Ce n'est pas un temps à mettre une coccinelle dehors ! Qu'est-ce que c'est que cet hiver au printemps !? Rester aux abris ? Sortir ?

C'est qu'elles ont faim les coccinelles ! Oh, elles ont de quoi manger : pas de pucerons encore, mais le nectar des fleurs !

Alors, dès que les frimas matinaux laissent la place à un rayon de soleil...

...elles en profitent pour venir réchauffer leur carrosserie au soleil...

La première fois que j'ai essayé le beurre d'alliaire... c'était là, en avril 2011 !

Depuis, finies les hésitations, je la connais bien  cette plante sauvage au léger goût d’ail, léger, beaucoup plus subtil que celui de l’ail !

Ses feuilles ressemblent un peu à celles de l'ortie (mais ne piquent pas !), sa fleur...vous la voyez ici et la plante dégage (en principe  -voir mon aventure de 2011 !) un subtil parfum aillé ; elle pousse au bord des chemins, un peu partout je pense puisque par chez moi on la trouve aussi en ce moment.

Sur une tartine de (bon) pain, grillé ou non, voici un apéritif original et plein de vertu !

Et pour ceux qui s'intéressent davantage au contenu des verres  qu'à celui des tartines...ce n'est pas du jus de pommes (ça pourrait), mais du Pacherenc...

Je  le disais dans mon article précédent ! Dans le jardin, les fleurs s'invitent à la danse des couleurs.... Emportés par la folie, les insectes se mêlent au bal !

Ici, un langoureux tango avec la lunaire monnaie du pape !

Je vois dans les jardins, sur vos blogs de jolis massifs, élaborés, soignés, bien rangés et pensés...

Mais voilà...dans mon jardin, ce genre de massif (quand j'ai tenté sagement d'en faire un) ne tient pas plus d'une saison : c'est comme si un malin génie, un elfe facétieux s'amusait à semer la pagaille dans les semis sages ! Je me retrouve toujours avec un blougui boulga de plantes diverses et variées qui s'invitent au milieu de nulle part, qui brouillent les formes et les couleurs, qui transforment en jungle colorée la moindre parcelle !

Par exemple ici, en bordure de terrasse, ce massif s'obstine à décider seul de son apparence...et son aspect change au fil des mois sans que j'y sois pour grand chose ! Prenons les choses en main, me suis-je dit   ! Sous le pin, je pourrais faire un massif de heuchères de plusieurs couleurs, agrémentées, pour le contraste d'une touffe de graminées dorées. C'est là aussi que j'ai planté le daphné... Résultat ? Il n'a pas fallu une année pour que tout se mélange ! vous les voyez, les heuchères ? pourtant, elles sont toujours là ! mais la monnaie du pape, le myosotis, des tulipes, une touffe de lamier bicolore, des nigelles se sont semés et voilà !

En fait...oui, bien sûr, j'adore ça : la moindre fleurette qui s'installe, je la laisse -en principe- et j'observe...ce n'est pas moi qui bâtis le jardin, mais c'est le jardin qui se construit au gré de la fantaisie de la nature que je me contente d'accompagner et de gérer (un peu quand même !)

Ce n'est pas très élaboré, mais en ce moment, le jardin est très très très coloré!

Tenez, au fond, là où la carte blanche laissée à la nature est pire qu'ailleurs :

les stellaires et la monnaie du pape font ce qu'elles veulent et moi...j'admire ce qu'elles ont voulu !

Même si devant, théoriquement, il y a un massif...

Devant la maison, à la place du vieux tronc de conifère enlevé , forte d'un espace tout neuf à aménager, j'ai décidé de créer ce que j'ai avec beaucoup d'imagination et solennellement  décidé d'appeler "le nouveau massif".

Je vous avais fait part (solennellement) des premières plantations : deux sauges de chez mon voisin, un Loropetalum, des bulbes (pour la fantaisie -quand même -, le rosier pitchoune et précieux "Pacific dream" de chez Aline, auxquels sont venus s'ajouter un Leptospernum pour lequel j'ai eu le coup de foudre et un Cotonéaster divaricatus toujours de chez Aline... En flanant à la jardinerie, j'ai dit "oh"...je suis partie, revenue et ai finalement rapporté une lavande qui ressemble tant à des papillons que ...elle s'est retrouvée au jardin !

Et puis et puis...un Diosma aux petites fleurs roses pâles   que je voyais depuis l'automne dans le jardin de mon voisin...

Et je compte agrandir le massif encore...Mais pour l'instant, je vais vous faire un aveu : je suis fière de mon petit coin, mais les plantes sont encore si petites et si bien rangées que je suis sure qu'un vent de fantaisie va surement souffler sur ce "nouveau massif" et le transformer en un sauvageon indiscipliné !.!

Pour l'instant, non, c’est le coin sage et sérieux, avec des plantes sérieuses et disciplinées, mais qui sait ! Comment avoir le cœur d'arracher des beautés spontanées et sauvages ?

Mais tout n'est pas perdu : en bordure de ce coin sage, une touffe de pâquerettes est venue se poser et...je l'ai laissée bien sûr!

On ne se refait pas !

Toute une ponctuation défile dans la mare : après les points, le 9 mars , les virgules ,  le 1er avril , (c'était ici),  voici les points d'exclamation !

 A ce stade, on ne peut plus parler d’œufs mais bien  de têtards, et François, "le" François du creusage de la mare (c'était là !) , confirme : il s'agit bien d’œufs, de têtards de grenouille, et probablement de grenouille agile  (les grenouilles vertes pondent plus tard...)( Pas de points d'interrogations en vue donc...)

Mais il fait bien frais et les points d'exclamation ne grossissent pas vite ! A suivre...