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    Malus

    En Europe, il n'y a pas à proprement parler d'oiseaux exclusivement frugivores, mais un grand nombre d'oiseaux se nourrit en partie de fruits à un moment ou à un autre de l'année.
    Au printemps et en été, c'est un complément rafraîchissant...(au grand dam des cerisiers , framboisiers...)
    En hiver, de nombreuses espèces trouvent dans les baies sauvages un apport important de vitamines et de sucre pour affronter le foid, alors que les insectes ont disparu, et que les graines se font plus rares. Si la neige recouvre le sol, il ne reste que les arbustes à baies pour nourrir merles, grives, fauvettes à tête noire, mais aussi occasionnellement rouges-gorges , mésanges, bouvreuils etc...
    Depuis longtemps, l'homme a hélas saisi cette occasion pour capturer les oiseaux en posant pièges et filets appâtés avec des petits fruits sauvages: le sorbier des oiseleurs doit son nom à l'usage que certains faisaient de ses sorbes! (Je préfère le rebaptiser "sorbier des oiseaux!).
    Dans les Alpes, des pierres plates appâtées avec des baies de genièvre constituent encore des pièges utilisés clandestinement, et des lacets garnis de sorbes capturent encore des grives dans les Ardennes!....
    Ces pratiques ont officiellement disparu...et si l'on veut au contraire aider les oiseaux à passer la mauvaise saison, il est simple de planter, au jardin ou dans une haie, un ou plusieurs arbustes à baies, pour leur survie et..notre plaisir!

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    Ici, on les appelle les castilles. Ailleurs, ce sont des groseilles.
    Chez nous, ce sont les groseilles à maquereau que l'on nomme "groseilles"...
    Dans le jardin de mes grands-parents, par les après-midi étouffés de chaleur, j'aimais sentir sur le palais le plaisir acidulé des grains de castilles, un peu âpre et assez agaçant pour m'inciter à y revenir, encore et encore !
    J'aimais leur petit "égrenage" sur la langue, leur rouge transparence ensoleillée et irrésistible...
    Assise sur la fourche du cerisier de "cerises aigres", je cueillais de la même façon des bouquets de cerises acidulées, en choisissant les bien rondes, les bien rouges, les parfaites, et je gobais leur pulpe en comparant leurs saveurs;  le noyau restait obligeamment accroché au bout de la queue , ne laissant dans la bouche que le pur plaisir du fruit désaltérant...

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