Dans le val d'Orvault, repose une mare...

Et dans cette mare, bercés par les vaguelettes créées par le vent qui souffle fort, ..il y a des nids...

Des nids de grenouilles rousses (les plus précoces ), de crapauds ? De tout cela peut-être car les oeufs ne semblent pas arrivés au même stade et créent des paysages fantasques , des effigies de monstres marins.

(Fanfan confirme qu'il doit s'agir d'oeufs de grenouilles, rousses ou agiles, les oeufs de crapauds formant des chapelets. )

Malgré le vent qui le décoiffe et ma présence à trois mètres, Titi chante sa mélodie.
Je le soupçonne d'aimer avoir un auditoire!  (A regarder...avec le son !!

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Ce n'est pas le titre d'un roman policier...Et cependant...
Voici une dizaine de jours, au coucher du soleil, un bruit répété venant du bouleau m'a intriguée.
Discrètement, à pas de loup, je m'approche: le bruit vient de l'intérieur du vieux nichoir, un tambourinement de coups de bec, semble-t-il..., comme si l'on tapait pour enfoncer un clou!
Ce n'est pas le tambourinement du pic épeiche, et de toute façon, la grosseur du trou élimine cette éventualité.
Alors? Un autre oiseau? Lequel et pourquoi?Pour manger des insectes qui auraient fait leur nid dans le nichoir, comme les perce-oreilles, dont c'est la coutume? Mais les mésanges mangent-elles les perce-oreilles?Et est-ce bien une mésange?
Ce nichoir plus tout jeune n'a servi que deux fois, concurrencé par un nichoir neuf dans le jardin des voisins:Ils sont  trop près l'un de l'autre, il y a querelle de territoire !
Je suis restée là un bon quart d'heure. Mais l'oiseau (?) n'est pas ressorti. Il est resté dormir là...
Deux jours après, même martellement, et toujours impossible d'en découvrir l'auteur.
Hier, "toc toc toc ", les coups de marteau reprennent au milieu de l'après-midi, et au bout de quelques minutes, je vois sortir ...une charbonnière! Mâle ou femelle? Elle est sortie trop vite, je n'ai pas pû le savoir.
Ce matin, à  8 h 30, nouveau concert de percussions...Un petit mâle de charbonnière sort du nichoir, se perche sur le bouleau à un mètre de là...
Arrive de la droite une autre mésange, aussitôt prise en charge par la première, pendant qu'un petite femelle en profite pour entrer dans la boîte, un gros pompon de marériau dans le bec!
Se pourrait-il que cette année, un couple réussisse à s'installer?
Mais cela n'explique pas les "coups de marteau"! Consolidation des parois?
Un ami me suggère que, peut-être, une directive européenne exige de remettre aux normes les vieux nichoirs en perçant un second trou , d'aération, et qu'un bonus récompense les travaux effectués...!
Voilà une explication qui m'aide beaucoup...!!!

J'ai bien cru qu'elles boudaient, cette année, qu'elles n'avaient pas aimé le froid, qu'elles ne fleuriraient pas..
Et puis, ...elles sont sorties discrètement de terre; comme timides et rougissantes, elles regardent souvent le sol, obligeant à d'infinies contorsions celui qui veut les regarder en plein cœur!
 Délicieuses hellébores, aux couleurs printanières et raffinées, comme si le printemps avait saisi ses pinceaux les plus délicats pour dessiner une moucheture ici, une pluie de gouttelettes tendrement colorées là...
Mais pourquoi diable les appelle-t-on "roses de Noël", elles qui montrent timidement le bout de leur corolle au mois de mars? Peut-être  fêtent-elles la naissance ...du printemps?



L'hellébore sauvage, moins colorée est tout aussi toxique pour l'homme, mais les abeilles adorent son nectar et les fourmis assurent la dissémination de ses graines minuscules.

Sylvaine me précise que c'est 'l'elleborus niger" qu'on appelle la "rose de Noël", et que l'hellébore hybride porte le nom plus approprié de "rose de Carême" . Le blog de Sylvaine:link