• Le soleil est là, le printemps devrait nous ravir. Mais pourtant...

    Les japonais sont dans une situation horrible. Nous respirons le nuage radioactif, malgré les allégations lénifiantes des responsables de la sécurité nucléaire; les sols, les océans et la végétation se contaminent un peu plus à chaque fois.

    J'ai reçu ce texte qui me semble mériter que l'on y réfléchisse.

    Nous surconsommons de l'énergie comme des enfants gâtés : douches qui coulent, téléviseur qui reste allumé alors que personne ne le regarde, lampes qui n'éclairent que des pièces vides, sèche-cheveu qui pourrait rester au placard lorsqu'il fait beau, sèche-linge gourmand, éclairage publicitaire qui illumine les villes la nuit...etc..

    Economiser l'énergie, c'est affaire d'éducation, de bon sens et...de survie.   Et en fin de compte, c'est l'affaire de chacun.

     

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    Voici ce texte de Michel bernard, journaliste à la revue "Silence" :

     

    Je suis en colère

     

     Je suis en colère parce que l'accident de Tchernobyl n'a pas servi de leçon. Et que l'on continue à entendre et lire les mêmes mensonges sur le nucléaire dans les médias.
    > >
    > > Je suis en colère quand j'entend à la radio, un haut responsable du nucléaire français nous dire qu'on ne peut remettre en cause le nucléaire : "personne n'a envie de revenir à la bougie". Que je sache, dans les pays européens qui n'ont pas de centrales nucléaires (Autriche, Danemark, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Portugal…), y-en-t-il où l'on s'éclaire à la bougie ? Il n'y a que 441 réacteurs nucléaires dans le monde (dont 58 en France, 55 au Japon)… dans seulement 31 pays, tous les autres pays s'en passent.
    > >
    > > Je suis en colère quand en 1979, après l'accident nucléaire de Three-Mile Island, on nous a dit que c'était parce que les Américains étaient moins forts que nous ; quand en 1986, après l'accident de Tchernobyl, on nous a dit que les Russes étaient moins foirt que nous… et que je lis aujourd'hui que les Japonais sont moins forts que nous… De qui se moque-t-on ?
    > >
    > > Je suis en colère quand on me dit que l'on peut continuer à exploiter encore des vieux réacteurs comme Fessenheim en Alsace (qui a trente ans) parce que "plus il est vieux, mieux on connait un réacteur". Ce n'est pas parce que vous connaissez bien les défauts de votre vieille voiture qu'elle tombe moins souvent en panne et moins gravement. (Le réacteur Fukushima-Daiichi 1, qui vient d'exploser avait 40 ans et a été autorisé à continuer de fonction ner pour dix ans en février 2011 !).
    > >
    > > Je suis en colère quand on nous dit que l'on ne peut se passer du nucléaire en France, parce que cette énergie fournit près de 80 % de notre électricité. C'est oublier que l'électricité n'est pas la principale source d'énergie (c'est le pétrole) et que le nucléaire ne représente que 17 % de notre énergie. Si l'on voulait s'arrêter, on pourrait s'appuyer sur une solidarité au niveau de l'Europe : là, le nucléaire ne représente que 35 % de l'électricité et seulement 9 % de l'énergie ! Il suffirait donc d'économiser 9 % pour s'en passer !
    > >
    > > Je suis en colère parce qu'au nom de la défense de la croissance économique, les programmes énergétiques français ou européens, négligent toujours plus ou moins le potentiel des économies d'énergies, préférant la surconsommation, éventuellement alimentée par le recours aux énergies renouvelables. Or l'énergie la plus propre reste celle que l'on ne consomme pas. En adoptant les meilleures techniques disponibles et en évitant les comportements énergivores, nous pourrions diviser par 4 notre consommation en une vingtaine d'années.
    > >
    > > Je suis en colère parce que les discours économiques nous polluent : on nous dit qu'arrêter un réacteur nucléaire, ce serait de l'argent gaspillé… mais les 1000 milliards d'euros déjà dépensé en 25 ans pour la gestion de la catastrophe de Tchernobyl (et c'est loin d'être terminé), ce n'est pas un gaspillage encore plus grand ? Mille milliards d'euros, c'est sensiblement le coût qu'il a fallut dépenser pour const ruire l'ensemble des 441 réacteurs actuellement en fonctionnement.
    > >
    > > Je suis en colère parce que je sais que l'on peut arrêter relativement rapidement le programme nucléaire français, qu'il existe de multiples scénarios de sortie sur le sujet (de 2 à 30 ans selon les efforts qu'on veut bien consentir).
    > >
    > > Je suis en colère quand j'entends mon gendre, 25 ans, ingénieur dans le photovoltaïque, me dire qu'il cherche un nouveau travail car la profession est sinistrée suite aux récentes décisions du gouvernement.
    > >
    > > Je suis en colère quand mon fils, 20 ans, me dit : "à quoi ça sert de faire des études si dans cinq ans on a tous un cancer" (et il ne pense pas qu'au nucléaire, mais aussi à la pollution atmosphérique, aux pesticides…).
    > >
    > > < strong>Alors j'agis, je me suis investi depuis une trentaine d'années dans les médias écologistes pour faire circuler une information moins déloyale et j'incite les journalistes et les lecteurs à prendre le temps d'eux aussi chercher où est la vérité. Comment peut-on encore minorer l'importance de la pollution radioactive au Japon alors que les images sur internet nous montrent les réacteurs en flamme ?
    > >
    > > Alors j'agis et je m'engage dans l'une des 875 associations qui animent le Réseau Sortir du nucléaire pour demander à nos élus de faire pression pour un changement de politique dans le domaine de l'énergie. (www.sortirdunucleaire.org)
    > >
    > > Alors j'agis au niveau local en rejoignant les nombreux groupes locaux qui travaillent à des plans de descente énergétique qui nous permettront de diminuer la menace nucléaire, mais aussi notre dépendance à un pétrole qui va être de plus en plus rare. (www.transitionfrance.fr)
    > >
    > > Alors j'agis car aujourd'hui si le lobby nucléaire arrive à manipuler élus et médias, c'est parce que nous ne nous indignons pas assez !
    > >
    > > Michel Bernard
    > > Journaliste à la revue Silence
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  •  

     

    Le jardin s'est réveillé. D'endormi, un peu triste, il est devenu tout verdoyant. Les tiges sèches ont laissé la place aux jeunes pousses, les fleurs, d'abord timides, se sont enhardies. C'est le moment choisi par les arbustes fleuris qui nous viennent du Japon (de ce Japon que l'on imagine le pays des arbres fleuris !!!) pour revendiquer leur floraison éclatante.....

    Les cognassiers du Japon illuminent un coin de haie de leur rouge intense.

     

    ....................................

     

    J'aime depuis toujours la corète (du japon) aux pompons attendrissants.

     

     

     

    Et voici le petit arbuste que je couve du regard à chaque printemps, une délicate et gracile spirée à fleurs blanches qui, pour moi et pour l'amie qui me l'a donnée, se nommera toujours une "Florentine": cet arbuste, dont elle et moi ignorions le nom, vient du jardin de sa grand-mère Florentine. Devant mon regard admiratif, mon amie a réussi à trouver , à son pied, un petit plant qu'elle m'a offert et qui me charme par la délicatesse de ses fleurs.

    Je lui offre à mon tour cette photo de sa "Florentine" sur fond de corète...

     

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  • Quand je parle d'elle, je la qualifie de... bref, je lui donne des "noms d'oiseaux"!

    C'est qu'elle me snobe! Ou plutôt, elle méprise complètement mon jardin. De tous les oiseaux courants, c'est la seule à ne jamais y mettre les pattes...avec les moineaux !

    Elle préfère le béton, le macadam, les rues, parkings et trottoirs !!! Bien sûr, quand on la voit marcher, on comprend pourquoi : en effet,  elle ne sautille pas, la bergeronnette grise, elle marche,court à petits pas pressés de marathonnienne, se servant de sa longue queue comme d'un balancier, à tel point qu'on l'a surnommée le "hoche-queue". Dans l'herbe, impossible de maintenir ce rythme !

    Contrairement à ses cousines la bergeronnette printannière et celle des ruisseaux, elle vit partout, n'a pas peur de l'homme et fréquente les jardins (pour peu qu'il y ait des allées goudronnées j'imagine !!!), comme la bergeronnette de Yarrell, qui ne vit qu'en Grande-Bretagne et qui lui ressemble beaucoup.

    Il faut reconnaître que sa silhouette et sa tenue demi-deuil sont  fort élégantes. Elle peut faire deux ou trois nichées par an dans les fissures et cavités de murs car les jeunes quittent le nid très vite, parfois moins de  deux semaines après l'éclosion. C'est sans doute qu'ils doivent s'entraîner pour les marathons!  

     

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  • Dans les Vosges, un étang, paisible...

     

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    ...des reflets métalliques sur le Gesvres pris par la glace. (le "grain" de la photo est celui de la glace)

     

     

    Et puis, à Montpellier, des reflets dans un immeuble de verre...

     

     

    ...et d'autres, captés dans une loge, lors d'une représentation des "Contes d'Hoffmann", à Massy., en janvier dernier.

     

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  • Quelques autres "reflets":

    Ce coucher de soleil à Saint-Céré

     

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    Le patinage des colverts sur la glace du Gesvres

     

     

    L' hiver glacé sur la Loire

     

     

     

     

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