Cette fois, malgré les tempêtes successives qui ont envoyé valdinguer tout ce qu'elles pouvaient déplacer aux quatre coins du jardin, fait plier l'échine aux jonquilles trop confiantes, les couleurs du printemps éclaboussent les parterres ou la pelouse.
Le début du printemps se décline en jaune, en une explosion de jaunes, celui des jonquilles, des grosses, des petites qui se penchent au dessus de la baignoire de zinc pour faire la causette aux vanilles d'eau (l'Aponogeton dystachius que j'ai installé à l'automne et qui refleurit de plus belle), ... |
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...le jaune plus tendre des sauvages, les "rousinettes" comme on les nomme par ici,
et celui des gouttes de primevères qui s'installent un peu partout !
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Pour faire contraste, le peintre printanier a posé de légères touches de bleu, celui des muscaris...et celui des crocus, dont les rondes montgolfières ont hélas été emportées par le vent ... |
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... celui des jacinthes, rescapées de petits pots offerts au moment de Noël, et qui se multiplient d'année en année. Il faut bien un peu de bleu pour marier le jaune et le rose, lui aussi très présent en ce début de mars !
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Rose du daphné qui fleurit et embaume toujours,
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...et celui des hellébores, le rose tendre et froufroutant de la belle Phoebé
et celui plus soutenu mais tout aussi froufroutant de l'hellébore du Vieux Clos. Cette année, les autres n'ont pas daigné se montrer... Caprice d'hellébores ?