Une fois que les premières fleurs ont eu testé la température, c'est comme si un coup d'envoi avait été donné. C'est à qui se fera une place dans l'herbe, dans les massifs, au coin d'une allée...
Un des lamiers, spontané
Certaines traînent encore un peu, comme les hellébores : c'est si bon de se prélasser dans un air plus doux, d'attendre les voisines, de leur faire un brin de causette. Ici, elles flirtent encore un peu avec la chélidoine, qui fleurit tout juste , et dont j'aime autant les feuilles que les fleurs !
Les fleurs se bousculent presque, se pressent , se tuilent, se télescopent, se côtoient...
Il y a celles qui restent là longtemps, les hellébores, je l'ai dit, mais aussi les primevères, qui ne laisseront leur place qu'à regret, je le sens bien, les violettes, les pâquerettes qui, avec les ficaires me déroulent un éclatant tapis jaune et blanc depuis déjà un bon moment...
La monnaie du pape fait son apparition et compte fleurette aux jonquilles finissantes.
Le lamier se mêle aux petites véroniques pour faire des bordures naturelles qui se sont choisies toutes seules !
Dans les pots, les petits œillets fleurissent bien et les succulentes jaunes sont à leur apogée
Mais les reines d'avril sont bien sûr les tulipes, pas timides pour deux sous.
Les grosses tulipes qui refleurissent avec plus ou moins de caprice d’une année sur l'autre:
...et les adorables tulipes botaniques qui, elles, prolifèrent au fil des années...