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Mais non ! ce n'est pas la recette de la tête de veau aux lentilles (d'eau )!
C'est juste Marguerite (vous savez bien , la Marguerite de "la vache et le Prisonnier") qui "rit de se voir si belle en ce miroir", comme cette Marguerite là (celle de Faust, cette fois !)
Vous vous y perdez dans ce champ (chant ?) de Marguerites ?
Ce n'est rien , c'est juste le soleil automnal-printannier qui me fait tourner la tête , et le marais qui donne des idées de coquetterie à ces marguerites bien fessues qui ont endossé un peu vite leur manteau d'hiver...
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Eh oui, amoureux, transi et admiratif...(ou amoureuse, car...criquet ou sauterelle ? Il paraît que c'est facile : si les antennes sont plus longues que le corps, c'est une sauterelle, si elles sont plus courtes, c'est un criquet !...je vous laisse juge...)
Comme il me plaît de penser "sauterelle", je dirais donc amoureuse, amoureuse de ce chrysanthème, en ce jour de Toussaint...
En choisissant ma potée, je l'ai vue, immobile et complémentaire, contemplative et littéralement éblouie par la magnificence de la fleur !
J'ai pris le pot à la jardinerie...le pot, et ce cadeau d'un vert à faire pâlir de jalousie les menthes !
J'ai installé la plante sur le siège avant de la voiture, histoire de surveiller la passagère...
Stoïque sous les soubresauts, les trépidations, les freinages et les virages, elle semblait s'agripper de toutes ses pattes à sa fleur tout en me lorgnant du coin de l’œil.
Elle n'a pas bronché et arrivée chez moi, je lui ai fait une séance photos à laquelle elle s'est prêtée avec une extrême bonne grâce, se contentant de me surveiller...quand même !
Il a fallu que je l'arrache à son chrysanthème, car je tenais à garder mon cadeau au jardin , mais pas au cimetière !
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L'automne est revenu et avec lui mon chanteur de l'été !
Il rentre dans la maison, prend ses aises, s'endort sur le carrelage, batifole dans la cuisine, investit le tas de bois près de la cheminée,
et stridule doucement derrière les fils emmêlés de l'ordinateur...
Je suis presque émue de le revoir...je devrais écrire tout cela au pluriel, car il amène avec lui ses frères et soeurs, ses cousins
et cousines...
Vous vous demandez de qui je parle? Mais du grillon domestique bien sûr, le grillon du foyer des contes ! Il aime la chaleur et n'a pas
envie de rester dans le jardin quand la température descend.
Résultat, je marche sur des œufs pour éviter de marcher sur les grillons qui ont la fâcheuse manie de stationner au milieu du passage...
au risque de se faire écraser par un pied pressé!
"Attention" !!!! Je fais sursauter ceux qui mettent les pieds chez moi...On me regarde , les yeux arrondis par la plus totale incompréhension..."Attention au grillon, là, devant tes pieds..." (Tiens, une idée, je devrais, à l'automne afficher
une petite plaque : "Attention au grillon", comme certains affichent "Attention au chien !)
Evidemment, je passe pour une hurluberlue (dans le meilleur des cas...)
Mais j'ai trouvé aussi "barjot" que moi : j'ai découvert qu'il existe (non, je ne rêve pas)
" La Ligue de Protection des Grillons du Métro Parisien (L.P.G.M.P.) !"Aujourd'hui, en effet, on trouve des grillons dans certaines stations du métro parisien, particulièrement sur les lignes 3 et 9.
Et la très sérieuse L.P.G.M.P est une association constituée en 1992, comprenant une centaine de membres,et qui se propose
"de promouvoir l'existence des grillons dans le métro et veille au maintien de leurs conditions de vie."
"Elle revendique notamment la limitation en durée et en fréquence des grèves qui ont pour effet de faire chuter la températuredans les galeries ainsi que l'assouplissement de la loi Evin qui, par l'interdiction de fumer, prive les grillons de mégots de cigarette"...
dont ils font leurs choux gras !
Considérés comme portant bonheur, ils se nourrissent des miettes qui tombent à terre et passent l'hiver près de la cheminée...
.anecdote-du-jour.com/entendez-vous-les-grillons-du-metro-parisien/
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Une pluie d'or s'abat sur le jardin ; les écus du bouleau dorent le vert tapis de l'herbe ; les lumières obliques du matin et du soir donnent
un coup de pinceau magique sur le chêne, sur le pré derrière chez moi.
(Cliquez sur les petites photos pour les voir en plus grand !)
Les fleurs, toujours présentes, semblent tendre leurs pétales à cette tiède caresse.
La symphorine, le dernier né des hortensias, les lanternes rouges de l'amour en cage prennent leurs teintes d'automne...
Pour parodier Agrippa d'Aubigné, "une fraise d'automne est plus qu'une autre exquise !" C'est le moment de pailler. Cette manne qui descend , non pas du ciel, mais du bouleau , et un peu plus tard du chêne, est parfaite pour recouvrir les coins de terre qui se libèrent peu à peu au potager ou dans les plates-bandes.
Je paille tout le temps : la terre nue se dessèche en été, se craquèle en hiver.
le paillage évite l'évaporation , ralentit l'exubérance des herbes indésirées, les rend plus faciles à arracher, nourrit la terre pour les futures plantations.
Je ne supporte plus la terre nue qui me semble pauvre et vulnérable.
"Une terre sans paillage est une belle à qui il manque un œil " !
En ce moment, les feuilles qui tombent trouvent vite leur place sur les zones de terre déplantées et donnent un côté doré au jardin.
En arrachant les pieds de tomates et leurs piquets chapeautés, je me suis rendu compte que les petits pots-chapeaux sur les piquets de bois, étaient déjà habités par des perce-oreilles, gendarmes... et autres frileux amis de la jardinière ! je les ai donc laissés en place ; ils veillent sur les capucines qui occupent en automne les coins du potager laissés vacants et la phacélie, engrais vert aux belles fleurs violettes (qui rend fous d'amour les butineurs !)
Au printemps, je pourrai compter sur leurs occupants pour dévorer les pucerons indésirables...
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