• Je le savais hier , les petites mésanges bleues du cerisier étaient prêtes: les parents arrêtaient parfois  leur incessant va-et-vient,  pour battre des ailes en poussant de petits cris devant le nichoir, sans doute pour susciter un désir d'air libre.

    Par deux fois, l'un d'eux a même apporté une chenille tout près du trou, l'a montrée et...est reparti! 

     

      

     J'ai vu une petite tête intéressée venir plusieurs fois à la fenêtre!

       

     

      Mais hélas, l'envol n'a pas eu lieu hier (quand j'étais là!!!!)

    Ce matin, avant de partir travailler, j'ai vu que les parents nourrissaient toujours les petits, mais de plus en plus souvent "à la fenêtre", sans avoir besoin d'entrer...

    J'ai dû partir. Quand je suis revenue cet après-midi, plus d'allées et venues: le calme du nichoir m'a appris que la nichée s'était envolée! Je m'y attendais mais je suis un peu déçue...

    Il y a quelques années, j'ai assisté à l'envol de la nichée de mésanges bleues du nichoir du pommier ( qui, lui,  est toujours occupé, pour l'instant!).

    Les parents, perchés dans le pommier, pépiaient pour appeler et encourager les petits.

    Le premier est sorti comme une flèche et est allé d'une traite  dans le mimosa, à quinze mètres de là ! C'était sûrement le caïd de la famille, le casse-cou  qui n'a peur de rien, qui crie plus fort que les autres pour réclamer la becquée!

    Les suivants hésitaient, et, bravement, se laissaient tomber sur une branche proche, tout étonnés d'avoir atterri là!  L'un d'eux a raté son coup, a glissé et s'est rattrapé in extremis à une branche! Oups!

    Six oisillons sont ainsi sortis, plus ou moins hésitants...

    Mais le septième, le petit dernier, le plus faible ou le plus timide, visiblement inquiet et apeuré, mettait son "nez" à la fenêtre...et rentrait précipitemment dans le nichoir! Les parents l'appelaient, tout en surveillant et en nourrissant les six autres. Malgré leurs patientes et pressantes exhortations, le petit n'osait pas.C'était émouvant d'observer, chez ce jeune oiseau, cette crainte et ces peureuses hésitations devant cet univers immense et inconnu!

    Sa mère (sans doute!) a eu pitié de lui et lui a apporté une petite chenille au bord du nid!

    Enfin, au bout d'une bonne heure, le pauvret ...a sauté sur une branche, sous le nichoir! Ouf ! Tout le monde était enfin sorti , à grands renforts de pépiements! Mais la tâche des parents n'était pas finie: continuer à nourrir la nichée tout en surveillant ses déplacements!

    Je sais que demain ou après-demain, je vais entendre un concert de pépiements et pouvoir admirer "mes" petites bleues dans le jardin!

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  • Pour mémoire: Le tour des nichoirs - 8 avril 2010 -

     

    Les entrées et sorties de la petite charbonnière du bouleau restent discrètes, pour se dégourdir les pattes et les ailes...

     

    ...................

     

    ......................................."Silence, on couve !!!"

     

    Pendant ce temps, pour tromper l'attente, Monsieur Charbonnière va à la piscine...(Ah, les futurs pères!!!)

     

     

    ...et fait la causette aux abeilles...

     

      Mais le va -et - vient incessant des mésanges bleues du cerisier et de celles du pommier ne laissent planer aucun doute: les familles se sont agrandies!

     

    Dans le cerisier:

     

     

    "Capucyne, au lieu de me regarder, tu peux les surveiller une minute?"

     

     

    "C'est compris? Vous ne bougez pas, vous ne piaillez pas, et..pas de bataille de polochon avec les plumes! Je reviens !"

     

    Dans le pommier:

     

     

    "Et une chenille pour maman...!"

     

     

    "Non, pour le reportage, je n'ai pas le temps!!!"

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  •  

      Le couple de mésanges bleues a été , cette année, le premier locataire du jardin. Depuis février, La mésange tricoteuse  et son compagnon  se sont installés dans le nichoir du cerisier. Les premières fleurs ont éclos près de l'entrée du logis , mettant une touche rafinée à la décoration.

    Et j'ai vu le male... venir -comme le rouge-gorge- offrir un présent à la femelle!

    Je l'ai surprise en train de mettre la dernière touche aux finitions.

     

     

      Dans le nichoir du pommier, un autre couple de mésanges bleues s'est discrètement installé,( j'ai observé la femelle en train de carder la laine elle aussi!) malgré les "titu titu" du petit mâle charbonnière qui appelait une compagne fin février... Il faut croire qu'il n'a pas eu de succès! (voir:L'appel du printemps )

     

     

      Après une semaine de bricolage intense pour remettre , semble-t-il, le nichoir du bouleau en état, les charbonnières n'ont plus donné signe de vie pendant une semaine, et j'ai cru qu'elles s'étaient fait chasser, après tant de travail, par les charbonnières du jardin voisin. J'en étais triste pour elles. Mais voilà que le 6 avril, j'ai surpris une intense activité près du nichoir!

    La petite charbonnière ne tricote pas: elle a plutôt l'air de faire les foins!

    (voir: Le mystère de la charbonnière... )

     

     

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  • ..................

    Ce n'est pas le titre d'un roman policier...Et cependant...
    Voici une dizaine de jours, au coucher du soleil, un bruit répété venant du bouleau m'a intriguée.
    Discrètement, à pas de loup, je m'approche: le bruit vient de l'intérieur du vieux nichoir, un tambourinement de coups de bec, semble-t-il..., comme si l'on tapait pour enfoncer un clou!
    Ce n'est pas le tambourinement du pic épeiche, et de toute façon, la grosseur du trou élimine cette éventualité.
    Alors? Un autre oiseau? Lequel et pourquoi?Pour manger des insectes qui auraient fait leur nid dans le nichoir, comme les perce-oreilles, dont c'est la coutume? Mais les mésanges mangent-elles les perce-oreilles?Et est-ce bien une mésange?
    Ce nichoir plus tout jeune n'a servi que deux fois, concurrencé par un nichoir neuf dans le jardin des voisins:Ils sont  trop près l'un de l'autre, il y a querelle de territoire !
    Je suis restée là un bon quart d'heure. Mais l'oiseau (?) n'est pas ressorti. Il est resté dormir là...
    Deux jours après, même martellement, et toujours impossible d'en découvrir l'auteur.
    Hier, "toc toc toc ", les coups de marteau reprennent au milieu de l'après-midi, et au bout de quelques minutes, je vois sortir ...une charbonnière! Mâle ou femelle? Elle est sortie trop vite, je n'ai pas pû le savoir.
    Ce matin, à  8 h 30, nouveau concert de percussions...Un petit mâle de charbonnière sort du nichoir, se perche sur le bouleau à un mètre de là...
    Arrive de la droite une autre mésange, aussitôt prise en charge par la première, pendant qu'un petite femelle en profite pour entrer dans la boîte, un gros pompon de marériau dans le bec!
    Se pourrait-il que cette année, un couple réussisse à s'installer?
    Mais cela n'explique pas les "coups de marteau"! Consolidation des parois?
    Un ami me suggère que, peut-être, une directive européenne exige de remettre aux normes les vieux nichoirs en perçant un second trou , d'aération, et qu'un bonus récompense les travaux effectués...!
    Voilà une explication qui m'aide beaucoup...!!!

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  • "Titu titu titu titu titu..!."
    Du fond de mon lit où j'ai échoué depuis quatre jours, sous trois épaisseurs de couette, la petite voix me parvient, claironnante....Ma léthargie et mes longues plages de sommeil me font perdre la notion du temps.
    J'ai la grippe et la seule idée d'un livre ou d'un ordinateur fait naître la nausée...
    Je me réveille , bercée par le chant toujours inégalé de Merlin.
    " Tiens, il est 7 h"! C'est son heure...
    Mais non, il est 19 h, et c'est aussi l'heure du merle.
    7h, 19 h, c'est l'angélus de Merlin!
    Mais depuis trois jours, à travers les brumes, me parviennent ces "titu titu titu" péremptoires. J'essaie de les compter, pour voir si le mâle "charbonnière", car c'est lui, a une régularité et une fréquence dans son appel...Non, pas tellement...
    Il est tout près, sans doute près du nichoir du pommier.J'essaie de poser le pied par terre et je regarde.
    Sur une branche du pommier, en plein dans la lumière, c'est bien un petit mâle de mésange charbonnière, l'air juvénile et décidé, rond et jaune comme un poussin, largement cravaté de noir.
    Les bourrasques turbulentes du vent de sud-ouest et son désir de plaire l'ébouriffent et  lui gonflent le poitrail.
    "Titu titu titu titu titu...!"
    "Y viendras-tu dans ce beau logis trouvé pour toi? Y viendras-tu la belle?"
    Mais non, l'appel est moins romantique; il dit plutôt:
    "Je suis beau, j'ai un beau logis! Accourez les filles!"
    Tant bien que mal, je vais chercher l'appareil photo. Le chanteur est toujours là. J'ouvre la fenêtre, mais...facétieux, il s'envole
    ..Pas de photo...Les "titu titu "reprennent un peu plus loin...

    Vues son allure et sa détermination, je n'ai aucun souci: le nichoir du pommier sera encore occupé ce printemps!!!

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