brume ?  Il n'y a pas grand-chose d'autre à percer!

    C'est tous les ans la même chose : ils hésitent, scrutent la température -et la couleur- du sol... Neigera ? Neigera pas ? Quand on s'appelle "perce-neige", on a à cœur  de faire honneur à sa réputation !

    Mais depuis combien d'années n'ont-ils pas pu percer la couette blanche ? Depuis combien d'années ont-ils eu le fol espoir de sortir               brusquement, par un beau matin blanc, quelques fines pousses vertes et puis, les corolles, ton sur ton, le comble de la délicatesse?  La princesse des neiges ne pousse-t-elle pas le raffinement jusqu'à ourler sa corolle d'un fin liseré vert pour rappeler sa tige ? Vert et blanc sur le blanc...hélas, la  princesse devra se contenter, au lieu de son écrin immaculé, d’un fond tiédasse de brun-terreux...

     

    Perce-neige au chômage !

                                        

    Hélas, les perce-neige vont devenir anachroniques...Alors,  ils se décident d'un seul coup ! On perce ! Les gracieuses petites aiguilles vertes et, dans la foulée, les clochettes ! Les pauvrettes ! Elles ont l'air un peu bêtes, un peu perdues, sans leur neige emblématique !                                                                                                                                                                                                                           

    Mais il faut bien sortir un jour ! Ce sont les premières fleurs, que diable !  Alors, en janvier, elles se lancent bravement !   D'autant plus que cette année,  les fleurs de neige se sont fait coiffer au poteau par les fleurs de printemps, primevères  et iberis qui ne se posent pas de subtiles questions météorologiques ! 

    Perce-neige au chômage !

    Perce-neige au chômage !

     

    Et ne voilà t-il pas déjà  les premiers lamiers ??!!!

     Perce-neige au chômage !

     

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  • Des étoiles dans la grisaille

     

    Respirer, marcher, lire, m'imprégner des belles choses...c'est ma façon à moi de prendre soin de ma santé...Autant dire que dans la grisaille-pour ne pas dire la noirceur- ambiante, cela relève du parcours du combattant...

    Pourtant, regardez-les ! Ils n'ont jamais été si beaux, si fleuris, si exubérants ! Les petits dahlias en étoiles de l'orangé au carmin  , heureux de la douceur de l'air et de l'humidité, me font signe ...

    Des étoiles dans la grisaille

     

    Des étoiles dans la grisaille

     

    Des pluies, des bouffées, des bouquets d’étoiles au jardin ...

    Des étoiles dans la grisaille

    Des étoiles dans la grisaille

    Des étoiles dans la grisaille

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  • Les reines de septembre au jardin 2

     Pas trop "à la mode" , fleurs des jardins de curé, des jardins de grand-mère, c'étaient les fleurs reines du jardin de la mienne, de grand-mère...!

    Petit parfum d'enfance ? Est-ce pour cela que j'aime les dahlias ? sans doute...et puis, en cette saison, c'est un bouquet de couleurs dans les jardins.

    Je les aime tous, les gros, les doubles, les pointus, les fleurs simples , celles qui prennent la forme d’étoiles ou de marguerites, ou qui sont aussi larges qu'une assiette, les pompons, les pétales ronds ou pointus, les coloris unis, doubles...

    Sans odeur, mais flamboyants, en bosquets ou en longues tiges élancées...

    les insectes les aiment aussi...

       

     

    Les reines de septembre au jardin 2

     

    Les bien -en-chair...

    Les reines de septembre au jardin 2

    Les reines de septembre au jardin 2

    Les reines de septembre au jardin 2

    Les reines de septembre au jardin 2

       

    Les reines de septembre au jardin 2

     

    les si larges !

    Les reines de septembre au jardin 2

    Les reines de septembre au jardin 2

    Les reines de septembre au jardin 2

     

    Les "cactus"

    Les reines de septembre au jardin 2

    Les reines de septembre au jardin 2

     

     les petits étoilés, orangés, rosés, et rouge foncé...

    Les reines de septembre au jardin 2

    Les reines de septembre au jardin 2

    Les reines de septembre au jardin 2

    Les reines de septembre au jardin 2

    Les reines de septembre au jardin !

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  • En mode confinement - 13 : le jardin-parfums

    Les parfums du jardin !  En ce moment, ils tournent, se mêlent, s'offrent ou se laissent surprendre..                                                                Pparfums consolateurs...il suffit de fermer les yeux...

    1er mai oblige, je vous offre ce brin de parfum, déjà éclos depuis deux semaines, mais qui, vaille que vaille, a quand même essayé de "tenir" jusqu'au rendez-vous....parfum un peu entêtant, mais qui reste cependant à sa place et que l'on découvre au détour de l'allée...

     

    En mode confinement - 13 : le jardin-parfums

    Il en est un qui fait des crocs en jambes aux passants, sur le trottoir, (car chez moi, les fleurs font le trottoir !), c'est le parfum sucré des giroflées...c'est doux, comme un bonbon, un peu fugace, un  peu "cache-cache".." Mais d'où cela vient-il ?" On lève le nez , Non, c'est par terre, tout juste là, caché parmi les marguerites...

     

    J'ai dit qu'ils s'offrent ou se laissent surprendre...Il en est deux qui non seulement "s'offrent" mais vous font du "rentre dedans" !

    En mode confinement - 13 : le jardin-parfums

    En mode confinement - 13 : le jardin-parfums

     

     Vous les avez reconnus ? C'est l'exubérant Choysia (oranger du Mexique), et pas très loin de lui (rude concurrence !) l'entêtant Seringat. Ils sont superbes mais ne se laissent pas oublier ! Un moyen  infaillible pour voir si aucun virus n'est venu altérer vos facultés olfactives !!!

    En mode confinement - 13 : le jardin-parfums

    En mode confinement - 13 : le jardin-parfums

     

    Cette année, je regrette bien les tapis d'ail des ours des bords interdits du Cens...j'en ai une petite touffe au jardin, qui essaie vaillamment d'exhaler son parfum d'ail !!!

    En mode confinement - 13 : le jardin-parfums

     

    Le long d'un sentier, je reste parfois en arrêt, comme un chien de chasse, le pied levé...C'est que vient de me frapper une bouffée de parfum, comme une goulée d'enivrement soudain et sans appel, une réminiscence précise et extasiée, un subtil retour, un souvenir brusque et émerveillé.  C'est l'histoire de la madeleine de Proust; un goût, une odeur, et vous êtes brusquement transporté dans un autre monde, un monde d'avant; tout vous revient: les circonstances, les couleurs, les odeurs, les sons, la lumière, les personnes...

    Il y a des parfums , qui, de façon soudaine, me replongent dans ce coin de campagne, chez mes grands-parents...

    Celui de l'aubépine entre tous , sucré avec un fond de pointe légèrement épicée.

    En mode confinement - 13 : le jardin-parfums

     J'allais là-bas , passer quelques jours de vacances... En descendant du car, pendant les deux ou trois cents mètres qui me séparaient de la maison , c'est ce parfum qui m'assaillait, m'apportant avec lui toute la joie et le bonheur d'être là!

    En mode confinement - 13 : le jardin-parfums

    En mode confinement - 13 : le jardin-parfums

     

    Et dans ce petit chemin, voilà l'odeur âcre du géranium "herbe à Robert" qui vient de me surprendre ...On peut me dire , étonné, que "l'herbe à Robert, çà ne sent pas bon", pour moi, c'est une odeur aimée qui me transporte là-bas, dans ce sentier bordé de ronces , non loin du vieux tilleul...

    En mode confinement - 13 : le jardin-parfums

     

    En mode confinement - 13 : le jardin-parfums

     
    Et puis, il y a aussi ces deux autres fleurs , qui, instantanément, me replongent dans la maison ombragée par le rideau de toile tendu à la porte, devant le vase ventru et côtelé comme les flancs d'un melon,, qui contient les pivoines  du jardin , roses et sucrées, ou le bouquet de lilas dans lequel je plonge le visage tout entier , et je respire, je hume, je m'emplis de ces fragrances qui sont pour moi l'image immédiate de ma grand-mère... 

    En mode confinement - 13 : le jardin-parfums

     

    Dans mon jardin, maintenant, la haie d'aubépines , la pivoine et le lilas m'apportent le même bonheur chaque printemps, et je laisse quelques touffes de Geranium "herbe à Robert", pour le plaisir soudain de cette bouffée âcre et sauvage, qui me donne à chaque fois que je le frôle, la même surprise émerveillée.

    En mode confinement - 13 : le jardin-parfums

    En mode confinement - 13 : le jardin-parfums

     

    En mode confinement - 13 : le jardin-parfums

    Sur le même sujet, en 2013...Mai : le jardin des parfums

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  • l'amour et la cage...

     

    Mettre l'amour en cage ! Personne, même dans les coins les plus inavoués de son cœur n’oserait imaginer pareille folie !

    La nature l'a fait ! Elle a enfermé la  boule rouge de l'amour dans le cœur rouge du physalis !

    l'amour et la cage...

     

    Et peu à peu, le cœur se "dépeint", devient cage, ô, joliment ouvragée  la cage, une merveille de dentelle  qui retient prisonnière la petite boule !

     

    l'amour et la cage...

    l'amour et la cage...


     

    jusqu’à ce qu'elle se résigne

    et se laisse choir

    au fond de la cage...

    l'amour et la cage...

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