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Par Capucyne le 27 Février 2023 à 11:25
Les deux premières étaient bien courageuses...Depuis plusieurs semaines, elles avaient affronté la pluie, le froid, le vent,, penchant courageusement la tête,( comme toutes les hellébores)
Il me semble que les autres, frileuses ou timorées, les avaient envoyées en éclaireuses, en quelque sorte, pour tâter le terrain et les températures...
Elles n'en finissaient pas; comme la rose du petit prince , de se "préparer à être belles", les boutons clos, dans l'attente...
Un petit air plus printanier a soufflé sur le ,jardin, et les belles endormies dans leur grasse matinée prolongée ont fini par ouvrir les yeux...
La blanche toute simple...
La blanche aux taches de rousseur...
Celle que j’appelle l'orpheline car j'ignore quels ont été les mystères de sa naissance, joliment double aux pétales pointus, joliment "framboise"......
...et puis la belle du Vieux clos, qui lui ressemble beaucoup (serait-elle sa mère (ou son père !) ? mais plus foncée..
...et qui forme un bouquet assez généreux.
La simple rose et verte et Froufrou ont profité de ce temps pour s’épanouir généreusement elles aussi...
Mais mais mais...les plus paresseuses ou plus frileuses se font rattraper par l'hiver revenu en force cette semaine, avec ses gelées et son vent glacial ! Courbez l’échine, les belles, penchez la tête ! les hellébores en ont vu d'autres !
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Par Capucyne le 13 Juillet 2022 à 22:07
On leur donnerait le soleil sans confession, lorsqu'on admire leurs corolles ensoleillées, toutes de jaune éclatant vêtues de bon matin ! Elles sont à elles seules de petits soleils au jardin...
Seulement voilà, elles ne l'aiment pas ! A la rigueur, celui du matin , passe encore. Mais lorsqu’il devient trop présent, en fin de mationée ou au début de l'après -midi, elles se recroquevillent , elles grimacent...elles se fanent. Et quand je dis "elles se fanent", elles se fanent vtraiment, on les croirait en fin de vie ! Voilà leur allure à neuf heures du soir...
C’est une sauvage qui pousse où elle veut, au bord des chemins et qui s'est installée au jardin voici plusieurs années et qui revient sans cesse. On connaît l'huile d'onagre pour la peau , elle joue aussi un rôle dans la régulation du cycle menstruel ou , en tisanes, calme la toux...
Flétrie le soir, elle va se réveiller à la tombée de la nuit et ses fleurs s'ouvrent alors si rapidement que l'on peut presque les voir s’épanouir à l’œil nu !
Le matin va retrouver notre onagre fraîche et brillante, comme si elle n'avait pas subi l'atteinte du soleil de la veille !
La voilà repartie pour une nouvelle demi-journée et ...une nouvelle bouderie aux rayons du soleil...
L’Onagre, c'est un peu de Phoenix du jardin, qui renaît chaque soir de ses cendres !
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Par Capucyne le 6 Mai 2022 à 09:00
Les coquelicots se réveillent...La mine encore enchifrenée de sommeil, celui-ci n'a pas eu le temps d’ôter son bibi coquin et...so british !
Celui-ci, bien réveillé au contraire, se la joue Carmen et darde sur nous son œil noir façon andalouse...
...tandis qu'une impertinente ose déambuler audacieusement sur la paupière de feu !
...ou s'abriter du soleil derrière la jalousie écarlate,
tandis qu'à peine éclos, celui-ci se sent pousser des ailes et se pense déjà papillon...!
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Par Capucyne le 28 Avril 2022 à 09:00
Un peu de douceur par ces temps de brutes...Le muguet a mis les bouchées doubles pour fleurir avant l’heure au jardin...
Une sorte de lot de consolation parfumé..
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Par Capucyne le 17 Mars 2022 à 20:00
Lathrée clandestine au bord du Cens
Mars.... Une petite balade au bord du Cens...C'est le moment de la repérer. Sur ce tronc moussu, il n'y avait rien , et puis, quelques jours plus tard, vous remarquez cette touffe bizarre, mystérieuse, apparue ...clandestinement un beau matin...
Elle mérite bien son nom, la Lathrée clandestine !
Elle affectionne les fonds de vallées humides, le bord des cours d'eau, les sous-bois humides. Grosse touffe de fleurs aux doigts lie de vin, recourbés, sans tige ni feuille, sans un gramme de vert, elle disparaît après sa floraison...tout au moins en surface, car la partie souterraine de la plante peut peser plusieurs kilos !
Elle n'a pas de chlorophylle et se nourrit sur son hôte ; saule, aulne, noisetier, peuplier...Une jolie plante parasite ! Mais comme elle se nourrit au printemps lors de la montée de la sève, les arbres ainsi parasités n'en souffrent pas vraiment ! Clandestine, oui, mais bien élevée...
Les bourdons sont pratiquement les seuls insectes admis dans l'intimité de la Lathrée...ils sont seuls assez puissants pour forcer le passage charnu donnant accès à l'ovaire de la fleur. Une fois fécondées, les fleurs forment des capsules qui projettent leurs graines dans l’environnement.
Clandestines jusqu'au bout, les plantules ainsi disséminées mettront...dix ans avant de produire des fleurs !
Lathrée clandestine au bord du Gesvres
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