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Voilà des années qu'il en rêvait ! Faire carillonner ses cloches blanches le matin de Pâques, rivaliser avec les grosses de bronze et faire croire aux enfants que ses miniatures mignonnes avaient déposé des œufs sous les branches du jardin !
Le muguet est content ! Il a ouvert ses corolles pour Pâques ! Ceux qui le sont moins, ce sont sans doute les maraîchers de ma région qui doivent tant bien que mal rafraîchir l'ardeur des blancs carillons : le 1er mai est encore loin !
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Comme chez les fleurs, les sauvages et les autres se mélangent...
Bouquets de fleurs, bouquets de couleurs...
Les blancs d'abord, les neigeux qui veulent rivaliser dès l'hiver fini avec la poudreuse et qui forment un léger manteau neigeux au sol lorsqu'ils se fanent.
Ce n'est sans doute pas le plus beau, mais c'est une valeur sure qui n'attend même pas le printemps pour fleurir, et qui résiste à tout , le laurier-tin Légère, gracieuse avec ses petites fleurs blanches qui se mêlent souvent à celles de la corête, la jolie et délicate spirée. Un des premiers bonheurs du printemps, qui rend la haie toute blanche, le prunellier sauvage. Sitôt les prunelliers défleuris, c'est le parfum printanier par excellence qui, en ce moment, prend le relai, celui des yeux fermés, des petits chemins de mon enfance , bordés de l'aubépine...
Un autre parfum, plus entêtant celui-là, qui me happe au passage, celui du choysia qui n'est pas pour rien "l'oranger du Mexique" ! Et puis, le printemps, c'est le jaune , et voici les arbustes soleil, la coronille (qui a fleuri tout l'hiver et qui explose de son jaune éclatant en ce moment), et les pompons délicieux de la corête.
Les roses maintenant...
Le cassis-fleurs à l'odeur si particulière... Les plantes auraient-elles une mémoire ?
L'hiver dernier, l'azalée, follement abusé par la douceur du temps,en janvier s'est couvert de fleurs....grillées en une nuit par le gel revenu ! Pourtant, en avril, plein de vigueur nouvelle il a refleuri, plus beau que jamais!
Devant cet hiver si doux, j'ai cru que la tentation serait grande pour lui de refaire la même erreur, de se croire au printemps en hiver...mais pas du tout ! Il est resté d'une imperturbable sagesse devant les sollicitations du temps ! Et c'est maintenant qu'il fleurit sagement et abondamment.
Les plantes auraient-elles une mémoire et tirent-elles la leçon de leurs erreurs !??
Le doux végélia rose, lui, ne prend pas de ces risques fous : il attend les premiers signes de la glycine sa voisine, et lorsque les premières grappes se réveillent, le végélia les accompagne de ses tendres boutons.
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Marais de Massereau - 6 avril 2014
Je suis allée "vérifier" si elles étaient bien là, si le voyage s'était bien passé...
Las ! Le nid naturel de branchages situé à la fourche d'un abre a subi quelques revers...L'arbre était vieux, est-il tombé, a-t-il été abattu ?
Les cigognes ont trouvé un lieu de remplacement : une branche qui penche, qui penche...dangereusement..
.Mais ça, c'est mon avis ! Le leur, c'est que ça fait l'affaire, et elles ont construit le nid sur une boule de gui qui lui sert de support. Même pas peur !
De fait, malgré les aterrissages et le poids de la cigogne, la construction semble stable...
Elles sont là, toutes les deux, tournent autour du nid, ne le laissant jamais seul vraiment, sans que je puisse voir si les oeufs sont déjà pondus...
Ce nid est bien près de la petite route qui part dans les marais, et si le mâle vole plus loin au ravitaillement, la femelle semble un peu inquiète, décrit tout autour de lui de larges cercles...
avant de se poser sur un autre arbre, tout près...
J'ai eu l'impression qu'elle se demandait si le choix de l'emplacement de son nid était une bonne idée...A suivre !
A revoir :http://capucyne.eklablog.com/les-cigognes-de-la-reserve-de-massereau-44-a107407004
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"Zut ! j'ai oublié mes raquettes ! Cette neige de printemps colle aux pattes ! Le sommet est encore loin ?"
"Aaaah ! Non ! C'était un mauvais rêve ! Je me réveille,... dans les draps blancs satinés de la tulipe, au creux desquels je m'étais endormi,i bercé par les rayons tièdes du soleil !!"
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Voilà des semaines que j'observe les grèbes, sur l'Erdre surtout, espérant surprendre les parades nuptiales, les salutations et les offrandes du printemps...
Mais les grèbes de l'Erdre sont désespérément célibataires ou...ils se cachent bien !
Il y a trois semaines, j'ai enfin pu surprendre une petite salutation, timide et lointaine...
Je désespérais lorsque le 30 mars, toujours à leur recherche...là, au milieu de cet étang, sur une sorte de plate-forme flottante...
Un nid !
Apparemment, il était trop tard pour les parades, du moins pour ce couple là ! Visiblement, il en était déjà à l'étape suivante !
Mais quelle activité ! Avoir un nid flottant n'est pas de tout repos ! Inlassablement, il faut le consolider, apporter des matériaux pour remplacer ceux qui partent au fil de l'eau ! Il ne s'agit pas de voir les œufs partir à la dérive !
La femelle couve, le mâle la relaie parfois, mais il semble que ce soit surtout lui qui se charge du transport des matériaux.
Monsieur transporte, madame lui indique où poser son fardeau...
E
Elle se charge de l'aménagement (on aperçoit l'un des œufs, rond et blanc),
et ne s'éloigne pas du nid, pendant que Monsieur fait un autre tour de transport...
Satisfaite, elle va reprendre son tour de garde sur les œufs...
et s'offrir une petite sieste...
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