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Les voilà ! Dix jours après leur sortie du nichoir, les petites charbonnières s'annoncent par un joli raffut de piaillements...
Dans la haie, le chêne, le bouleau...elles donnent de la voix les petites pour se faire (encore !) nourrir !
Au moins, les parents n'ont plus à se raboter les plumes au passage trop étroit !
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Si en regardant par une fenêtre j’ai le coucou des marguerites, en regardant par l'autre, j'ai le bourdonnement des coquelicots !
Après le blanc, le rouge !
Ils s'installent sous cette fenêtre chaque année et me donnent la sérénade des bourdons et abeilles qui raffolent de leur petit côté andaloux !
Et quand je dis "ils s'installent", c'est que je n'y suis pour rien, comme avec les marguerites : en mai, le jardin
prend, par touffes, son aspect champêtre.
Mais...les coquelicots ! ils s'installeraient partout, si je les laissais faire...tenez, ici, c'est le potager !
Si je veux une petite place pour le reste, il me faut, la mort dans l'âme en arracher, des coquelicots, par touffes entières ! Ce n'est pas qu'il me déplairait d'avoir un jardin de coquelicots, mais une fois la floraison passée, le jardin serait un peu sec ! Alors, je les laisse, le plus possible,
mais pas tous !
Là, ils se sont adossés à la blancheur de l'oranger du Mexique !
Ça va bien à leur côté espagnol !
Et puis, leur jupon rouge
s'accorde si bien à la candeur des marguerites !
Ils sont touchants, vite chiffonnés par la pluie,
magnifiés par le soleil, éphémères et fragiles,
mais si crânes avec leur air de matadors !
De temps en temps, ils invitent un cousin, pas trop éloigné, d'une couleur subtilement différente, qui vient d'où ? Je ne sais...
Mais je me tais et vous laisse les admirer...
La période marguerites-coquelicots est aussi celle du géranium herbe à Robert...
Un peu partout dans le jardin, mais de façon fort discrète, il me caresse au passage de son haleine parfumée et...je ne résiste pas...Mais oui, je parle de lui, ce géranium sauvage qui sait que je l'aime et qui me fait l'honneur de se ressemer dans les coins sombres (ou moins sombres)...
Au même titre que les marguerites et les coquelicots , il fleurit spontanément le jardin, meublant les coins vides, le long d'un mur, sous les hortensias, au pied de la clématite....
Comme celui de l'aubépine, son parfum m'envoûte et me renvoie l'image de petits chemins odorants lorsque j'étais gamine...
Sitôt frôlée, sitôt enivrée !!!
J'adore aussi la délicatesse de sa fleur, sa tige qui devient rouge au cours de l'été et je serais bien triste si le géranium herbe à Robert
boudait mon jardin une année !
Dans cette ambiance champêtre et vraie, je me sens...bien !!!(Et je crois que le jardin aussi !)
36 commentaires -
Mars, avril, mai, ...ce sont les mois champêtres du jardin.
Oh, mon jardin a toute l'année un petit air ébouriffé puisqu'il accueille les belles sauvageonnes qui s'y invitent...j'ai remarqué d'ailleurs que les mésanges, les bleues et les charbonnières des nichoirs, ont nourri leurs petits sans pratiquement quitter le jardin : du chêne à la haie d'aubépine et de prunelliers, en passant par le sureau avec une petite halte dans quelques hautes "herbes", elles faisaient leurs allers-retours dans un rayon de dix mètres !
Alors, quand je vois des gens continuer à distribuer des graines pendant la période de nourrissage des petits (alors que ce n'est pas une nourriture appropriée pour les oisillons !) sous le prétexte que 'l'environnement n'est pas assez riche", j'ai envie de leur dire qu'il ne tient qu'à eux de rendre cet environnement plus attrayant et plus riche pour les oiseaux !!!
On parle beaucoup de biodiversité ! Elle commence par la sauvegarde des espèces sauvages,bien mises à mal par les constructions incessantes , par le "bitumage"de la moindre surface verte !
Un des maîtres mots actuels est l'"aménagement", bien souvent synonyme de destruction et de laideur...
Alors, ces fleurs que l'on chasse de chez elles, je me dis que c'est bien la moindre des choses de les accueillir au jardin !
Mais c'est au printemps que ces belles sont le plus belles !
Et en mai, elles font ...ce qui leur plaît !
Il faut dire que les timides de mars, les ficaires, pâquerettes et autres véroniques, laissent en ce moment la place aux reines de mai ! C'est le mois des marguerites et elles fleurissent dans tous les coins du jardin . Oh, je sais, il existe les "marguerites cultivées", plus grosses, en touffes compactes et disciplinées...Mais , pour moi, elles ne peuvent rivaliser avec la noblesse et la simplicité des fières marguerites sauvages, qui lancent leurs lumières partout à la nuit tombante et qui ravissent les yeux au soleil.
Elles ont l'art de s'installer
ici au coin de la dalle
qui couvre prosaïquement
le compteur d'eau...
...ou de faire sur le trottoir
une cascade en feu d'artifices !
Elles posent quelques cerises blanches sur le gâteau trop sage d'un massif ou forment un massif de têtes légères qui sinue au milieu de la pelouse qui serait bien banale sans elles !
Oui, elles ont un parterre pour elles toutes seules (enfin non, pas toutes seules, elles invitent quelques connaissances pour les divertir un peu..par exemple.une touche de boutons d'or tant décriés !
L'herbe un peu bête qui sépare les massifs
en devient toute gaie et vivante !
Elles offrent leur toile de fond
aux petits iris sibirica qui, sans elles, seraient
un peu mornes sur leur fond de pelouse vide...
Devant l'une des fenêtres, un bouquet me fait du charme à travers les rideaux...
Elles sont belles, les marguerites ! Et puis, cet endroit est -était- leur domaine... Avant que les maisons (dont la mienne, mais au moins, ce n'est pas moi qui l'ai fait construire !!!) ne bétonnent cet endroit, c'était, m'a-ton dit, des champs, des champs tout blancs, des champs de
marguerites ! Alors, ces marguerites, chassées de chez elles par les invasions humaines, la moindre des choses est de les accueillir les bras ouverts, non ?
La suite du jardin "côté champêtre", au prochain article...
37 commentaires -
Mercredi, il pleuvait. J'ai jeté un coup d’œil aux deux nichoirs, comme chaque matin, pour y déceler l'agitation caractéristique de la sortie du nid des petits ! D'après mes observations, cela approche !
Bleues et charbonnières s'activaient au petit déjeuner, les bleues avec la fluidité habituelle, les charbonnières avec les "à-coups" que l'on sait...
Ce ne sera pas pour aujourd'hui, me suis-je dit, et puis...il pleut, pas un temps à mettre une mésange dehors ! (et j'ai publié cette vidéo que certains ont trouvé un peu trop "éclair" !)
J'étais absente et...ce matin, le coup d’œil aux charbonnières me renseigne sur le train-train habituel, un coup d’œil au nichoir des bleues...Rien. j'attends...Rien..
.Et voilà ! Les mésanges bleues sont parties hier, sous la pluie et, plus grave (grrr) en mon absence ! Frustration !
Depuis le début de leur installation, les petites bleues se sont montrées fort tatillonnes question discrétion et sécurité. le baryton, venu me désherber un coin de pelouse situé juste sous le tronc du pommier et le nichoir des mésanges bleues, s'est vu intimer l'ordre de s’éloigner,à grand renfort de pépiements, à chaque fois que l'un des parents revenait avec une chenille...c'est à dire toutes les 30 secondes à peu près !
L'une des deux en particulier lui ordonnait de s'éloigner...encore...encore plus... "çà n'avance pas vite...évidemment" disait-il avec un air faussement contrit...
Secrètes jusqu'au bout, les petites bleues ont donc fait sortir leur nichée dans la discrétion la plus absolue sous la pluie ! Je me sens un peu frustrée mais je vais essayer de ne pas rater la sortie des charbonnières ...à condition que je sois là !
Pour l'instant, elles nourrissent toujours, les charbonnières, et une nouvelle tactique consiste parfois à ne pas entrer dans le nichoir (on se demande pourquoi !!!) et à présenter la becquée au bord du trou ! Ça marche...parfois...(On entend le pépiement des petits dans le nichoir...)
vendredi matin...
Zut , zut, et zut ! je suis vexée, dépitée ! la petite vidéo d'hier était en fait une sorte d'introduction à l'envol des mésanges charbonnières : ce matin, rien ne bouge autour du nichoir ! les petits sont partis ! Et comme ils ne sont pas partis cette nuit, j'ai compris qu'ils ont dû sortir juste après ma vidéo ! ce que je prenais pour le "ras-le - bol" du père de passer et repasser par le trou trop étroit, ce que je prenais pour une invitation à venir chercher la becquée à la fenêtre, était en fait une incitation à sortir !
Regardez bien : il présente la chenille, une fois, deux fois, trois fois, mais à chaque fois, il la rapporte dans le bec ! Mais oui bien sûr ! Ça voulait dire "sors et tu l'auras" ! Comme à la fin, il finit quand même par le leur laisser, je n'ai pas compris l'imminence de la sortie !
Et puis, d'habitude, toutes les sorties que j'ai pu voir avaient lieu le matin, pas au milieu de l'après-midi...
N'empêche, je suis dépitée !
Voici une consolation : l'imminence de l'envol (et l'envol de l'une) des petites bleues le 26 mai 2013, jour de la fête des mères !
Et puis...
21 commentaires -
Alors que les charbonnières s'épuisent et se rabotent les plumes en passant par un trou qui n'est pas fait pour elles (la porte (trop) étroite), les petites bleues, elles, sont au large dans le nichoir destiné aux charbonnières, et sortent de là comme des fusées...
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