• Escapade à Pont-Aven : le chêne remarquable

     

     Donc...à un autre détour de chemin, (voir l'article précédent : http://capucyne.eklablog.com/escapade-a-pont-aven-a213913351), voici le chêne de Kériquel  Il est implanté sur un chemin communal, à proximité des rives du Bélon, et fait l'admiration des promeneurs, nombreux à faire le détour à l'occasion d'une balade sur les sentiers côtiers... «Il faut huit paires de bras pour l'entourer», dit on. L'arbre, classé millénaire, est considéré comme le plus beau de la région.

    Escapade à Pont-Aven : le chêne remarquable

     

     

    Alors, oui, Christine ! C'est bien un chêne remarquable, et les fiches de randonnées, parfois promptes  à exagérer le côté spectaculaire du patrimoine local , n’ont pas démérité ! Il est beau cet arbre, quoique sans feuilles encore, et bien qu'il ait perdu des branches, vétéran émouvant qui a résisté aux tempêtes, aux révolutions, aux hommes...

     

    Escapade à Pont-Aven : le chêne remarquable

    Escapade à Pont-Aven : le chêne remarquable

     Un vétéran qui arbore fièrement sa peau d’éléphant- et ses cicatrices !

     

    Escapade à Pont-Aven : le chêne remarquable

     

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  • Cela ne tenait qu"à quelques mètres...30, 40 ? Pas plus ! 30 ou 40 mètres d'une voie qui me semblait privée, dans ce hameau que je traverse depuis des années...

    C'est un peu grâce au confinement que je l'ai découvert...un peu...

    C'était la sortie numéro un , ou deux, mon passage devant la maison des petits pots-bonshommes, j'ai lié connaissance avec  les propriétaires......

     

    Et puis, la semaine dernière.."Connaissez-vous le chêne liège " me demande Monique..."Non !"...

    Je le disais, il suffisait de 30, 40 mètres,...

    Il se dresse, pas très majestueux mais un peu quand même, car il m'intimide : c'est la première fois que je vois un chêne -liège, ou tout au moins que je le remarque ; c'est un arbre méditerranéen, du sud, pas courant du tout par chez moi...

     

     

    Le chêne liège

     Ses feuilles, petites, coriaces, découpées, vernissées, me rappellent celles du chêne-vert...Elles sont persistantes, ce qui explique son beau panache en ce début d'avril !

    Le chêne liège

    Le chêne liège

     

    Le chêne liège

     

    Mais ce que j'aime, c'est...son écorce !

    Le chêne liège

    Une peau d'éléphant rugueuse ? Que nenni ! Un bouchon de liège géant à l'allure de peau d'éléphant aux crevasses inquiétantes, mais tout doux, soyeux !

    Le chêne liège

    Le chêne liège

     

    Cela ne tenait qu'à quelques mètres !

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  •  

    Le cyprès-chauve en mode survie !

    Barberousse, qui somnolait depuis novembre,

    depuis le moment où le vent, 

    qui souffle en mode tempête

    depuis plusieurs mois,

    lui avait tondu la barbe cuivrée

    qu'il arbore fièrement en automne,

    Barberousse donc,

    se réveille les pieds dans l'eau !

     

     Si vous connaissez mon blog, vous connaissez Barberousse ! C'est le cyprès-chauve du bord de l'Erdre, qui m'est devenu si familier au long de mes promenades, que je l'ai baptisé, comme un ami cher.. http://capucyne.eklablog.com/le-cypres-chauve-et-les-saisons-a107406104

    Barberousse a beau être un conifère, il ne fait pas comme les autres (sauf ses copains les mélèzes) : sa toison devient rousse en automne et...il devient glabre en hiver...là comme tout le monde, il s'endort et rêve du printemps...

    Mais voilà...cette année, Barberousse a les pieds dans l'eau, Barberousse va-t-il se noyer ?

     

    Le cyprès-chauve en mode survie !

     

    Le cyprès-chauve en mode survie !

    Que nenni ! Mère nature, qui veille sur tout ce qui vit , a tout prévu : si elle a implanté le cyprès chauve au bord de l’eau, elle ne l'a pas laissé sans protection ! Les pieds du géant sont entourés d'une cohorte de moinillons en robe de bure (pour les poètes), de lutins (pour les enfants)

    (Voir mon conte pour ces derniers( et pour les grands aussi ) !(http://capucyne.eklablog.com/le-cypres-chauve-et-les-lutins ))

    ...et pour les scientifiques, de pneumatophores ("porteurs de respiration" !) qui sont des racines respiratoires  qui évitent la noyade ! Bien fait, non ?

    Le cyprès-chauve en mode survie !

    Le cyprès-chauve en mode survie !

    Le cyprès-chauve en mode survie !

     

    C'est la première année que je vois ces "genoux respiratoires" tellement sollicités !

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  •  Je l'appelais "le pin"...C'était un cyprès de Lambert...

    Sur la côte entre Pornic et Préfailles, il montait une garde solitaire, servait d'amer aux matins,  à la merci des tempêtes.....Il y a perdu quelques plumes au fil des ans, au fil des vents méchants...

    photo prise en 2009

     

    Hier, je suis allée par là-bas, et comme toujours,  je l'ai salué, j'ai admiré sa prestance...hélas, hier soir, cette nuit, une mauvaise tempête a soufflé...Cette fois, la vaillante sentinelle a été vaincue.."Oh non" ! me suis-je écriée !

    Framboise,

    sur place, à Pornic , vient gentiment de  me prêter une de ses photos qui me fend le cœur...

    Le cyprès de Lambert

    J'ai beaucoup de peine...c'est un arbre, ce n’est qu'un arbre,  et j'ai beaucoup de peine...

    En 2009, j'avais écrit sur lui :

    "Tout près de la mer aux reflets de métal, se dresse un pin,  droit et solitaire.
    A la merci des fureurs venues de l'océan, il regarde  passer les gens, il voit passer les vents.
    Lorsqu'il faisait beau, nous déjeunions parfois à la paillote blottie dans une anse, au ras de  l'eau et nous remontions ensuite le sentier des douaniers qui passe tout près du pin.
    Combien de fois, surpris par une pluie cinglante, nous sommes-nous blottis, frileux et rieurs, sous son parasol devenu parapluie.Ses longues branches toujours vertes étaient un abri idéal.
    Mais au fil du temps, au fil des vents, les tempêtes l'amputent de ses ailes protectrices, rognent ses bras charitables...
    Comme un ami que l'on voit tout doucement vieillir, je le salue affectueusement à chaque promenade.
    Mais un ami que l'on voit vieillir reste toujours à notre regard l'ami que l'on connait, éternel et fidèle à l'image que l'on a de lui...
    Le pin n'abrite plus beaucoup de la pluie, il a perdu une grande partie de son ombelle, mais mon coeur guette toujours son apparition, solitaire et amicale, au coude du sentier des douaniers"

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  •  

    Elle est toute douce, sous l'enchantement de l'automne. elle s'est vêtue couleur du temps, couleur renard, couleur fourrure douce des fougères...

    Elle s'ouvre aussi sur  des clairières bleues de la couleur du ciel...

     

     

    Enchantée ? Sûrement ! il lui faut faire peur aussi, juste un peu, pour que le coeur s'émeuve de ces mystères cachés derrière ses fûts bien droits , sombres, mais pourtant ciselés de lumière.

     

     

     

     

    Le soleil prend le temps de nous surprendre...Il musarde un peu, délaisse la fourrure des fougères, se concentre sur les arbres, il joue, il s'approche, se teste...il a repéré un petit bouleau qui a oublié de perdre ses feuilles, s'y attache, l'asperge de poudre d'or...

     

    Et puis, il se lance, balaie la forêt d'un grand coup de projecteur !

     

    Ah, il s'amuse bien le soleil ! Il caresse, effleure, sculpte...Va-t-il embrasser le doux tronc blanc de ce bouleau ? Oui, non ? Il hésite, enlace celui-ci, délaisse celui-là...Entre embrasser et embraser, la frontière n'existe plus, le soleil embrasse et embrase d'une même étreinte.

    Les petits bouleaux tardifs deviennent arbres aux écus d'or...Des pépites de feu éclairent la forêt.

     

     

     

     

    La forêt s’enflamme, le feu lèche la fourrure couleur renard...

    De tout cet or, on s'attend à voir jaillir un faon, un chevreuil ou Mélusine...

    Merlin poursuit Viviane de ses flammes et enchante la forêt...

     

     

    Les elfes jouent à cache-cache avec les flammes d'or...C'est l'heure du brasier, l'heure de l'enchantement, les noces d'or de l'arbre et du soleil en forêt du Gâvre.

     

     

     

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