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    Plus loin, un cormoran est perché sur le flamboiement des reflets, comme un avare sur son tas d'or...

     

    ....

     

    Les branches m'empêchent de faire la mise au point; je me déplace, je m'acroupis. Il m' a vue, mais, tout en m'observant du coin de l'oeil,  reste concentré sur sa pêche, sans s'émouvoir. Il n'est pas de ces foulques qui se jettent à palmes perdues au milieu de l'eau au moindre mouvement!

     

     

    Le soleil caresse tout cet or et fait tintinabuler les paillettes étoilées.

    Au retour, le pêcheur a disparu.

     Le soleil a enrichi de bleu la palette hivernale.

     

    P1030193

     

    .................................Bon Noël à tous !

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  • Le givre recouvre le jardin, un givre que le soleil coiffe de paillettes scintillantes.

    Imaginer le Gesvres sous cette blancheur me donne des fourmis dans les pieds...Vite, le bonnet, les bottes, la boîte à images et...l'oeil aux aguets.... 

     

     

    Le froid vif me pique les joues.

    La rivière a revêtu les couleurs de Noêl: sa livrée mêle le vert à l'or et l'argent...

    le soleil ne s'est pas encore imposé et c'est d'abord le métal blanc qui domine. Le givre donne des cheveux d'ange aux herbes pétrifiées et la glace patine d'argent la surface immobile.

      

     

     

     

     

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  •   Le Gesvres est transi. Il s'est immobilisé, laissant la glace dessiner à sa surface de fantaisistes et étranges figures. 

     

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  • Les merles sont très territoriaux: "chacun chez soi et les vers de terre seront bien gardés !"

    Même lorsque la période des nids est révolue, chaque couple garde son territoire "garde-manger" et en chasse les intrus.

    Mais voilà! Certains sont mieux lotis que d'autres...

    Merlin et Merline règnent en maîtres sur mon jardin, bien pourvu en vers de terre, insectes etc..sans parler des mangeoires l'hiver et des arbustes à baies, lierre, chèvrefeuille, aubépine,sureau, cotoneasters, pommier...sans parler du cerisier et des framboisiers...J'ai laissé beaucoup de pommes blettes au pied du pommier à leur intention et j'en jette d'autres sur la "pelouse" pendant cette période de froid et de gel, lorsque  les vers sont blottis au chaud sous la terre durcie.

    Les merles sont friands de pommes, surtout lorsqu'elles sont presque pourries et que le gel les a quelque peu transformées en fruits confits !

     

    Voilà, hélas, qui attire la convoitise de ceux qui sont moins bien pourvus : quelle ne fut pas ma surprise de compter l'autre jour six merles autour du pommier, dont cinq adultes mâles à bec jaune, chacun avec sa pomme, transportée suffisamment loin du voisin pour être tranquillement dégustée...!

    Il semble donc que le froid adoucisse les moeurs et qu'une certaine solidarité (ou tolérance) se soit installée, face à la rigueur hivernale.

    Oh! Solidarité toute relative cependant: un jeune merle , visiblement mal à l'aise et inquiet essaie de manger une pomme faute de pouvoir la tirer au loin...mais l'arrivée de Merlin qui revendique son territoire suffit à le faire fuir ...jusqu'à la prochaine inattention du propriétaire, très probablement!

     

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    Les petites pommes du malus sont enrhumées ! Mais ni la gelée, ni la pluie qui leur donne "la goutte au nez" ne les empêchent d'étaler la bonne humeur de leurs joues rondes et rouges, à la convoitise des oiseaux qui raffolent de ce petit goût de confit que leur a donné le gel !

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