• C'est un cadeau de l'aube, qui transforme en bijou cette perle de brume sertie au milieu de gouttes de diamant, au gré de la fantaisie des filandières de la nuit, des arachnes bijoutières ...

     

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  •    Après un atterrissage brusque  sur le pin qui abrite les mangeoires, il se tient là, immobile...

    Son manteau gris semble jeté sur ses épaules, laissant voir son pourpoint, finement rayé de roux orangé.

    C'est un nouveau visiteur. Depuis deux jours, il a fait plusieurs incursions  dans le jardin, passant même devant la fenêtre de la cuisine...

    J'ai à son égard des sentiments mitigés: je l'admire, je sais que c'est la loi de la nature, mais je n'ai pas envie de le voir attraper et dépecer les passereaux qui viennent se nourrir au jardin !

    Cette fois, il atterrit sur la mangeoire, devant la fenêtre.

       

    Un visiteur au jardin : l'épervier

     

    Une vitre et deux mètres nous séparent, mais lui d'ordinaire si méfiant ne semble pas s'en inquiéter.

    Il tourne la tête à droite et à gauche et je peux observer son bec crochu qui sait si bien plumer et dépecer ses victimes, son oeil rond orangé. C'est un mâle; l’œil de la femelle est jaune, son sourcil blanc plus visible et son habit plus terne, brun dessus, rayé de brun dessous. Elle est aussi plus grande, de la taille d'un pigeon.

    En vol, l'épervier est capable d'accélérations brusques et peut chasser à toute vitesse les petits passereaux le long des haies à travers lesquelles il est capable de se faufiler.

    L'extrémité ronde de ses ailes permet, en vol, de le distinguer du faucon crécerelle aux ailes pointues.

    Un couple d'éperviers  et ses petits - la femelle pond de 3 à 6 oeufs - consommerait environ...2000 petits passereaux ( moineaux, mésanges et fringillidés, plus rarement merles, grives et étourneaux)  ou petits mammifères par an ! S'il attrape des rongeurs, ceux-ci ne sont qu'une nourriture d'appoint. Les plus gros oiseaux sont réservés à la femelle, de plus grande taille.

    Le nid de l'épervier est fait de branches, garnies de fines brindilles et d'écorces, à la fourche d'un arbre. L'éclosion des oeufs, de mai à juillet, est échelonnée.

    C'est la femelle qui réduit les proies (apportées par le mâle) en morceaux pour les petits. Si elle est tuée, ils mourront de faim à côté du tas de proies apportées par le père!

     

    L'épervier affectionne les milieux divers : futaies de conifères, hêtraies, chênaies, haies, bocages et...visite de plus en plus les parcs et les jardins...

    Une forte concentration d'oiseaux l'attire, bien sûr! Il est prudent de ne pas trop remplir les mangeoires, mais mésanges, pinsons, verdiers, tarins des aulnes, qui se déplacent en bandes, créent un remue-ménage qui ne passe pas inaperçu !

     Sédentaire dans nos régions,  l'épervier, menacé après la seconde guerre mondiale par l'utilisation du DDT, voit maintenant ses populations augmenter suite à l'interdiction touchant ce produit.

    Il se reproduit à partir de l'âge de deux ans, mais on estime que 70% des éperviers mâles meurent la première année (chasse, braconnage...). Certains seraient même tués par des femelles qui les prendraient pour des proies en raison de leur petite taille...!

     

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  •   L'air plus doux de la mi-février commence à résonner des appels des mésanges...

    ...mais ils ne peuvent rivaliser avec la vibrante mélodie du rouge-gorge : au-dessus de ma tête, soudain, c'est le printemps qui chante !

     

     

    Pour l'entendre "en direct", cette petite vidéo de l'an dernier...Le chant du rouge-gorge

     

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  •  

    Elle arbore crânement sa petite casquette bleue, virevolte de tous côtés, joue les trapèzistes sur les ramures du bouleau, sur la trémie de cacahuètes ou sur les mangeoires, s'impose d'un saut rapide, fait la nique aux verdiers, terrorise les pinsons. Avec ses yeux bridés, sa petite taille et son agilité, c'est le poulbot du jardin, une chipie qui ne s'en laisse pas conter...

     

     

    Lui, il a beau essayer de plastronner devant ses semblables avec son petit gilet rouge, au fond, il ne cherche jamais à s'imposer auprès des autres espèces, attend plus ou moins patiemment mais toujours poliment que la place soit libre pour déjeuner, se contente de piétiner en attendant, tellement il déteste la promiscuité!

    Ces deux-là ne sont pas faits pour s'entendre!

    Lui qui n'a pas le pied marin du tout, elles l'agacent, ces péronelles qui se balancent et s'accrochent la tête en bas !

    Il se méfie de leur regard plissé, lui qui m'observe de ses yeux tout ronds et attentifs, qui me suit discrètement pas à pas au jardin, qui s'intéresse à mon activité...Un "frrrt" discret...c'est lui, là, à 50 cm...Je ne l'ai pas vu arriver...

     

     

    Les petites bleues, elles, se moquent pas mal de mon jardinage ! C'est à peine si elles s'écartent un peu lorsque je m'approche trop près.

    Toujours en bandes, se donnant l'alerte en cas de danger, elles font parfois preuve de beaucoup d'imprudence, comptant sans doute sur la vigilance de leurs petites soeurs...

    Lui, au contraire, mon rouge-gorge solitaire, il doit se montrer très prudent et ne doit compter que sur lui-même.

    Un jour pourtant, il y a quelques années, le rouge-gorge du jardin, baptisé "Virgule" à cause de la ponctuation blanche posée sur son épaule, s'est rebellé contre "Chipie", la minuscule mésange bleue qui le harcelait depuis des jours...Ce matin-là, il a sauté sur la petite bleue qui s'est retrouvée sur le dos, les pattes en l'air, un "Virgule" menaçant au-dessus d'elle !

    Cette rebellion a mis fin à la suprématie de la chipie qui a compris qu'il fallait dorénavant garder ses distances...

     

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  • Zut! Plus de salade!

    Je n'ai pas encore le réflexe "printemps", le réflexe "jardin"! Il fait  frais, rien ne pousse encore au potager...

    Rien? Plus de salade? ...Et ces touffes là, dans tous les coins?

    Mais bien sûr! Elle envahit en ce moment les jardins: ses rosaces de petites feuilles minuscules ont un goût de cresson (sans le piquant) et roquette mêlés...

    Deux ou trois rosaces lavées et finement coupées sur une tartine, et voilà , à moindre frais, une salade pleine de vitamines  qui a en même temps le mérite de désherber le jardin !

     

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    Pour voir à quoi elle ressemble : La biodiversité s'invite...au jardin (1)

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