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Par Capucyne le 5 Septembre 2018 à 11:53
Je reviens de huit jours dans le Lot et l’unique matinée pluvieuse m'a incitée à aller voir-enfin !- l'atelier et l'exposition des tapisseries de Jean Lurçat au château de Saint- Laurent - les tours, qui domine Saint-Céré. On comprend que la vue ait inspiré Lurçat lorsqu'il a acheté ce château en 1945 pour y habiter et y faire son atelier !
Ce qui est surprenant, c'est à la fois l'inspiration très sombre, née de la guerre, et le "rendu" cosmique, vivant, vibrant d'espoir.
Le symbolisme est partout, c'est une œuvre très "intellectualisée", très élaborée, mais qui foisonne de couleurs et de formes.
Inspiration noire, inspiration "nature" aussi, inspiration cosmique...
Le soleil, la chouette, le coq sont partout présents...
Peintures sur les murs, les portes, tapisseries sur les fauteuils...
Lurçat se faisait beaucoup aider par ses élèves et ce drôle d'escabeau a été conçu pour que plusieurs personnes puissent peindre en même temps le même carton (destiné à être reproduit en tapisserie) :
A côté de l'exposition Lurçat, une exposition temporaire m'a fait découvrir les tapisseries de Dom Robert. Et...j'ai été enthousiasmée : là, pas de symbolisme, mais une approche immédiate, un hymne naïf à la nature et à la création. les deux hommes se sont liés d'amitié, mais Dom Robert, moine à l'abbaye de En Calcat dans le Tarn, a toujours travaillé seul, puisant son inspiration dans la nature.
Une tapisserie de Dom Robert ? C'est une balade ou un repos parmi les plantes, les animaux, au milieu de saisons colorées, des fleurs sauvages, de la vibration de la lumière !
Les tapisseries sont grandes et se poser devant chacune d'elles, c'est...un bain de repos, de beauté, de calme, de joie...Il disait : "c'est le saint-Esprit qui m'inspire".
Et si l'on prend le temps de regarder les détails, la bouille des coqs, des oiseaux, des chats, des papillons.. c'est malicieux, naïf, ...jubilatoire !
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Par Capucyne le 19 Août 2018 à 18:03
En chemin vers le puy de Niermont
Le regard fait le yoyo : les petits chemins bordés de fleurs et de papillons s'ouvrent sur les hauteurs...
C'est la chaîne des Puys qui s'offre ...avec toujours les vaches en contre-point.
Une longue randonnée, vers le Puy Griou...
Encore une longue et superbe rando, vers le Puy Chavaroche, depuis le col Saint George..avec une vue sur tous les puys, le Puy Mary, , celui de la Tourte, le Peyre Arse et le puy Griou..
...pour arriver enfin aux pâturages qui précèdent le Chavaroche..., petit mamelon, là-bas, au dessus du gros...
Entre le col Saint-George et Chavaroche, la croix au-dessus de la Roche...
Au-dessus du col de Légal, vers Cabrespine, les ruines d'un buron...
Plus tranquille, avec une vue magnifique, une jolie rando autour de Saint-Projet nous faire redescendre doucement sur terre...C'est la fin des vacances !!!
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Par Capucyne le 9 Août 2018 à 13:08
Voilà ! je suis revenue...Il a fait beau, il a fait chaud,un peu trop, rien n'est parfait ! Mais les grands paysages dégagés, les fleurs de cette fin juillet, les papillons, les Puys...ça, c'était parfait !
Du col de Serre au Puy de Niermont
Les prairies n'ont pas encore été pâturées, et les fleurs attirent Tabacs d'Espagne et Demi-Deuil
Ici, au-dessus du col de Légal.
Les abeilles se portent bien par ici !
Le paysage est ponctué de taches chocolat...les vaches en chocolat, ce sont les Salers, superbes avec leurs cornes impressionnantes. Ce sont des vaches placides, nous dit-on...n'empêche...quand il faut traverser (on peut essayer de contourner en crapahutant un peu) un troupeau, quand on voit les mignons petits veaux dont certains ne sont pas bien grands, on se dit qu'elles ont beau avoir l'air de sujets géants en chocolat, qu'elles ont beau être placides, on se rappelle aussi que l'on nous a dit que ce sont de très bonnes mères (de si bonnes mères qu'on leur confie des veaux d'autres races)...Alors, on se fait tout petit en serrant les fesses...
Le fromage de cantal est célèbre. Avant , il était fait sur place , dans les burons ...maintenant, il reste peu d'éleveurs qui font directement leur fromage, là-haut.
Au-dessus du col de Légal, il y a encore un buron (et un éleveur) qui fait son fromage sur place : parfumé, onctueux , "beurré"...un régal !
Ruine de buron entre le col de Légal et le Puy Chavaroche
Il y a cinq ans, déjà dans le cantal :
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Par Capucyne le 3 Novembre 2017 à 23:49
Ah ! Le mystère des châteaux hantés d'Ecosse dans les brumes de l'automne !...Une image de contes fantastiques, de sombres chevaliers et de manoirs inquiétants...que j'ai trouvée...dans le Lot en cette fin d'octobre !
Château de Saint-Laurent les tours dans la brume !
J'avais une envie d'automne, de feuilles rouges et rousses, sur les forêts lotoises... Mais c'était trop tôt : le Causse était encore bien vert, la douceur du temps automnal incitant les arbres à musarder encore un peu à la suite de l'été.
Pourtant, une petite écharpe de coton a enveloppé forêts et châteaux de son mystère ouaté, ce dimanche 29 octobre...
Au réveil, en ouvrant ma fenêtre de chambre d'hôtes...
Cliquez sur les petites photos pour les voir en grand
Ces écharpes ouatées ont accompagné la randonnée de ce premier jour sur cet endroit du Causse appelé "la Césarine", siège d'un ancien camp romain, domaine actuel des moutons...
De la Césarine, vue sur le château de Castelneau dans la brume...
En redescendant, vue sur le château de Montal, à la parure un peu plus automnale...
Les deux jours suivants ont chassé cette timide offensive automnale et randonner sur le causse dans la douceur , sans la chaleur du mois d'août, a été pure merveille !
Le château de Castelneau a retrouvé ses ocres au soleil !
J'ai retrouvé avec bonheur les petits chemins moussus, de Gintrac au gouffre de Padirac... Encore un château, en ruines celui-là, celui de Taillefer ; en bas, on aperçoit le village de Gintrac.
La bretonne que je suis a été ravie de découvrir des dolmens dans le Lot : une rando dans la lumière du dernier jour d'octobre..
Une rando qui commence au village abandonné des Barrières, un hameau victime de l'exode rural, qui comptait 47 habitants en 1911, deux seulement en 1946, et dont il ne reste que d'émouvantes ruines...
Un dernier matin s'ouvre sur la vue depuis la fenêtre, une vision que l'on quitte à regret !
Si l'envie vous prend de petites vacances par là-bas, je vous livre le secret de cette vue : c'est dans l'ancien presbytère de saint-Martin des Bois (commune de Prudhomat), les deux charmantes chambres d'hôtes de Delphine Bergues.
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Par Capucyne le 5 Septembre 2017 à 14:12
Dans le dernier article, je vous ai entraînés dans la (relative) fraîcheur du Ségala...
Pour aller sur le Causse en août, il faut choisir des journées un peu moins étouffantes.
Je vous invite à une belle balade à partir de Reilhac.
Cet endroit est bien connu des astronomes : c'est en effet une des seules régions de France où l'absence de pollution lumineuse permet de découvrir le mystère des étoiles , la nuit !
Les petits chemins bordés de murets de pierre couverte de mousse, souvent noire, parfois verte, vont nous mener à la découverte des petits lacs creusés dans le calcaire...
Ces lacs ont une histoire...
Un ancien officier de Charlemagne devenu saint (si, si, ça existe) a eu l'idée, à l'époque où le manque d'eau se faisait cruellement sentir sur le Causse, de faire creuser un peu partout , de petites mares pour abreuver bêtes et gens. Ces mares sont devenues les "lacs de saint Namphaise", du nom de ce saint hommes..
Le premier, à l'entrée du plateau est une petite gouille presque à sec ...mais après le premier chemin (celui de la première photo), on arrive au lac de Lagadet
De chemins moussus en gariottes,
nous atteignons le troisième "lac",mon préféré,
celui des fargues (du nom des anciennes forges situées à proximité),
C'est mon préféré à cause des troncs
mystérieusement tordus, moussus et sauvages
qui l'entourent,
de l'ilôt en son centre qui offre une scène au ballet des libellules...
Tellement bien cachés à l'écart du chemin, voici les lacs du Cornouiller que nous avons ratés la première fois !
Dans le village de Reilhac, plus "civilisé", bordé d'un lavoir, le lac de ...Reilhac...
La randonnée se termine par une boucle supplémentaire de quelques deux kilomètres au nord du village pour découvrir un ancien lac que l'on ne voit plus, retourné à l'état de marécage.
A Cricri 46 !
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