• 8 mai

    Ces derniers temps, beaucoup de déplacements m'ont empêchée de suivre les nichées de mésanges bleues du jardin.

    En rentrant hier après quelques jours d'absence, je me rends vite compte que, mûres avec les cerises, les petites du cerisier sont parties...Plus de va et vient des parents...

    Je cours au pommier; là, le père mésange me fait vite savoir qu'il apprécie moyennement ma station au pied de l'arbre...Heureusement, sa compagne , le bec plein de chenilles, ne s'embarasse pas de soucis superflus, lui signifie que "tu vois bien que c'est Capucyne" et va nourrir les petits sans plus de façons...

    Ce matin, la famille est toujours là, mais les petits sont seuls et une petite bouille regarde par la fenêtre...c'est long d'attendre dans le nid, c'est long et il n'y a guère de place! Vivement la découverte du monde... mais les parents tardent et la petite mésange rentre sagement...

     


     

     

     9 mai Un concert de pépiements, une effervescence dans le bouleau voisin...Elles sont parties! l'an dernier, j'avais filmé "l'envol"...C'est ici : En direct du pommier, l'envol des mésanges bleues!!! En direct du pommier, l'envol des mésanges bleues !(suite) En direct du pommier, l'envol des mésanges bleues!(fin)  

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  • Le vieux châtaigner du Bouffay s'est marié ! Malgré sa tête chenue, il a épousé en ce mois d'avril, Dame aubépine.

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    La mariée était en blanc  et au-dessus du Gesvres, une pluie ouatée de confettis déposait une traîne blanche,( si légère qu'elle flottait sur l'eau), présent des chatons du saule en effervescence!.

    Le chemin déroulait son tapis bleu sous les pas des nouveaux épousés

    tandis qu'au -dessus de leur tête,  la fauvette à tête noire célébrait l'office!...

      Pour ceux qui ne connaissent pas le châtaigner du Bouffay... link

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  • Quand je parle d'elle, je la qualifie de... bref, je lui donne des "noms d'oiseaux"!

    C'est qu'elle me snobe! Ou plutôt, elle méprise complètement mon jardin. De tous les oiseaux courants, c'est la seule à ne jamais y mettre les pattes...avec les moineaux !

    Elle préfère le béton, le macadam, les rues, parkings et trottoirs !!! Bien sûr, quand on la voit marcher, on comprend pourquoi : en effet,  elle ne sautille pas, la bergeronnette grise, elle marche,court à petits pas pressés de marathonnienne, se servant de sa longue queue comme d'un balancier, à tel point qu'on l'a surnommée le "hoche-queue". Dans l'herbe, impossible de maintenir ce rythme !

    Contrairement à ses cousines la bergeronnette printannière et celle des ruisseaux, elle vit partout, n'a pas peur de l'homme et fréquente les jardins (pour peu qu'il y ait des allées goudronnées j'imagine !!!), comme la bergeronnette de Yarrell, qui ne vit qu'en Grande-Bretagne et qui lui ressemble beaucoup.

    Il faut reconnaître que sa silhouette et sa tenue demi-deuil sont  fort élégantes. Elle peut faire deux ou trois nichées par an dans les fissures et cavités de murs car les jeunes quittent le nid très vite, parfois moins de  deux semaines après l'éclosion. C'est sans doute qu'ils doivent s'entraîner pour les marathons!  

     

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  • Les merles sont très territoriaux: "chacun chez soi et les vers de terre seront bien gardés !"

    Même lorsque la période des nids est révolue, chaque couple garde son territoire "garde-manger" et en chasse les intrus.

    Mais voilà! Certains sont mieux lotis que d'autres...

    Merlin et Merline règnent en maîtres sur mon jardin, bien pourvu en vers de terre, insectes etc..sans parler des mangeoires l'hiver et des arbustes à baies, lierre, chèvrefeuille, aubépine,sureau, cotoneasters, pommier...sans parler du cerisier et des framboisiers...J'ai laissé beaucoup de pommes blettes au pied du pommier à leur intention et j'en jette d'autres sur la "pelouse" pendant cette période de froid et de gel, lorsque  les vers sont blottis au chaud sous la terre durcie.

    Les merles sont friands de pommes, surtout lorsqu'elles sont presque pourries et que le gel les a quelque peu transformées en fruits confits !

     

    Voilà, hélas, qui attire la convoitise de ceux qui sont moins bien pourvus : quelle ne fut pas ma surprise de compter l'autre jour six merles autour du pommier, dont cinq adultes mâles à bec jaune, chacun avec sa pomme, transportée suffisamment loin du voisin pour être tranquillement dégustée...!

    Il semble donc que le froid adoucisse les moeurs et qu'une certaine solidarité (ou tolérance) se soit installée, face à la rigueur hivernale.

    Oh! Solidarité toute relative cependant: un jeune merle , visiblement mal à l'aise et inquiet essaie de manger une pomme faute de pouvoir la tirer au loin...mais l'arrivée de Merlin qui revendique son territoire suffit à le faire fuir ...jusqu'à la prochaine inattention du propriétaire, très probablement!

     

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  • 28 novembre 2010

     

    Cliquez sur le triangle pour voir la vidéo...

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