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Blanc de neige, vert de printemps, le bonnet festonné du perce-neige arbore fièrement ses couleurs de mi-saison.
Il n'a pas attendu la neige pour pointer crânement sa frimousse au jardin et la douche floconneuse ne lui a pas fait perdre sa bonne mine, pas plus que celle de la giboulée de grêlons en avance sur le calendrier!...

Un rayon de soleil après les pluies, douceur du temps... et les capucines m'offrent leur bouquet final!

A-t-on idée de vouloir mettre l'amour en cage!!! Comme l'oiseau, captif, l'amour n'est plus l'amour!Pourtant, la petite boule orangée du physalis est enfermée dans le coeur fragile de sa "lanterne japonaise"...
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Enfermée ou cachée plutôt, le temps pour elle de mûrir, de s'épanouir à l'abri de sa chambre close , et d'être capable d'affronter la lumière du jour...
Au fil du temps et des pluies, le cœur s'ouvre et se mue en "cage" de dentelle qui laisse son secret apparaître , et qu'un souffle de vent ou un bec d'oiseau suffirait à ouvrir!


Son petit air crâne et pointu de crête orangée lui a valu (aussi!) le nom de "coqueret".

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Amour en cage, physalis, lanterne japonaise, coqueret...alkékenge! C'est ce dernier que je préfère ! Il y a des mots qui font rêver, qui sont une douceur et un mystère à eux seuls ;;;Des mots qui roulent dans la bouche comme cette boule charnue qui...se mange aussi!

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Mais d'une cage, même dorée, l'amour finit toujours par s'envoler...!

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Généreux, le dahlia recueille en ses pétales les larmes de pluie, pour les offrir aux oiseaux.

Certaines fleurs de jardineries, doubles, "trafiquées", aux énormes choux-fleurs, aux pétales multiples, à pompons, n'ont pas de nectar : elles ont consumé toute leur énergie à fabriquer cette corolle, au grand dam des insectes et papillons !...
Je crois que l'on peut faire une exception pour les dahlias de nos grands-mères, fastueux, qui égaient si bien l'automne et qui font apparemment le régal des butineurs !