-
La photo ? J'adore ! J'adore et...je n'y connais rien ! je fais tout à l'instinct, rien en automatique, mais je ne sais pas utiliser le reste, je ne connais pas mon appareil (mais à quoi servent donc tous ces boutons et ces molettes ...?!!! )
Oh, bien sûr, j'ai "la notice" ! Ah, les notices ! Est-ce une allergie ? Un défaut congénital ? J'ai beau m'appliquer, je n'y comprends rien...
Devant cette pagaille et cette grave lacune, j'ai décidé - enfin ! - de faire un stage photo.
J'avais rencontré Philippe Jarno il y a trois ans lors d'une conférence LPO pour la présentation du livre "Regards sur la Bretagne sauvage" de l' Association des Photographes animaliers Bretons, dont il fait partie...
Hérons garde-bœufs,
photo Philippe Jarno
...puis en juillet dernier, lors de son exposition à Carquefou et de la présentation de son travail.
Il est photographe, et surtout, ce qui m'intéressait , photographe animalier...
Il organise des stages d'une journée, un samedi par mois au zoo de la Boissière du Doré.
Je me suis donc inscrite pour le stage du 22 août.
L'avantage de photographier dans un zoo, c'est que des animaux, il y en a !
Le désavantage, ou plutôt la difficulté, c'est que les cadrages sont rendus difficiles à cause des éléments d'infrastructure du zoo : piquets, cordes, clôtures...il y a toujours quelque chose qui "traîne" et dont on se passerait bien sur la photo !
"Vas-y, je ne bouge pas !"
Au programme, le matin, théorie ! Technique expliquée en termes clairs (pas comme dans "la notice !), par un Philippe Jarno pédagogue, disponible et patient !
L'après-midi, exercices pratiques imposés, analyse des photos puis photos libres , avec toujours la possibilité de montrer sa photo, poser des questions..."Je fais quoi là ? J'aimerais que la photo soit plus sombre..."
j'ai appris à (sournoisement) "tromper" l'appareil photo devant un ciel tout blanc...
Il y a de véritables casse-tête, des animaux qui sont ton sur ton avec leur environnement, comme les ours...
...ceux qui s'agitent comme
de beaux diables
sous des frondaisons sombres
ne laissant passer
que des éclairs de soleil,
comme les irrésistibles saïmiris
qui portent leurs petits
en sac à dos...
...les zèbres en noir et blanc sous un ciel (trop ) blanc ! ceux-là avaient eu la bonne idée de se rouler dans la terre sèche, donnant à la photo un petit air "savane"...
J'ai appris plein de choses, j'ai appris à me servir de mon appareil, à analyser une photo ratée pour voir ce que j'aurais pu faire pour l'améliorer...
Suricate en sentinelle J'ai appris aussi que l'appareil photo a des limites !Il existe mieux, dix fois plus cher et dix fois plus lourd...hors de ma portée !
Mais déjà, j'ai appris que je peux m'améliorer par rapport à mon matériel...
"Ne bouge pas, on nous filme !!" "OK" ! Une journée pleine d'informations, de convivialité, une journée bien remplie !
"Oui? Et bien moi, toutes ces séances photo , ça me crève !"
panda roux
Le prochain stage aura lieu le samedi 19 septembre...
25 commentaires -
-
-
.En octobre dernier, j'ai été invitée à découvrir le label "Plante bleue" et à visiter les Pépinières de l'Erdre. (C'est ici)
A l'issue de la visite, j'ai choisi deux plantes, pas encore commercialisées, pour les tester, une belle sauge pourpre, ( Salvia hybride "Amistad"® ) et un délicat Tricyrtis formosa "Pink Freckles" pour lequel j'avais eu un gros coup de cœur !. (A voir ici)
Presque une année a passé et j'ai le plaisir de voir mes deux belles après dix mois dans mon jardin :
La sauge est sortie assez tard de terre,
mais elle mesure maintenant 1,40m,
et ouvre ses fleurs pourpres au soleil.
Plantée au soleil,
elle n'a pas souffert de la sécheresse
de cet été,
malgré un arrosage minimaliste !
Une bonne plante résistante (et belle !),
qui supporte bien la sécheresse !
Le Trycirtis ouvre maintenant ses superbes fleurs qui me rappellent l'orchidée ; la plante fait 60 cm de hauteur.
Plantée à l'ombre, elle n'a qu'un petit rayon de soleil éphémère le matin, et très peu arrosée, elle aussi, elle est remarquablement verte et ses fleurs sont une merveille de délicatesse.
Deux belles et bonnes plantes sans histoire pour des étés pas très arrosés, qui me séduisent toujours autant !
20 commentaires -
Il vient de là, le bon sel gris non raffiné que vous consommez (bien sûr !!!) , de là ou des marais de Noirmoutiers, tout droit sorti des œillets que vous voyez sur la photo, par le patient travail des paludiers...
Mais le marais salant n'est pas seulement le royame du sel. c'est aussi celui des oiseaux... Si l'été n'est pas le meilleur moment pour les observer, en ce matin de juillet, courlis, bécasseaux...étaient tout de même au rendez-vous de la marée... comme le cisticole des joncs ou le gorge-bleue aperçu (de dos... adieu le bleu et le miroir !) sur un piquet de clôture... Trop loin pour les photos, mais superbes dans les jumelles !
Plus complaisants, certains sont à la pêche dans les œillets :
L'élégante Echasse blanche...
Le Héron, statufié
La blanche Aigrette garzette qui ne nous montre pas ses chaussons jaunes...
Ou à la chasse, comme ce Faucon crécerelle qui nous régale de son vol sur place, "en saint-esprit"...
C'est la marée...les paludiers s'affairent...
C'était un matin dans les marais...
29 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires