• Voici, en quelques articles , quelques images de cette belle région du Lot où je suis allée marcher, flaner, admirer, photographier...pendant une grosse semaine...

    St Jean à St Joseph 8 août 2011 (1)

     Nos premiers pas seront sur ces chemins ombragés du Ségala.. 

    La terre du Ségala, un peu noire, un peu rousse, mi-noire mi-rousse, n'est bonne, paraît-il que pour faire pousser le seigle, d'où le nom de ces terroirs...

    C'est aussi l'ombre fraîche des petits chemins creux parfois bordés de pierres moussues......

     

    intrac Padirac 10082011 (31)

     

    Pour ceux que le Lot intéresse, dans le sommaire, vous pouvez voir mes autres articles en cliquant sur "randonnées dans le Lot".

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  • Près des moulins sur l'Alzou   (Pierres du Lot : 2- les moulins sur l'Alzou) , quelques petits ponts enjambent le lit de la rivière:

    Celui-ci est en ...traverses de chemin de fer, près du moulin de Boulégou.

     

    En pierre, ce joli pont est celui du moulin de Sirogne.

     

     

    Celui-ci permet d'enjamber l'Alzou au moulin de Tournefeuille.

     

    Et puis, comment ne pas admirer les ponts du soir, sur la Bave,  à Saint-Céré...?

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    Pour ceux qui ne les avaient pas lus (juillet 2009) et qui sont intéressés, voir ou revoir :

    A la découverte du Lot (1)

    A la découverte du Lot (2)

    A la découverte du Lot (3)

     

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    Quand on marche, on voit partout la pierre, celle des châteaux et des maisons, beige ou rose ou ocre...Les maisons, grosses et cossues sont souvent surmontées d'un pigeonnier, utilisé pour la fiente qui fait un excellent engrais sur cette terre pas très fertile du Causse et pour...les pigeons...

    Le propriétaire de ce dernier pigeonnier (en bois, une fois n'est pas coutume !) a préféré garder ses pigeons dans une volière pour les soustraire au faucon pèlerin, aux loirs et fouines et au...hibou qui s'empare volontiers des oeufs..

    Et puis, comment ne pas remarquer ces ruines de pierre, ruines de maisons, de granges, de bergeries...qui longent les chemins..., ces bories ou gariottes qui peuvent encore abriter le marcheur!

     

    La pierre, on la voit partout: noire et moussue dans les murets du Ségala,

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    blanche ou ocre dans le Causse,en falaises impressionnantes (ici pour aller au" château des anglais"),    (Pierres du Lot : 1 - Les châteaux )

     

     

    elle affleure en dalles pour transformer le moindre sentier en chaussée romaine!

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    Et les fleurs de la bignone s'accordent si bien avec la pierre!

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  • ruines diu moulin du Boulégou.

     

    L'Alzou coule au pied du rocher de Rocamadour. Ou plutôt, est censé couler, car l'Alzou est une rivière résurgente qui joue à cache -cache dans le calcaire !

    Seul le flot des touristes se dirige vers le rocher et nous prenons la direction inverse, le long du lit à sec de la rivière.

    En quelques minutes, plus de bruit, plus personne! Tourt est vert, arbres, hautes herbes, mousse sur les premières ruines des moulins; car l'Alzou, comme tous les cours d'eau au pied du Causse en comptait un, tous les deux ou trois kilomètres, pendant plusieurs siècles.

    Il ne reste presque rien du moulin du Boulégou, mais plus on avance vers le fond de la vallée, plus les ruines deviennent imposantes.

     

      

    Moulin de Sirogne

    Le moulin de Sirogne est tapi sous sa mousse et l'on voit encore le canal d'amenée, une vasque, une petite cabane...

     

    Moulin de la Mouline

    Celui de la Mouline garde encore ses roues  de pierre, l'une encore à sa place, les deux autres encore cerclées de métal, posées contre un mur.

    De l'autre côté du lit, c'est la surprise: l'Alzou daigne sortir de sa roche et sur quelques mètres nous offre une eau limpide et gazouillante...avant de replonger dans la roche...d'où il ressortira quelques dizaines de mètres plus loin!

       

     

     

    Après une traversée de la rivière à gué, nous arrivons au moulin de Tournefeuille, plus grand ou mieux préservé.

      

     

    Et après une montée un peu raide, nous arrivons au fond  de la vallée au moulin du Saut, construction impressionnante sur plusieurs niveaux, aux  escaliers imposants...

     

     

     

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    En remontant sur le plateau, de l'autre côté, par le pech de Grammont, on a une vue grandiose sur le canyon et sur les petits chemins en zig-zag où l'on imagine des files de petits ânes chargés de sacs de blé ou de farine, montant et descendant ves les moulins ...

     

     

     

     

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  • Pendant six jours de randonnée, le soleil n'a guère éclairé les pierres du Lot; mais , même ternies par le ciel gris et la pluie, je les redécouvre avec ravissement, pierres noires du Ségala, ou au contraire, pierres blanches et ocres du plateau calcaire du Causse.

    Le premier jour, au fond de l'étroite vallée de la Cère, nous montons dans la forêt  et découvrons, comme par surprise, le petit château de Laborie, caché des regards, discret et habité!

      Dans les bois,au bout de 5 kms, le ciel devient  noir. Nous hésitons à continuer dans la forêt. Le tonnerre gronde de l'autre côté de la petite "crête"...Va -t-il rester là-bas ou emprunter la vallée ?..Un vieil homme, sur un banc en belvédère qui surplombe la vallée, semble guetter le spectacle . Il habite là avec sa femme, sur ce promontoire à 4 kms du village. De rosses gouttes commencent à tomber, le tonnerre se rapproche...Il nous invite à l'abri et nous raconte son travail au fond de cette vallée, pendant 38 ans, à la fonderie qui fabriquait des alliages de quartz et fer. Il nous montre le bloc de quartz qu"il a gardé en souvenir.

    L'orage s'installe. la rando est finie!

    Nous bavardons avec ce couple charmant de 89 et 88 ans...jusqu'à ce ce monsieur insiste pour nous reconduire au village, à 30 kms/h sur un chemin en pente raide, sous la pluie ...

    En fin d'après-midi, nous passons au chateau de Castelnau, tout de pierre ocre vêtu et ruisselent de pluie...

     

     

    Le lendemain, nous décidons de ne plus nous accuper du ciel...et 15 kms de pierre calcaire sur le plateau du Causse, en partant du gouffre de Padirac, nous emmènent face à la cascade d'Autoire et ...au "château des Anglais".  

      C'est une curieuse construction, un mur plutôt, à l'allure de chateau-fort en trompe l'oeil, à quelques mêtres de la falaise , perché en hauteur, qui servait de site statégique et défensif pendant la guerre de cent ans et de repaire de brigands jusqu'au XVI ème siècle.Il s'éboule dangereusement!...

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    De loin et de face, qui pourrait deviner la présence de ce "château" le long de la falaise?

     

    Les 3éme et 4émes jours, nous admirons le site et le château de Rocamadour

     

     et celui de Carennac..

     

     

    La seule journée de beau temps, jeudi, éclaire le château de Montal, le long d'une grande boucle de 20 kms. Contrairement aux autres châteaux, médiévaux, celui-ci est de construction "renaissance".

     

      Et, surplombant St céré, le chateau de St Laurent-les-tours...

     

    Je reçois la demande de publier un plan des randonnées dont je parle.

    J'ai laissé les cartes à un ami resté dans le Lot : pour l'instant, voici le plan de la randonnée du 2ème jour, partant du gouffre de Padirac, vers la cascade d'Autoire et le" château des anglais," puis le charmant village de Loubressac pour revenir à Padirac.

     

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