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    samedi 4

     

      C'est le dégel! La glace se craquelle, se fendille en un murmure chuinté mais véhément. Un chuchotement ininterrompu accompagne nos pas le long de  l'Erdre figée dans le froid humide et la grisaille revenue.

    Figée, mais cependant en mouvement, de ce mouvement imperceptible mais bruyant de banquise en déroute!

    Plus loin, c'est encore la glace, et les mouettes semblent figées et statufiées. Devenue miroir, la surface  de la rivière est immobile, sans ces ondulations qui donnent vie à l'eau. Pas un souffle, pas une ride, pas un flottis de plume sur le dos des oiseaux en méditation dans les reflets saumonés..

     

     

     

    Dans un coin redevenu liquide, des foulques macroules semblent s'être donné rendez-vous pour se réchauffer en groupe ou se dégourdir les palmes.

    Je m'étonne de leur nombre inhabituel..

    C'est que , m'explique mon ami le baryton "plus on est de foulques, plus on rit"! ...

     

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     C'est un gâteau de saison!

    C'est aussi un gâteau farceur: si vous ne dévoilez pas son secret, vos invités le prendront pour un gâteau au chocolat, jusqu'à la dernière bouchée!

     

    250 g de  carottes râpées

    200g de sucre

    75 g d'huile

    1 c à c d'alcool d'anis (que j'ai remplacé par 6 gouttes d'huile essentielle de mandarine )

    4 oeufs battus en omelette

    1 pincée de sel

     1 c à c de canelle

    200g de farine de châtaignes

    8 g de bicarbonate de soude

     

    Faire macérer les carottes et le sucre pendant 2h ou toute une nuit.

    Ajouter le reste des ingrédients dans l'ordre ci-dessus.

    Verser la préparation dans un moule huilé. Cuire à four doux; th.5 (150 °) pendant 45-50 mn.Le gâteau est cuit quand la lame d'un couteau en ressort sèche.

    Prendre un moule peu profond, genre moule à manqué, pour que le gâteau soit cuit "à coeur".

    (Tous les ingrédients pour sa confection sont de culture biologique)

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    Les oiseaux ont besoin d'eau!

    Si, en période de gel ou de neige , beaucoup de gens installent des mangeoires pour les aider à se nourrir, il ne faut pas oublier non plus l'abreuvoir  ! 

     En hiver, chenilles et vers  se font rares, beaucoup d' oiseaux deviennent granivores : ils ont un besoin accru de boire. Ils sont certes capables de "boire "de  la neige, mais cela entraîne une grande consommation d'énergie. Il faut deux fois plus de chaleur pour faire fondre  un gramme de neige que pour réchauffer la même quantité d'eau à la température du corps! Quand tout est gelé ou enneigé, les oiseaux ont besoin de toute leur chaleur! Leur fournir de l'eau est donc vital.

    Elle gèle, certes! Mais surtout... pas d'additif, sel, antigel...cela s'est vu!!! La seule solution (à moins d'avoir un bassin pourvu d'un système de chauffage), c'est de renouveler l'eau dès qu'on le peut, ou verser un peu d'eau tiède par-dessus celle qui est gelée...Mais attention: si elle est trop tiède, les oiseaux risquent de se baigner et...de voir leurs plumes geler en sortant du bain!!!

    Car les oiseaux ont aussi besoin de  se baigner pour entretenir leurs plumes, en hiver comme en été.  En l'absence d'eau, leurs capacités  de vol et d'isolation sont amoindries! J'ai vu certains soirs mon Titi préféré prendre des petits bains à la tombée du jour par 0°!

    Dès que j'ai renouvelé l'eau, en ce moment, le matin, les candidats se précipitent et tout le monde fait bon ménage autour de l'abreuvoir...: Titi s'est retrouvé sur le bord, nez à nez avec une mésange bleue...c'est la fraternité et la trêve du froid!

     

     

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  • 28 novembre 2010

     

    Cliquez sur le triangle pour voir la vidéo...

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