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Mais voici la vedette du marais : la cigogne!
Surveillée et protégée par la LPO qui a suivi , par balise, la migration de jeunes jusqu'en Afrique , on peut la voir , perchée sur un nid, ou en couple, cherchant sa nourriture, campagnols et batraciens, dans le marais.
En ce jour de 1er mai l'orage gronde, les cigognes décrivent de larges cercles dans le ciel, passent et repassent au-dessus de nos têtes...
Un mâle va rejoindre la femelle qui couve sur le nid...
Le vent décoiffe cette demoiselle et semble la vêtir de dentelles!
Atterrissage Figure de style! En 2010, dans le département, au nord (marais Audubon) et au sud de l'estuaire (réserve de Massereau) 66 nids ont été suivis avec 57 couples reproducteurs. 169 cigogneaux ont quitté les nids dont 142 bagués. Pour la première fois en Loire-Atlantique on assiste à la création d'une véritable colonie. A Couëron, dans le marais Audubon, les cigognes utilisent les arbres étêtés à leur intention, ou des plate-formes, pour la construction de nids .
L'orage qui gronde ne les perturbe pas...mais c'est au pas de course et sous la grêle que nous terminons notre visite au marais...!
1ère partie : Oiseaux du marais Audubon (Loire-Atlantique)-1-
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A la recherche de la fritillaire, j'étais partie dans le marais Audubon en avril. : Le marais Audubon en avril: fritillaire pintade
Petit retour ce 1er mai...
En se promenant sur les sentiers des marais Audubon, le long des aulnes têtards, on peut observer quelques-uns de ses habitants :
l' aigrette garzette,
tout
de blanc vêtue
mais au
bec noir
Mêlés aux aigrettes,cherchant leur nourriture au pied des bovins, de grands oiseaux blancs à tête noire et au long bec recourbé , ne passent pas inaperçus : ce sont les ibis sacrés.
Sacrés ? Ils le sont certainement en Afrique, leur région d'origine.
Ils ont été introduits en France en 1970 par le zoo de Branféré en Loire-Atlantique. Mais...quelques uns se sont échappés et se sont fort bien acclimatés dans l'estuaire et la région...à tel point qu'il a été question de les chasser pour protéger de leur concurrence la faune locale...
Ces magnifiques oiseaux se nourrissent aussi de petits animaux aquatiques mais ne dédaignent pas, à l'occasion, les oeufs d'autres habitants du marais...
Or, dans les marais , une espèce est fragile et menacée: c'est le râle des genêts.
Le râle des genêts est un migrateur qui revient d'Afrique en avril -mai. Cet oiseau a une niche écologique très étroite qui le cantonne essentiellement à notre région , en vallée de la Loire et dans l'estuaire.Des printemps secs, de nombreuses prairies de fauche mises en culture (maïs) ou urbanisées ont contribué à détruire son habitat La LPO a acheté 400 ha de terrain pour préserver l'espèce.
Il est presque certain que l'ibis sacré doit s'approprier aussi quelques oeufs du râle des genêts et comme l'espèce est fragilisée....Un habitant du marais nous a conté qu'il y a actuellement une campagne de stérilisation des ibis. Ailleurs, on parle d'autoriser la chasse pour détruire l'espèce...Depuis trois ans, j'ai remarqué que leur nombre a très fortement diminué...
En réalité , on ne connaît pas l'impact de la présence de l'ibis sur les autres espèces. Mais ce qui est sûr, c'est que l'homme, qui a introduit ici cette espèce africaine (l'ibis sacré), et qui a aussi grandement contribué à détruire l'habitat du râles des genêts maintenant menacé de disparition, envisage maintenant d'exterminer les ibis !
Sur un piquet,
un petit
passereau
à l'oeil barré
de noir :
c'est le
traquet
motteux
Un ragondin apeuré se cache sous les racines emmêlées, le long de la berge...
Sur un arbre, qui chante ainsi , ? Je l'aperçois : hélas, il nous tourne le dos, on ne voit que le dessous de sa queue...
Mais au moment où il s'envole, il me présente son profil taché de rouge et je crois reconnaître la linotte mélodieuse...
Le long des
berges,
ces éclairs
jaunes :
c'est la
bergeronnette
printannière
(ou des
ruisseaux ?
Difficile de
faire la
différence)...
A suivre : Oiseaux du marais Audubon -2- les cigognes
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Délicatesse des fleurs blanches de la spirée sur le fond "bon enfant" des pompons de la corette...
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Il doit avoir un agenda impératif vissé aux racines, le muguet ! Après avoir prié pour une goutte d'eau en mars, il a été copieusement arrosé en avril, ça oui ! Il n'a pas eu chaud, ça non ! On lui a dit : "en avril ne te découvre pas d'un fil !"
Malgré tout, conscient de porter sur ses frêles grelots tout le bonheur du monde, il a si bien étiré ses feuilles, poussé sur sa tige, qu'il a réussi à ouvrir in extremis quelques clochettes pour le jour J ! Il est un peu haletant d'avoir couru, il a eu chaud (même s'il est bien le seul !) mais il est là !
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