Soudain...

"Là...là-bas !" ...Des ailerons qui fendent l'eau....Oui, ce sont les dauphins ! Un banc de dauphins, une soixantaine peut-être......

Je n'imaginais pas de dauphins au large de nos côtes.... Maintenant, ils sont là, tout près , sautant dans les vagues en de  gracieux arcs de cercle, tout près, de chaque côté du bateau, sous le bateau...

 Ils restent là un bon moment à danser autour de nous, le pilote a coupé le moteur, le bateau danse doucement lui aussi sur la mer avec les  dauphins...

Cet animal exerce une telle attraction sur tout le monde que chacun reste là, émerveillé à les regarder...

Et puis, peu à peu, les dauphins s’éloignent en dansant et nous suivons des yeux leurs ailerons noirs qui apparaissent et disparaissent sur la mer...

En pleine mer, la présence des goélands a attiré la curiosité d'oiseux plus rares : c'est l'époque des migrations qui commence et nous pouvons apercevoir, à la jumelle, le vol au ras de l'eau des océanides tempête dont la silhouette ressemble à celle des hirondelles, de nombreux puffins des Baléares, de plus rares puffins des anglais, une belle colonie de guillemots de Troïl, petit pingouin menacé depuis les diverses catastrophes de pétroliers..., et même un labbe...Tout ce joli monde est hélas trop loin pour que je puisse en faire de jolis portraits ! Je me contente donc des goélands...

Bien sûr, en croisant un chalutier, nous comprenons pourquoi les oiseaux sont si intéressés par les bateaux !!!

Mais soudain....

(à suivre !)

Le bateau quitte la Turballe à 8 heures 30 ce dimanche matin. le temps est clair, le soleil à peine levé paresse encore et traîne ses lueurs rosées dans le ciel...

A quelques encablures du rivage, les premiers goélands viennent aux nouvelles. Les nouvelles doivent être bonnes... Un peu plus tard, c'est le miracle du ballet des goélands dans le contre-jour, derrière le bateau...

Si les dahlias sont les rois incontestés du moment, ils ont aussi leur cour qui met en valeur leur majesté...

 Légères et gracieuses, les princesses cosmos dansent au gré des souffles d'air, mettant une touche de blanc au milieu de toutes ces couleurs

 Et puis, et puis, un peu partout, surtout dans les coins ombragés, voici la cohorte rose et discrète des petits pages, les facétieuses balsamines de Balfour qui vous envoient au visage leurs petites graines électriques si vous les touchez d'un peu près...

C'est une fin d"été haute en couleurs, et déjà se profilent les belles de l'automne... !

Certains ne les aiment pas: ils ont un peu trop l'air de ce qu'ils sont, pensionnaires un peu balourds des jardins de curé ou  de grand-mère, pas trop dans l'air du temps..

.Mon amitié avec les dahlias date du jardin de ma grand-mère : il ne jouxtait pas la maison, alors, pour profiter de ses fleurs, elle en faisait de gros bouquets ronds, sans odeur mais si colorés ! J'étais chargée de couper les fleurs fanées pour faciliter la floraison. De juin aux gelées, ils  fleurissent sans interruption et le jardin serait bien moins fleuri sans leur exubérante générosité !

Après les gelées, je ne les sors pas de terre, je me contente de les couvrir de feuilles mortes en cas de trop fortes gelées...Mais j'habite en climat atlantique....