• Entre la Loire et le canal de la Martinière, l'île de Masserau est une réserve naturelle, paradis des oiseaux migrateurs , mais aussi des oiseaux nicheurs.

    Dimanche, c'était le rendez-vous des longues pattes et longs becs, plus ou moins emmanchés d'un long cou, comme les hérons cendrés qui profitaient des basses eaux régulées par les écluses, pour se poster le long du canal: c'était l'heure de la pêche!

    Au-dessus de nous leur vol lourd se mêlait à celui des grandes aigrettes blanches.

    Les cigognes blanches sont revenues dans cette zone de marais depuis plusieurs années ; trois couples nichent à Massereau. Tout près de l'écluse, sur un nid naturel, celle-ci, aussi immobile qu'une statue, veillait sur les cigogneaux que l'on aperçoit dans le nid! Si elle n'avait tourné de temps en temps la tête, je la prenais pour une effigie de bois ! 

     

      Plus loin sur le canal, un cormoran , immobile lui aussi, faisait un concours de pêche avec les hérons!

     

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    C'est le bouquet final des marguerites qui se prennent tout à coup pour des tournesols!

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    Le coquelicot vient de s'éveiller; à peine at-il entrouvert sa paupière, à peine a-t-il défroissé les plis du sommeil et l'incarnat de sa robe, qu il est déjà prêt au baiser!

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    Regard oblique derrière l'éventail de son jupon qui se retrousse au moindre souffle...

    Voilé - dévoilé au plaisir du vent, son oeil noir aux longs cils se laisse à peine entrevoir.

    Sous ses dehors fragiles et effarouchés, pulpeux et evanescent, je ne connais pas de fleur plus sensuelle que le coquelicot ! Mais il n'y est pour rien...C'est le vent...

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    Plus loin, un couple de colvert va et vient , essayant de masquer aux intrus que nous sommes la cachette de son nid...

     

      Une petite grenouille perplexe se demande manifestement comment un crocodile a pu atterrir dans cet étroit ruisseau!

    A une centaine de mètres enfin, l'étang de Vioreau est en vue! Mais soudain, j'ai l'impression de voir surgir un hydravion, sirènes hurlantes, pales battant l'eau à grandes claques sèches et sonores! L'eau gicle, un cri emplit mes oreilles. Je suis face au soleil qui m'éblouit et le "monstre" freine de tous ses patins dans une grande gerbe de gouttes dorées!

    S'il voulait nous impressionner,  (et il le voulait!), l'effet est réussi! Mais qu'il est beau ! Il me paraît immense, gonflé de colère, les ailes déployées, les plumes ébouriffées!

    Je braque enfin vers lui l'appareil photo dont je n'ai pas songé à me servir,  quand on me pousse du coude:

    "Heu...Je crois qu'il ne faut pas rester là...!"

    Sûr! Le cygne est très clair: son nid est au bord de l'étang et il n'est pas question d'avancer!

    Nous faisons demi-tour sans tarder. Je jette un regard derrière moi. Il nous suit, nous raccompagne pour nous ôter toute envie de rebrousser chemin...Nous n'irons pas jusqu'à l'étang ce jour là!

     

     

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    Tout est calme, tout est vert, tout est fleuri et endormi.

    Des libellules, lourdes de soleil, alanguies  de chaleur, s'essaient au jeu du toboggan sur la feuille de l'iris...

     

     

    Aaaaaah!  Cà glisse !!!! Je l'ai pris dans le mauvais sens!

     

      

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