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2- Une halte migratoire et une zone de nidification
La réserve est un site d'hivernage d'importance européenne, idéalement située sur les grands axes de migration.
J'y suis allée cette fois le 13 novembre, l'après-midi, ce qui n'est pas le moment idéal pour voir des oiseaux! Le Migron est ouvert au public, mais pratiquement, il est impossible de s'aventurer dans les marais et seule, la petite voie qui traverse la réserve du Migron permet de pénétrer dans le site...
Je me suis promis d'y retourner, à l'aube ou au crépuscule...Les photos des oiseaux ne sont pas bonnes: prises de beaucoup trop loin, avec mon 300 mm ! Elles n'ont qu'un intérêt documentaire.
Une
Foulques macroule sur le canal
C'est un lieu d'hivernage pour la sarcelle d'hiver, le canard pillet ou le canard chipeau, un lieu de refuge pour la bécassine des marais, pour l'échasse blanche et le vanneau huppé en période de reproduction.
Les roselières abritent le gorge-bleue à miroir ( de quoi vous mettre l'eau à la bouche ! ) ou la rousserole turdoïde.
Cygnes sur la réserve du Migron
La réserve abrite la dernière héronnière de l'estuaire : héron cendré et garde-boeuf, aigrette garzette et cigogne blanche. Au printemps, j'y ai vu des hérons cendrés à la pêche, un tout les 50 m sur le bord du canal !
C'est une halte migratoire pour la phragmite aquatique, la spatule blanche et la guifette moustac et noire
Aigrette - réserve du Migron
Un faucon crécerelle a fait longtemps du vol stationnaire que l'on appelle "le vol du saint-Esprit", par analogie avec la colombe de l'évangile , mais je ne pouvais approcher et...il me tournait le dos!
faucon crécerelle
Cormoran
Au printemps 2010 , un couple de cigognes blanches avait fait son nid.. (canal de la Martinière- Massereau ) ..un nid entièrement naturel, en lisière de la réserve de Massereau...
.Le 13 novembre cette année, le nid était inoccupé,
mais un peu plus loin, une cigogne blanche se reposait sur un autre nid (cette fois il y a eu un petit coup de pouce de la part de l'homme pour les fondations!)
Rappel :La réserve de Massereau et du Migron (estuaire de la Loire) (1)
et, à suivre : La réserve de Massereau et du Migron (estuaire de la Loire) (3)
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1- le milieu
Il était un fois un delta... celui de la Loire, empli de bras et de bancs de sable rendant la navigation difficile...
Quand petit bateau est devenu grand, impossible de remonter jusqu'à Nantes...On a creusé...Le delta s'est transformé en estuaire, mais pas encore assez profond...
Alors, on a voulu faire efficace : en 1890 on a creusé un canal, celui de la Martinière, pour que les bateaux puissent remonter jusqu'à Nantes.
Canal de la Martinière
Il n'a pas servi très longtemps car, parallèlement, on a recreusé l'estuaire plus profondément. pour les bateaux de gros tonnage...
Estuaire de le Loire
La circulation sur le canal a été arrêtée en 1902. Des vasières ont disparu au profit des roselières.
Lumière sur une roselière...
Entre l'estuaire et le canal, s'étendent des zones humides : marais sauvages, étangs artificiels, prés-marais bocagers, fauchés et pâturés par des "vaches nantaises", race rustique aujourd'hui très rare : " elles n'ont peur de rien les petites nantaises" disait un gestionnaire de la réserve, elles peuvent vivre les pieds dans leau et vêler seules (ce qui est un avantage, car aller aider une vache à minuit dans les marais...hum !)
Vaches nantaises
La réserve de Massereau, sur une île située entre des anciens bras de Loire et gérée par l'office National de la chasse et de la faune sauvage, a été créée en 1973. Elle est interdite au public sauf sorties organisées. L'extension du Migron, créée en 2008 est , elle, ouverte au public. La réserve fait partie du vaste complexe régional des zones humides : marais briéron, lac de Grandlieu, estuaire de la Loire, marais breton, baie de Bourgneuf...et se trouve idéalement placée sur le passage des grandes migrations...
Prochain article : 2- la faune
A suivre :La réserve de Massereau et du Migron (estuaire de la Loire) (2)
et :La réserve de Massereau et du Migron (estuaire de la Loire) (3)
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Les cotoneasters comptent 18 espèces réparties dans les régions tempérées...
Les fruits du cotoneaster tomentosa ( à l'envers des feuilles duvetées) attirent 11 espèces d'oiseaux. Parmi les plus courants :
le rouge-gorge, le merle noir, la fauvette à tête noire, le geai des chênes, la pie, la corneille noire, le bouvreuil...
Mais aussi :
la gélinotte des bois, le jaseur boréal,le cassenoix moucheté et le gros bec casse-noyaux
Cet arbuste, qui se plaît à peu près partout, ne dépasse pas trois mètres de haut, et égaie le jardin, en automne et en hiver, de ses petits fruits rouges non toxiques. Et puis, à l'inverse du pyracantha, il ne pique pas!
D'après ce que j'ai pû observer, si les oiseaux font la razzia des fruits de l'aubépine dès la fin de l'été, et s'ils s'attaquent très tôt aux baies noires du sureau, à celles du chèvrefeuille et aux fruits du sorbier, ils ne s'intéressent aux fruits du cotoneaster que plus tard, ce qui, si l'on plante plusieurs espèces d'arbustes à baies, (et des fleurs attractives en été) garantit un va et vient des oiseaux tout au long de l'année!
C'est le moment de penser à ces petits arbustes car " à la sainte Catherine, tout bois prend racine! "
Pour des idées d'arbustes pour les oiseaux:Les oiseaux et les arbustes à baies
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Je laisse mon regard errer au gré des allées ...
...au gré des fantaisies de la lumière automnale...
Revoir :Le parc de la Gaudinière au printemps: Nantes la Belle : parc de la Gaudinière
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Le 11 novembre, quelques rayons de soleil doraient les feuilles...Je suis passée au parc de la Gaudinière en allant travailler : les merveilles de l'automne m'ont fourni un grand bol de sérénité...
Les charmes de ce parc à l'anglaise, c'est d'être ..."à l'anglaise" justement, de garder un aspect touffu et "sauvage", d'être "accidenté ", de permettre au ruisseau qui le dévale de descendre en cascades roucoulantes vers le ruisseau du Cens...
L'automne y ajoute ses jeux de lumière.
Revoir :Le parc de la Gaudinière au printemps: Nantes la Belle : parc de la Gaudinière
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