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Petits riens, parce que que ce ne sont pas eux qui sautent aux yeux au jardin de l'automne... les rois, ce sont les asters, les dahlias (qui, grâce à la pluie, se sont refait une petite santé, le cotonéaster qui étale insolemment le rouge de ses boules, ...les feuilles mortes dorées du bouleau...
Mais si l'on furète dans les coins, on trouve de petites beautés, de petites gourmandises...
...et "une fraise d'automne est plus qu'une autre exquise" !!!
Les melons-poires, les "pépinos", profitent des dernières chaleurs pour grossir encore un peu !!!
Furetons...
De la famille des physallis,ces étonnants petits fruits !
Petits ballons roses de la symphorine que je ne me lasse pas d'admirer à chaque automne !
Dans les mêmes tons de rose, enfin fleuri depuis trois ans qu'il a été planté pour plaire à Titi le rouge-gorge (!!), les bonnets d'évêque du petit fusain (sauvage) !
Et un petit géranium de rien du tout mais dont la couleur me ravit !
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Après le métal, le feu !
C'est la série des couchers de soleil flamboyants en ce moment..
Le spectacle est au fond du jardin... c'est beau, même si le décor cache un envers moins flamboyant...
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(Petit clin d'œil à Framboise, du blog Framboise à Pornic)
N'était l'ocre du sable, un dimanche presque noir et blanc sur la côte ...
Dimanche d'argent...
...ou de plomb !
Et puis...au retour, dans l'église de Sainte-Marie, cette émouvante Vierge au tabernacle...
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Si l'on y fait bien attention, l'automne est une merveilleuse saison pour faire des rencontres au jardin. C'est la période où les oiseaux sédentaires sont libérés de leurs obligations parentales , c'est l’époque aussi des migrations ! Et quoi de mieux que de se reposer un instant, un jour ou un mois au jardin qui regorge d'insectes où de baies en ce moment ?
De nombreux 'oiseaux sont migrateurs partiels, parcourent de longues ou de courtes distances en automne.
Un petit cri répété m'a attirée à la fenêtre : ah ! Quelle anguille, celui-là ! Quand je peux l'apercevoir, au travers des aiguilles du pin, il a déjà disparu pour me laisser entrevoir un œil l'instant suivant...et disparaître à nouveau ...
Tant bien que mal, d'apparitions en disparitions, je repère le pouillot véloce (véloce...on aura compris pourquoi !), que l'on peut confondre avec le pouillot fitis, aux pattes plus claires, au chant plus mélodieux (mais celui-ci a beaucoup de mal à me montrer ses pattes, et il ne chante pas, il fait son petit cri qui me permet de savoir qu'il est toujours dans l'arbre, et qui m'encourage à le guetter, l'appareil photos en main...)
S'il chantait seulement ! Je pourrais reconnaître son chant sur deux notes, à la tonalité métallique, qui l'a fait surnommer le "compte-écus", comme s'il comptait ses pièces ! Mais il ne chante pas, il me signale juste sa présence par son petit cri tout doux : il ne compte rien, il débusque (à toute vitesse) les insectes dans les pommes du pin.
Et puis, évidemment, sans crier gare, il s'envole plus loin au moment où ...me laissant le souvenir flou de son envol...
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Quelle drôle de journée ! Elle a débuté par cette vision incongrue pendant mon tour de jardin matinal, cette petite tache rouge saumonée près des hortensias...Mais oui, un coquelicot fleuri, un coquelicot tout étonné d'être le seul dans les plates-bandes, un coquelicot qui s'est sans doute dépêché de germer, de pousser et...de fleurir, se croyant déjà au début du printemps, abusé par cet été de la Saint-Michel , doublé d'un été indien qui n'en finit pas de souffler le chaud !
On connaissait la rose d'automne,
"plus qu'une autre exquise",
mais le coquelicot d'octobre !
C'est pour moi une première !
Et la journée n'avait pas fini de m'étonner !
Devant ce temps doux, il était bien tentant d'aller à la mer, juste au sud du Morbihan, sous les falaises ocres de Pénestin, même si dès le départ la lumière est devenue un peu grise. Tout au long de la journée, le paysage baignait dans une lumière crépusculaire, une lumière d'Islande à une heure du matin au mois d'aôut, une ambiance d'éclipse de soleil ...
Etait-il là, le soleil, derrière ce ciel opalescent, ce voile jaunâtre, ce nuage menaçant presque noir mais qui ne laissait pas tomber une goutte d'eau ? La lumière ocre clair rendait les falaises ocres encore plus rouges, le ciel noir semblait avoir versé du plomb fondu dans la mer...
J'ai pensé que c'était la tempête tropicale Ophélie, qui, en se dirigeant vers l'Irlande, transportait avec elle les sables du Sahara...Il me semblait avoir les paupières collées par une sorte de fine poussière ocre...
La radio entendue ce soir m'a appris aussi que ces "nuages" de plomb étaient ceux formés par les fumées d'incendies d'Espagne et du Portugal, activés par le passage de la tempête !
Une bizarre journée à la lumière de fin du monde !
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