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    Au jardin, les anémones du Japon se grisent du soleil de septembre déclinant et s'étirent sur la pointe de leurs tiges grêles pour mêler leur blancheur à celle des nuages.

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    Le coquelicot vient de s'éveiller; à peine at-il entrouvert sa paupière, à peine a-t-il défroissé les plis du sommeil et l'incarnat de sa robe, qu il est déjà prêt au baiser!

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    Regard oblique derrière l'éventail de son jupon qui se retrousse au moindre souffle...

    Voilé - dévoilé au plaisir du vent, son oeil noir aux longs cils se laisse à peine entrevoir.

    Sous ses dehors fragiles et effarouchés, pulpeux et evanescent, je ne connais pas de fleur plus sensuelle que le coquelicot ! Mais il n'y est pour rien...C'est le vent...

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  • On ne s'étonnera pas du petit côté "chiffonné" des coquelicots! C'est qu'ils ont dormi tout vêtus de leur jupon écarlate.

    Ils baillent , se déplient lentement après leur long sommeil, font craquer l'enveloppe qui enferme leur jupe de soie éclatante!

    Mais la soie, c'est fragile !  Le lutin qui préside au "rangement" a froissé la toile du petit parachute rouge, qui en conserve un aspect mal réveillé, échevelé  et tout froissé!

    Encore tout engourdi, il conserve au réveil les plis du sommeil.

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  • Mais où sont les bleuets d'antan?

     

     J'étais toute petite et j'en garde un souvenir confus et lointain...

    Les promenades avec ma grand-mère nous menaient au bord de champs de blé, égayés de coquelicots et de bleuets...Ou bien je les imagine peut-être, tant cette rencontre "blé - bleuets - coquelicots "a peuplé l'imagerie de la campagne. Les pesticides ont tué bleuets et coquelicots...Le blé ??...Nous le mangeons quand même...!!!

    Les coquelicots ont repris droit de cité. Cette année, ils se sont si bien ressemés dans mon très petit potager , que j'ai planté mes salades...entre leurs touffes pour ne pas les déranger: je n'ai pas eu le coeur à faire le "ménage" à l'encontre de cette fleur menacée et que j'aime tant!

    Les bleuets? On en voit dans les sachets de graines "sauvages": bleus, blancs, roses, sont-ils vraiment sauvages? Il nous reste les grosses centaurées "montana", leur cousin...

     

     

    Il y a bien les cerises "cœur de pigeon", pourquoi pas les centaurées "cœur de bourdon"!!!?

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    On en mangerait! Petite, j'en happais une fleur au passage quand je longeais la grille des voisins de mes grands-parents, sur la petite route, hélée par son parfum discret et suave.

    Ce n'est pas la fleur que je goûtais, c'est l'odeur,et la couleur de cette goutte de tendre lumière violette qui me laissait sur la langue comme une légère vapeur sucrée.

    Depuis, je me suis promis d'avoir une glycine un jour, chez moi.

    Quelle merveille, le long du mur d'une vieille maison de pierre!

    Je n'ai pas de mur de pierre, alors, j'ai fini par planter "ma glycine"le long du grillage...Le mur, je l'imagine, et la floraison de la glycine me ravit tout de même, comme un parfum d'enfance.

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