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Les capricieuses, les aériennes, les légères fées clochette du jardin sont réveillées depuis deux semaines..
Leurs fleurs me semblent plus recroquevillées que d'habitude...Elles n'ont pas manqué d'eau...Auraient-elles manqué de soleil ???
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Mai parfume le jardin...
Les senteurs se poursuivent, se télescopent. ou s'enlacent, se mêlent et se démêlent, ondulent capricieuses sur un souffle de vent, s'estompent pour vous surprendre au détour d'un arbuste, jouent à cache-cache avec le soleil ou la pluie...
lilas
Mais comment photographier un parfum...Un parfum, cela se goûte les yeux fermés ! Quoique...
giroflées
Les fleurs des giroflées sont les ambassadrices du jardin : elles se sont installées au bord du grillage et font des invites capiteuses aux passants, les coquines ! Comme elles ont le parfum de leur couleur, présent et chaud, elles ne passent pas inaperçues !
Le long du grillage, dès que l'on quitte le parfum expressif des giroflées, on se laisse envoûter par l'enlacement délicat du lilas et de la glycine : formes, couleurs et senteurs se mêlent, le parfum subtil et profond du lilas flotte au-dessus de celui, plus douceâtre de la glycine...
L'aubépine ! C'est le souvenir des petites routes parfumées de mon enfance chez mes grands-parents, les bouffées soudaines, ou, plus tard, des langueurs sous la voûte accueillante de son ombrelle...l'aubépine, c'est ma "madeleine de Proust" !
aubépine
Le géranium Robert en est une autre . pas de langueur, mais un petit agacement béni des "papilles olfactives", un petit "goût" âcre que j'adore mais qui fait dire à certains: "ça sent mauvais !"
Moi, je me roulerais presque dedans comme les chats dans l'odeur d'eau de Javel !!!
On peut s'enivrer d'un parfum...La preuve ! lilas
..ou rêver d'exotisme, ,plongé dans la senteur orangée du choisya (oranger du Mexique)
J'ai failli l'oublier ! Emblême du mois de mai, le muguet frigorifié était en retard pour son rendez-vous annuel mais n'a pas perdu son célèbre parfum malgré les rigueurs climatiques ! Relire...parfums d'enfance
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Dimanche 26 mai 2013 fête des mères chez les mésanges bleues... à regarder avec le son !
Je ne sais si c'est le temps frais, la mode ambiante de rester "au nid" le plus longtemps possible (!!!), mais voilà une semaine que je guettais en vain l'envol des mésanges bleues, nées, probablement, le 1er mai...
Tout allait bien pourtant : j'observais le va-et-vient incessant des parents, le bec plein de chenilles...
Hier, j'ai senti que le départ était pour bientôt: je commençais à voir des petites têtes pépiantes aux "fenêtres"...Mais le temps était gris et frais...
Mais à midi, les parents nourrissaient toujours (j'ai remarqué que l'envol a lieu le matin).
"Ce sera pour demain me suis-je dit !
Ce matin, j'avais bien envie de paresser au lit, mais d'un seul coup..j'ai eu un flash "mésanges"....
Effectivement, le nichoir avait l'air en effervescence: pépiements, appels de parents, grand remue-ménage annonciateur de grand départ ! Le soleil était de la partie et réchauffait le nichoir, les conditions météo étaient bonnes, il était huit heures...
Pendant l'envol des petits, les parents continuent à nourrir ceux qui sont encore au nid pour leur donner des forces !
Jour J, c'est l'effervescence !
Je n'ai pas eu à attendre longtemps: en une vingtaine de minutes, les petits se sont envolés, sans anicroche, des envols parfaits! (Cela leur a servi de rester longtemps au nid !)
Oh, il y a bien eu le petit dernier (il y a toujours un petit dernier !) un peu plus craintif qui n'osait pas et qui a fini par se glisser sans savoir comment sur le toit du nichoir...
"Il est parti? Maman ! ne me laisse pas tout seul !!!"
Mais quelques chenilles plus tard...Ouf, il s'est envolé lui aussi !
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Dans ces marais salants du Croisic (44), j'ai rencontré toute une troupe d'oiseaux noirs et blancs, aux longues pattes grêles, et au long bec ...
Mais si l'on regarde de plus près...
Celui-ci a le dessus de la tête et le dos noir, de looongues pattes rouges...c'est l'échasse blanche Celui-là, qui marche à longs pas gracieux, est plutôt vêtu d'un joli dessin noir et blanc, ses pattes sont d'un subtil bleu-gris et son bec mince est légèrement retroussé vers le haut ! C'est l'avocette élégante (eh oui, le chardonneret n'a pas le monopole de l'appellation !)
(mais ce n'est ps parce qu'elle porte une bague !!!)
Tous deux sont des limicoles qui se nourrissent de mollusques, insectes, petits crustacés dénichés dans la vase des marais.
L'avocette est menacée principalement par la destruction des habitats d'alimentation, de nidification et d'hivernage due à l'assèchement et à la transformation des lagunes saumâtres et des salines, les dérangements sur les lieux de nidification et le braconnage.
Les deux espèces sont protégées.
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Ma sauvage préférée, mon aubépine, fleurit et parfume la haie au fond du jardin...et, en automne, elle fournira le couvert aux oiseaux !
Devant, ce sont les grappes sucrées et généreuses de la glycine ...qui se mêlent à celles, plus vives, du lilas mauve aux grosses fleurs doubles. Plus loin, devant la fenêtre, le lilas blanc gonfle ses fleurs de lait et de nacre. Blanc lui aussi, , le choysia poursuit sa floraison ...
tandis que le végélia rose mêle ses fleurs au mauve de la glycine......
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